S’il y a bien un terme qui me hérisse le poil et me met hors de moi, c’est FAUSSE COUCHE. Depuis quand, une grossesse est-elle fausse ?

Quand on a un projet, depuis plus ou moins longtemps, qu’il se concrétise, en quoi cela peut-il être “faux” ?

Pour moi, dès le moment où un spermatozoïde entre en contact avec un ovule, une vie s’installe et une grossesse débute.

Nous sommes tellement conditionner à ne pas en parler les 3 premiers mois, à le cacher “au cas où”, mais au cas où quoi ? Oui la grossesse peut s’arrêter, chaque femme en est bien consciente et c’est déjà difficile de ne pas y penser, alors pourquoi minimiser en plus cette perte si elle survient ?

N’a-t-on pas plutôt besoin de soutien, d’écoute, de réconfort, d’empathie dans ces moments ?

Une grossesse qui s’arrête ce n’est pas “juste un amas de cellules”, c’est un projet, c’est un désir, ce sont peut-être des mois, des années d’attente et quelque soit le stade où on en est (2 jours, 2 semaines, 2 mois), la perte est difficile.

Pourquoi ? Car dès le moment où 2 petites barres apparaissent sur un test de grossesse, notre coeur, notre corps, notre tête s’emballent, se projettent, imaginent, se réjouissent, espèrent et ça, on ne peut pas le balayer d’un revers de main avec des remarques déplacées du style “tu es jeune, tu vas retomber enceinte, arrête de stresser” et j’en passe.

Si l’on parle de grossesse dès le début, le terme “arrêt de grossesse” ou “grossesse arrêtée” ne serait-il pas plus adapté ?

Faisons en sorte que ce genre de terme change, pour arrêter de minimiser le vécu des couples et légitimer leurs émotions, leurs ressentis et le temps qu’ils ont besoin pour surmonter cette perte.

Si tu vis cela, entoure-toi de gens qui te soutiennent, t’écoutent et qui ne minimisent pas ta peine.

N’oublie pas qu’il y a aussi beaucoup de professionnel-le-s qui sont là pour t’aider à traverser cela.

Julie

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