Hôtels Family Friendly

Hôtels Family Friendly

Nous avons à cœur de te proposer des lieux « family friendly » que nous avons personnellement testés. Voici donc une liste qui évoluera au fil du temps 🙂

2 séjours, le premier avec notre fils âgé de 3 mois (janvier), le deuxième lorsqu’il était âgé de 16 mois (mars)

Les plus : piscine intérieur avec petit coin pataugeoire, garderie avec activités de 9h à 21h pour les enfants dès la naissance, places de jeux intérieur et extérieur, animaux (lapins, poules), chambres spacieuses avec tout le matériel pour bébé (lit, table à langer, poubelle à couches et autre sur demande), couches à disposition dans toutes les toilettes de l’hôtel (piscine, restaurant), repas délicieux (sous forme de menu 5 plats avec différents choix), salle à manger exprès pour les enfants avec possibilité de les faire manger à 18h15, conte pour les enfants raconté par les propriétaires à 18h (en allemand), espace détente (lecture, sauna), personnel accueillant et chaleureux, proche des pistes de ski, possibilité de faire de la luge, des randonnées, possibilité de donner le linge sale de son enfant le jour avant le départ

Les moins : peu de choses à faire dans le village, peu de restaurants et commerces, village non accessible en voiture (pas toujours évident pour les bagages :-))

2 séjours, le premier avec mes neveux âgés de 5 ans (juillet), le deuxième avec notre fils âgé de 8 mois (juillet)

Les plus : les chambres de la partie « hôtel » sont très confortables, grandes piscines intérieur et extérieur, pataugeoire chaude avec jeux, beaucoup d’activités, certaines avec supplément, proposées à l’hôtel (badminton, tennis, bowling, karting, balade à cheval), proche du lac et la ville de Brunnen, places de jeux, animaux, balades, très belle région

Les moins : le restaurant principal, devoir prendre la voiture dès qu’on quitte l’hôtel (peu de choses dans le village)

  • Villaggio Turistico Internazionale, Bibione (Venise, Italie)

1 séjour avec notre fils âgé de 19 mois (juin)

Les plus : super camping avec diverses possibilités d’hébergement (tente, camping car, mobile home fixe, appartement, petite villa), peu de voitures qui circulent dans le parc donc sécure pour les enfants, petit supermarché, restaurants, petit magasin (maillots de bains, bouées, chaussures pour l’eau, etc.), plusieurs piscines dont une superbe pataugeoire, mer juste à côté avec plage privée (transats et parasol, bar sur la plage), plusieurs places de jeux dans le domaine (la plupart ombragées) et sur la plage, activités pour les enfants, soirées à thème, à 10-15min du centre de Bibione à pied, à 1h de voiture de Venise

Les moins : le restaurant principal (nourriture pas incroyable), la poix qui tombe des arbres 🙂

 

Julie

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Syndrome du bébé secoué

Syndrome du bébé secoué

Nous avons envie de te parler de ce syndrome qui est certes tragique et traumatisant, mais qui arrive malheureusement bien plus qu’on ne le pense.

Le syndrome du bébé secoué survient lorsqu’un adulte secoue un bébé par exaspération ou épuisement face à des pleurs qu’il ne supporte plus. En secouant le bébé à bout de bras, sa tête va pencher d’avant en arrière et son cerveau va venir cogner contre la boîte crânienne de façon rapide, violente et répétée.  Cela peut créer des lésions cérébrales graves, qui peuvent conduire à une handicap moteur et/ou cérébral voir même qui peuvent parfois être fatales.

Il peut aussi arriver qu’un adulte secoue un enfant suite à un malaise, en pensant « faire juste » pour le réveiller. Si cela t’arrive, appelle le 144 et ne le secoue surtout pas.

Certains bébés sont aussi parfois secoués lors de jeux inadaptés à leur âge (avant un an), comme par exemple faire sauter son enfant sur les genoux de façon énergique sans tenir la nuque.

Mais dans la plupart des cas, les bébés secoués le sont par une personne qui ne supporte plus les pleurs ou les cris.

Que faire si tu te sens à bout, nerveux-se, fatigué-e par les pleurs de ton bébé ?

  • Installe ton bébé en toute sécurité dans son lit
  • Quitte la chambre
  • Appelle une personne de confiance (ta famille, un-e ami-e, un-e voisin-e,…)
  • Téléphone à ton-ta sage-femme, l’infirmière petite enfance, le-la pédiatre ou amène ton enfant à l’hôpital

Mieux vaut laisser ton bébé hurler plusieurs minutes, le temps que tu te calmes, reprennes tes esprits ou qu’une personne qui puisse prendre le relai arrive. Le bébé n’en gardera aucune séquelle permanente et ça sera toujours moins pire que de le secouer.

Le SBS est recensé comme une des maltraitances infantiles les plus graves. La prévention est donc primordiale.

As-tu déjà entendu parler de la phobie d’impulsion ? C’est la peur obsédante de faire du mal à son bébé. Par exemple, cela peut se caractériser par la crainte de blesser son bébé, de le faire tomber, de l’agresser physiquement ou sexuellement. Nous consacrerons un article spécifiquement à ce thème mais surtout, ne t’inquiète pas et ne culpabilise pas si cela devait te traverser l’esprit. Cela arrive à la plupart des parents, autant les mères que les pères. Il y a une immense, gigantesque différence entre le penser et réellement le faire.

Courage, nous pensons à toi et comprenons que ce n’est pas facile, surtout lorsque les nuits sont courtes et que bébé pleure sont incessants.

L’émission 36,9° de la RTS y a consacré un épisode :

https://pages.rts.ch/emissions/36-9/9972000-bebes-secoues-un-drame-sans-fin.html

Julie

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La PMA pour les couples homosexuels

La PMA pour les couples homosexuels

Chez Parentalescence nous partons du principe que chaque Être Humain sur terre a le droit d’accéder à la parentalité, seul ou à deux. Pour nous, il n’y a pas de schéma familial idéal ou « juste », le plus important est l’amour apporté à son-ses enfant-s.

Rose et France nous offrent leur témoignage et leur parcours du combattant pour avoir le bonheur d’accueillir leur fils dans leur famille.

Rose (29 ans) et France (29 ans) sont en couple depuis bientôt 10 ans. Depuis toujours c’était clair entre elles que Rose porterait le bébé.

En 2017, dès le moment où toutes les deux étaient prêtes à fonder une famille, elles ont commencé à chercher une clinique hors de la Suisse, car actuellement, seul un couple hétérosexuel peut avoir recours à une insémination et/ou une fécondation in vitro en Suisse. Attention ! ces informations vont changer avec la votation du 26 septembre ! Le mariage pour tous a été accepté par le peuple Suisse ! Stay tuned 😉

Rose et France ont commencé leurs recherches sur internet, elles ne trouvaient aucun forum, aucune information sur des sites suisses et se sont donc tournées vers des sites français, beaucoup plus fournis.

Elles ont pris le temps de comparer les différentes cliniques proposées, que ce soit au niveau des conditions, du taux de réussite, du prix, etc.

Rose et France se sont tournées vers l’Espagne après avoir éliminé les cliniques danoises, moins pratiques pour s’y rendre et les cliniques belges, qui demandaient notamment des entretiens psychologiques assez poussés. Pour elles, elles n’avaient pas à prouver qu’elles étaient « capables » d’avoir un enfant (ce que les hétéros ne doivent pas faire !!!) et ne voulaient donc pas se soumettre à ce genre de tests.

On pourrait se dire « Aïe je ne parle pas l’espagnol ! » et bien ce n’est pas du tout une barrière, car le personnel parle entre une à quatre langues et donc très souvent le français. D’ailleurs les entretiens téléphoniques et les mails se font en français.

Rose et France ont finalement sélectionné la clinique Girexx (https://girexx.barcelona/fr/) à Barcelone.

Voici les différentes étapes de leur aventure :

  • Choisir la clinique
  • Trouver un-e gynécologue en Suisse qui était d’accord de les suivre
  • Appeler la clinique pour connaître le protocole
  • Créer un compte sur leur site
  • Faire les examens médicaux en Suisse (frottis, échographie vaginale, hystérosalpingographie, groupe sanguin, hormonologie, sérologie, etc.)
  • Envoyer les résultats à la clinique
  • La clinique informe quand il faut commencer les injections pour la stimulation ovarienne (1er jour des règles) et envoie l’ordonnance. Le personnel est très disponible par téléphone s’il y a un souci avec les injections par exemple.
  • 2-3 rendez-vous de contrôle chez le-la gynécologue en Suisse pour voir le développement des follicules (au 14ème jour). Attention ! les rendez-vous peuvent tomber sur n’importe quel jour de la semaine, vu que c’est en fonction des cycles. Il est important d’en parler avec le-la gynécologue avant pour être sûr qu’il-elle soit disponible (même un dimanche).
  • Envoyer les informations par mail à la clinique. Cette dernière répond dans l’heure et il y a deux possibilités :
    • Il faut encore faire une injection, puis le déclenchement de l’ovulation le lendemain et 36h après il faut être à la clinique.
    • Les follicules ne sont pas matures donc il faut encore faire 48h d’injections.
  • La clinique donne le feu vert pour le déclenchement. Il faut être 36h après en Espagne (trouver un vol, etc.). Le rendez-vous à la clinique est très rapide : arrivée, injection, départ !
  • 14 jours après l’insémination il y a deux options :
    • Soit les règles arrivent
    • Soit il faut faire un test de grossesse, puis une prise de sang chez le-la gynécologue
  • Si le test est positif : informer la clinique et à partir de là, le suivi se fait en Suisse et la grossesse est considérée comme « normale ». A la naissance, il faudra demander une attestation qui prouve que le bébé est né sous X du père.
  • Si le test est négatif : informer la clinique qui demandera si on souhaite recommence le traitement directement ou si on attend un ou plusieurs mois.

Après 4 inséminations négatives, la clinique propose une fécondation in vitro.

Dans le cas où il faut faire plusieurs inséminations, le personnel prend le temps pour les questions, il demande comment va la future maman, la partenaire etc.

Informations complémentaires sur la clinique Girexx :

  • Tout le processus est très encadré légalement.
  • Chaque patient a deux répondants, ce sont donc toujours les mêmes personnes à qui on a affaire.
  • Pour le choix des embryons, la clinique regarde les sérologies, le groupe sanguin et le physique de la mère qui porte et du-de la partenaire (pour être au plus proche).
  • Les informations suivantes sont données sur le donneur : couleur des yeux, des cheveux, de la peau, groupe sanguin et qualité du sperme.
  • Un donneur peut offrir son sperme pour 10 bébés maximum.
  • La clinique veille à ce que les autres enfants du même donneur ne soient pas trop proches géographiquement.
  • Si on souhaite un deuxième enfant, le donneur peut être le même que pour le premier (selon les délais ou réservation possible).
  • Dans le cas d’une deuxième grossesse, s’il n’y a pas de problèmes qui sont apparus entre temps, certains examens médicaux ne seront pas demandés une seconde fois.

En Espagne, le don de sperme est anonyme. Toutes les cliniques font signer un contrat de confidentialité au donneur. Le seul cas où la clinique peut rechercher le père, c’est si l’enfant a un grave problème de santé.

Le prix d’une insémination, sans les médicaments, sans les consultations gynécologiques, ni les trajets est d’environ 800 à 1500 euros. Pour une fécondation in vitro, le prix est d’environ 3000 à 4000 euros.

Rose et France ont accueilli leur merveilleux petit garçon en avril 2019. Actuellement, France fait les démarches pour adopter leur fils et être légalement sa maman. Elle nous parlera de son parcours semé d’embuches dans un prochain article !

Les conseils de Rose et France :

  • En parler avec son employeur avant de commencer pour avoir son « accord », car on ne sait jamais quand les rendez-vous tombent et il faut partir « à la der » pour aller faire les inséminations.
  • En parler aussi avec ses collègues pour pouvoir s’arranger avec les jours de congé, faire des échanges, etc.
  • Le soutien de l’entourage est très important ! Elles ont une belle solidarité autour d’elles et en sont reconnaissantes. Ce sera d’autant plus important si elles souhaitent avoir un deuxième enfant, car il faudra garder leur fils « au pied levé » !

Nous vous conseillons fortement d’acquérir l’ebook « La PMA – le guide » de Léa Cayrol sur le site : https://www.leaetcapucine.com/boutique

Tu peux aussi visiter le site Suisse des familles arc-en-ciel : https://www.regenbogenfamilien.ch/fr/rechtliche-situation-von-regenbogenfamilien/ 

Merci infiniment à Rose et France pour leur témoignage et le chouette moment d’échange passé ensemble ! Et bravo pour votre magnifique petit garçon !

Julie

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Témoignage d’une Maman solo

Témoignage d’une Maman solo

Nous te partageons le témoignage de M., 34 ans, vivant en Suisse, qui a fait le choix de vivre l’aventure de maman solo. Merci infiniment de nous avoir confié ton histoire !

Je suis maman d’un magnifique garçon de 11 mois né par insémination artificielle en Espagne. Je suis donc célibataire et élève mon fils seule. Cela a été un choix sans vraiment en être un. A l’aube de mes 30 ans, j’ai vécu une séparation et je n’ai pas retrouvé un compagnon avec qui fonder une famille. C’est au cours d’une discussion avec une amie que j’ai commencé à me renseigner sur la possibilité de faire un enfant avec un donneur. Après plusieurs recherches, j’ai opté pour une clinique dont les avis étaient positifs. J’ai été une première fois sur place pour me faire une idée plus concrète de la clinique. J’ai eu un rendez-vous avec une gynécologue qui m’a expliqué la procédure pour une insémination artificielle avec donneur. C’était en octobre 2019.

Durant le mois de janvier 2020, j’ai dû faire trois échographies avant de pouvoir prendre l’avion pour effectuer mon insémination en Espagne. Le 7 février 2020, je suis partie en avion et le 8 février, j’ai eu mon insémination. Deux semaines plus tard, j’apprenais que j’étais enceinte. La grossesse s’est très bien passée. L’accouchement s’est également très bien passé même si les premiers jours ont quand même été éprouvants et difficiles.

Ce qui a été le plus compliqué, c’était le retour à la maison et les premières semaines où il fallait être constamment disponible pour bébé. J’ai eu le soutien de quelques amies qui venaient régulièrement pour me permettre de me reposer et recharger mes batteries. J’ai aussi eu la chance d’avoir une mère très présente et aidante. Elle m’apportait des plats et prenait le relai quand j’en avais besoin. Mon fils adore sa grand-mère et passe beaucoup de temps avec elle.

Maintenant, j’ai trouvé un bon rythme même s’il y a des moments difficiles, comme les maladies ou encore l’adaptation à la crèche. Mais je crois que ces inquiétudes sont les mêmes que l’on soit seule ou en couple.

Je travaille 3 jours et demi par semaine. Il va trois jours à la crèche et ma mère le garde un jour. Pour l’organisation, je prépare les compotes et les purées le vendredi en fin de journée, quand ma mère est là. Souvent, elle va chercher les légumes à la ferme le jeudi matin.

J’ai fait le choix de travailler à 80% ce qui me permet d’avoir un jour et demi de congé dans la semaine pour pouvoir passer du temps avec mon bébé. Financièrement, cela demande quelques adaptations comme l’achat d’habits et de jouets d’occasion.

J’ai parfois peur de ne pas y arriver toute seule et il m’arrive de remettre en question mon choix car il faut pouvoir l’assumer. La plupart des personnes ont très bien réagi et réagissent très bien quand ils apprennent que mon fils a été conçu par insémination artificielle. Mais quand on fait un choix qui n’est pas dans la norme, on doit aussi faire face aux préjugés et aux critiques. On me souligne de temps en temps que mon fils souffrira tôt ou tard de ne pas connaître son géniteur. Je fais confiance à mon bébé et je me fais confiance. Il connaît son histoire, je serai là pour répondre à ses questions. Je fais et ferai du mieux que je peux pour qu’il s’épanouisse en grandissant. Malgré tout, une part de mystère et de doutes subsistera quant à ses éventuelles souffrances futures. Dans tous les cas, c’est un enfant qui a été profondément désiré et qui est très entouré et choyé.

Il emplit mon cœur de bonheur et de joie. Je suis profondément heureuse et comblée dans mon rôle de maman. 

Julie

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Association Supermamans

Association Supermamans

L’association SuperMamans est un réseau de bénévoles qui soutiennent des familles après l’arrivée de leur-s nouveau-x né-s en apportant un repas ainsi qu’un temps de discussion.

Les bénévoles sont appelées les « MamansCadeau ». C’est une personne qui a ou non des enfants, quel que soit son âge. Cette « MamanCadeau » offre un repas sain et prêt à être réchauffé à la nouvelle famille.

Elle peut aussi proposer une balade au parc, garder le-s autre-s enfant-s ou passer un petit moment à papoter avec la maman bichonnée.

La maman qui reçoit le repas ou le soutien s’appelle une « MamanABichonner ». Ce peut être une future maman, une nouvelle maman, une maman adoptante, une maman pour la première ou la xième fois. Elle accepte d’ouvrir sa porte à une personne inconnue venue pour la soutenir.

L’association œuvre dans toute la suisse romande. Des « MamansContact » s’occupent des différentes régions afin de mettre en lien les « MamansCadeau » et les « MamansABichonner ».

Le but de l’association est « d’apporter un peu de compagnie, un repas sain et gratuit et surtout, de soulager la famille dans les premiers temps de découverte et d’adaptation avec un nouveau-né. »

 

Je me suis moi-même inscrite en tant que « MamanCadeau ». Au début j’étais un peu réticente car je ne suis pas une grande fan de cuisine et je me suis donc dit que pour commencer je pourrais proposer mon soutien à travers des moments de partage, une balade ou autre.

Finalement, en recevant les premiers Doodle pour l’organisation des passages chez les « MamansABichonner », je me suis dit : « Lance-toi ! ». J’ai donc agendé deux passages chez deux mamans différentes. J’ai cuisiné 2 menus que je maîtrise avec mon fameux gâteau au chocolat 🙂

Lorsque j’ai amené ces repas à ces mamans, je me suis sentie utile et cela m’a fait plaisir de pouvoir les soulager d’un, voire deux repas (avec les restes), dans ces premiers moments où on ne trouve pas toujours le temps ni l’énergie de se faire à manger !

Je me réjouis déjà de pouvoir à nouveau apporter mon soutien 🙂

 

Si toi aussi tu souhaites bichonner des mamans ou si tu es enceinte et souhaite que des « MamansCadeau » viennent t’apporter un repas ou autre, inscris toi sur www.supermamans.ch

 

Julie

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