L’ambivalence, vaste sujet, parfois tabou, dont on nous parle peu avant de la vivre ! Cet article découle de mon expérience, de ma définition. On pourrait en écrire beaucoup plus et je suis sûre que chacun-e d’entre vous a des tonnes d’exemples ! Prends soin de toi et de ta santé mentale ❤️

Qu’est-ce que l’ambivalence parentale ? « C’est la tendance à ressentir et exprimer de manière simultanée deux sentiments opposés par rapport à une même chose. » (https://cheery-family-magazine.fr/ambivalence-maternelle/)

Cela peut commencer durant la grossesse : « Je suis si heureux-se » VS « Mais qu’a-t-on fait ??? »

Tu peux aussi ressentir cette ambivalence à l’accouchement : La cascade de bonheur (ou pas!) VS Le poids de la responsabilité

Mais cela se manifeste surtout une fois que bébé est là, par exemple : « Quel bonheur d’être mère-père » VS « Je regrette ma vie d’avant »

On peut aussi en quelques secondes passer de « J’ai envie de le balancer par la fenêtre » (et c’est OK !) à « Mais qu’est-ce que je l’aime, je ne pourrais pas faire ma vie sans lui-elle »

Des exemples il y en a des tonnes, car nous sommes en train de vivre une nouvelle aventure, quelque chose que l’on ne peut pas imaginer, envisager avant de l’avoir vécu !

Cette ambivalence fait partie de la construction de notre rôle de parent. On a souvent l’impression de ne pas être « normal », d’être un monstre de pouvoir penser certaines choses (cf. phobies d’impulsions).

Ces montagnes russes émotionnelles sont déroutantes, flippantes, culpabilisantes !

Elles surviennent comme ça, sans que l’on s’y attende et on a l’impression d’être un mauvais parent quand on les ressent.

On passe tous-tes par là, ne sois pas dur-e avec toi-même

Devenir parent n’est pas inné, la naissance d’un bébé est aussi la naissance d’un parent, ne l’oublie pas !

On apprend aux côtés de notre bébé, on découvre des émotions, des « up and down » que nous n’avons jamais expérimentés. C’est cela qui fait toute la beauté et la complexité de cette aventure.

Sois indulgent-e envers toi-même et si tu n’es pas bien avec tout cela, n’hésite pas à faire appel à un-e professionnel-le.

Ne reste pas seul-e, en parler c’est la clé !

Témoignage « Mon fils a 3 ans et demi. Au mois de janvier j’étais à bout (merci le « threenager »), j’ai fait appel à une amie psychologue en périnatalité car je retombais sans les « phobies d’impulsion » et cela m’inquiétait. Quel que soit le moment, l’âge de notre enfant, je trouve primordial d’en parler pour se déculpabiliser et surtout ne pas rester dans ces sentiments négatifs. »

Julie

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