Nos coffrets à La Clinique de La Source

Nos coffrets à La Clinique de La Source

C’est avec beaucoup d’émotions que nous vous annonçons que nos mini-coffrets sont désormais en vente à la Clinique de La Source, à Lausanne.

Ayant toutes les deux accouché à la Clinique de La Source, nous sommes émotionnellement très attachées à ce lieu. Nous sommes donc très touchées de pouvoir collaborer avec leurs équipes et proposer nos mini-coffrets aux parents de demain.

Et nous sommes très fières que les parents de demain puissent se voir offrir un cadeau UTILE lors de la naissance de leur enfant. ????????

Tu pourras retrouver nos mini-coffrets « Allaitement », « Bébé » et « Cadeau de naissance » en vente au kiosque de la Véranda.

Donc pas de panique, si bébé arrive avec un peu d’avance ou si tu n’as pas d’idée pour le cadeau, on sera là pour que tu puisses quand même offrir quelque chose d’utile et qui répond aux besoins des parents et de bébé.

Merci à la Clinique de La Source pour leur confiance ! 

Julie

Yasmine

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Levée de fonds

Levée de fonds

Nous avons besoin de toi !

Parentalescence est la première plateforme d’accompagnement à la parentalité de Suisse Romande. C’est un projet qui nous tient énormément à coeur et qui, nous en sommes convaincues, peut concerner tous les parents, quelle que soit l’aventure vécue. 

Pour aider à réduire la charge mentale parentale, nous avons créé différents coffrets regroupant des produits indispensables aux premières étapes de la parentalité (séjour à la maternité, mise en place de l’allaitement, premiers soins à bébé, etc.). Pour le moment, nous auto-finançons la totalité de nos frais et c’est sans compter nos heures de travail à nous ????.

Afin de accompagner au mieux les parents et te proposer notre travail dans la meilleure des qualités, nous avons décidé de lancer une levée de fonds sur la plateforme WeMakeIt ! 

Les fonds reversés serviront à l’achat des produits afin de réaliser un stock et envoyer les coffrets dans les plus brefs délais, acheter de la papeterie (flyers, autocollants, cartes de visites, dépliants, etc.), améliorer la qualité de notre packaging, etc. 

Nous espérons ainsi continuer à développer Parentalescence et accompagner les familles au mieux dans leur aventure parentale. 

Nous avons vraiment besoin de toi pour récolter la somme nécessaire, car s’il manque 1 CHF par rapport à notre objectif final, nous n’obtenons rien ????.

Donc chaque contribution compte et quel que soit le montant que tu décides de nous donner, cela nous aide à atteindre l’objectif fixé. Chaque franc démontre ton soutien envers notre projet et nous prouve que tu crois en nous! 

Notre crowdfunding débute ce lundi 3 octobre à 19h. On espère pouvoir compter sur toi dès les premiers instants, car plus le financement démarre en trompe, plus il a de chances d’aboutir 😀 Et n’hésite pas à le partager avec le plus de monde possible, cela nous aide grandement aussi ! Voici le lien : https://wemakeit.com/projects/coffrets-parentalescence

D’avance, un immense merci pour ton soutien ! 

Julie

Yasmine

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Avoir un seul enfant ou plusieurs?

Avoir un seul enfant ou plusieurs?

On a tous des projets, des projections par rapport à notre vie future lorsqu’on est ado ou jeune adulte. On s’imagine marié-e, en couple, célibataire, en union libre, avec un enfant, plusieurs, pas d’enfant, une maison, un appart, une caravane, un chien, une chèvre, faire le tour du monde, aller vivre ailleurs, etc.

Mais la grande question qui revient souvent est celle des enfants : Combien ? Quand ? Rapprochés ?

Dans cet article, on a envie de vous partager nos deux histoires, nos deux visions .

Pour moi, Julie, je me suis toujours vue avec des enfants. Depuis petite, c’était une évidence, je serai maman ! J’ai toujours aimé jouer avec mes poupées, mes peluches, mes barbies et ai toujours été attirée par les plus jeunes enfants, pour m’en occuper etc. (les enfants d’amis, mes cousins, etc.)

J’avais un peu ce cliché en tête (depuis petite déjà) de la famille avec papa, maman, un garçon, une fille, une maison, un chien ^^
Les années ont avancé et je me voyais toujours avec deux enfants et de « préférence » d’abord un garçon.

Puis, vers mes 16 ans, j’ai rencontré une famille, qui est devenue ma deuxième famille, composée de 4 enfants. Je trouvais cela génial, avoir plusieurs enfants, plein de frères et sœurs pour eux, etc. Dès ce moment, je m’imaginais plutôt avec une grande famille.

En rencontrant mon mari, j’avais toujours ce profond désir d’enfant mais lui n’était pas autant « au taquet » que moi. Après quelques années de relations et notre mariage, on s’est dit que c’était le moment. Le chemin pour avoir notre fils a été un peu sinueux : nous avons dû faire une fécondation in vitro et cela a remis beaucoup de choses en question.

En effet, durant tout ce temps où cela ne fonctionnait pas, j’ai eu le temps de me poser une tonne de question, notamment pourquoi fait-on des enfants ? Pour nous ? Pour eux ? Pourquoi fonder une famille ? Puis-je vivre sans enfant ? Et j’en passe !
Mais petit à petit la question du nombre s’est aussi posée ! Souhaite-t-on toujours plusieurs enfants (pour mon mari c’était plutôt 2 que 4^^) ? Si on a 2 embryons, on les implante les 2 ?

Bref, notre fils est arrivé et je dois dire que depuis ce moment-là (et même un peu avant la naissance je pense), c’est très clair que nous n’aurons qu’un enfant. Pourquoi ? Alors que j’en voulais 4 il n’y a pas si longtemps ?
Tout d’abord car le parcours est quand même éprouvant. Bien sûr il est possible que cela fonctionne naturellement pour un deuxième mais mon côté parfois un peu pessimiste n’y croit pas trop. Même si nous ne sommes pas vieux, les années filent et nous avons envie d’être en forme pour nos enfants (du coup si cela prend de nouveau du temps, le 2ème aura des parents essoufflés et aigri ^^, je caricature bien entendu !). Et même si je sais qu’on peut aimer chacun de ses enfants avec la même force, au fond de moi j’ai peur que mon fils reste « spécial » à mes yeux et que ce ne sera pas pareil pour le deuxième. De plus, j’ai l’impression et je sais qu’il y a une part de vérité là-dedans, que je ne pourrai pas autant profiter des premiers instants avec le 2ème ou au contraire de « délaisser » mon premier.

En discutant avec mon mari, nous avons trouvé plus de points positifs à n’avoir qu’un enfant (financièrement, pour voyager, l’attention que l’on a pour lui, etc.) que de points négatifs. Bien entendu, tout ce que je vous partage là n’est que NOTRE ressenti, NOS choix, etc. !

Bien sûr que parfois nous nous posons quand même la question, parce que la société met une certaine pression sur les parents ne souhaitant qu’un enfant ! « Il va s’ennuyer », « Vous ne voulez pas lui offrir un petit frère ou une petite sœur ? » (comme si c’était un objet, un cadeau), « ça va faire un enfant roi, pourri gâté ! », « Mais socialement ça va être compliqué s’il n’est qu’avec des adultes non ? », j’en passe et des meilleures !
Forcément que je me pose la question, forcément que j’ai peur d’en faire un enfant roi, forcément que je me demande s’il s’ennuie en étant « seul », etc.

Mais je sais aussi qu’en se posant ce genre de questions, cela veut dire qu’on y est attentif-ve et que l’on essaie de faire au mieux .

Et n’oublions pas que quoique nous fassions, il y aura toujours quelqu’un pour critiquer ! Un enfant unique ça ne va pas, une grande fratrie ça ne va pas, trop rapprochés ça ne va pas, trop éloignés non plus, etc. !

Pour moi, Yasmine, j’ai toujours aussi su que je voulais des enfants. J’ai un petit frère de 8 ans de moins que moi et je me souviens aimer m’occuper de lui comme une « petite maman ». J’adorais aussi les poupées tout en ayant eu une éducation peu genrée et étant plutôt « garçon manqué » dans le choix de mes activités, vêtements, etc.
Je pense que j’avais vraiment cette volonté d’être mère depuis toute jeune. J’ai fait le choix d’exercer le métier d’éducatrice sociale, car j’aime être en présence d’enfants, j’aime leur faire découvrir leur environnement, leur transmettre des valeurs, blaguer, jouer avec eux, etc.

J’ai toujours voulu deux enfants. Le modèle « reconnu » par la société de l’aîné garçon et de la cadette fille me faisait envie mais sûrement parce que c’est ce qu’on voit partout (publicités, films, livres pour enfants, etc.). Puis lorsque j’ai rencontré mon mari, issu d’une fratrie de trois et entourés de proches tous avec trois enfants, j’ai commencé à idéaliser ce modèle familial à trois enfants.

Puis nous avons eu notre premier enfant, un garçon. Lorsqu’il a eu 1 an, nous avons fait le bilan de notre première année en tant que parent et avons constaté que, malgré toutes les difficultés endurées, nous formions une super équipe et que nous nous en sortions plutôt bien. Nous avons donc décidé que nous étions prêts à tenter un deuxième enfant. Nous les souhaitions rapprochés, car nous avons tous les deux de grands écarts d’âge avec nos frères et sœurs (8, 7 et 5 ans) et souhaitions autre chose pour nos enfants. Nous nous sommes également mis d’accord sur le fait que nous préférions que cela soit « dur » pour nous de gérer deux enfants en bas âge plutôt que notre fils aîné réagisse fort à l’arrivée d’un petit frère/petite sœur lorsqu’il aurait 3-4-5 ans (Nous avons suivi le postulat du « plus dur pour nous que pour lui »). Nous avons anticipé le fait que comme ils auraient moins de deux ans de différence, cela serait plus facile pour lui d’accepter l’arrivée de ce deuxième enfant.

Bref, je suis tombée enceinte le soir même ^^. Nous avons découvert qu’il s’agissait d’un deuxième petit garçon et j’ai été très heureuse de l’apprendre. Je trouvais génial pour notre aîné d’avoir un frère si proche en âge (21 mois de différence) et imaginait qu’ils grandiraient comme des jumeaux, des meilleurs amis, qu’ils feraient les 400 coups à l’adolescence ensemble et qu’ils seraient toujours là l’un pour l’autre. J’étais très fière de les imaginer devenir hommes ensemble. Le cliché du « choix du roi » était bien loin de mon esprit.
Et c’était également très pratique, d’un point de vue matériel, de ressortir toutes les affaires de notre aîné et de les installer pour notre cadet. J’étais émue à chaque fois que je ressortais un pyjama et que j’imaginais ce futur bébé dedans et je revivais les moments vécus avec mon aîné. De jolies émotions.

Cela fut magique pour moi de tout revivre, la grossesse, de préparer toutes ses petites affaires, de préparer mon accouchement et de retrouver l’équipe de professionnel-le-s qui m’avaient suivie (sage-femme, acupunctrice, gynécologue, osthéopathe, etc.). J’ai savouré chaque moment, car je savais que ça ne durait qu’un temps.

Après un accouchement magique, où j’ai eu un coup de foudre immédiat pour mon fils (je n’ai jamais eu de doute quant au fait de l’aimer moins que mon aîné durant ma grossesse), j’ai vécu un post-partum plus doux que le premier. J’étais mieux informée, mieux préparée et je savais à quoi m’attendre. Mon fils aîné a « peu » réagi à l’arrivée de son petit frère. Il a eu une phase où il ne voulait que son papa mais ça nous arrangeait bien dans un sens (vu que j’allaitais le petit) et je savais que ça ne durerait pas. Ils ont très vite commencé à nouer une complicité et sont aujourd’hui (à 2 et 4 ans), les meilleurs amis du monde. Ils se disputent très rarement et son toujours inquiets de savoir où est l’autre, comment va l‘autre, etc. C’est merveilleux de voir leur lien se tisser jour après jour et de savoir qu’ils seront là l’un pour l’autre quoiqu’il arrive et même sans nous.

Viens ensuite la question du troisième enfant. Mon mari est catégorique. Il n’en veut pas. Moi, je suis plus partagée, parfois j’ai envie parfois pas. A vrai dire, plus ils grandissent, moins j’en ai envie.
J’ai encore l’image de la famille idéale avec trois enfants en tête mais quand je réfléchis, je nous vois au complet. Un troisième enfant signifierait tout recommencer, remettre mon corps au travail, risquer plein de choses, mes deux premières grossesses et accouchements s’étant bien passés, j’aurais peur de « tenter le diable » sur un niveau physique et émotionnel. Et cela impliquerrait plein de changements, les garçons ont chacun leur chambre et un troisième signifierait qu’ils devraient partager une chambre, on devrait changer la voiture, renoncer à plusieurs voyages, projets professionnels, etc. Nous avons aussi envie d’être très disponibles pour nos fils et notre temps est compté donc un troisième enfant viendrait encore diviser le temps qu’on a à disposition pour nos enfants.

Pour l’instant, le choix de la raison l’emporte sur celui du coeur et cela restera sûrement ainsi mais qui sait ce que la vie nous réserve. On verra…

Julie & Yasmine

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Mes indispensables

Mes indispensables

Dans la rubrique « grossesse », nous avons fait un article sur les achats pour le nouveau-né (cf. article).
Je te propose ici une liste de mes articles « chouchous » depuis que j’ai mon fils.  

Chambre

  • Les draps housses trop chou de chez Verbaudet
  • Les gigoteuses pratiques et pas chères de chez C&A
  • Le matelas à langer Shnuggle légèrement incliné (idéal lorsque bébé a tendance à régurgiter en position couchée), en matière douce et facilement lavable
  • Le coussin d’allaitement DooMoo (n’oublie pas d’acheter une 2ème jolie housse pour quand tu laves la première)
  • Les solutions de rangement de la gamme Kallax chez Ikea
  • Le tapis de jeu SkipHop en mousse

Hygiène et santé

  • Les couches Rascal&Friends ou Keekoo (marque Suisse !) toutes douces, flexibles et super étanches

En balade

  • La poussette Bugaboo, j’ai pris la Fox et j’en suis enchantée ! Elle est très maniable, une des plus légères et va partout

Pour les accessoires :

  • Chancelière d’hiver performance
  • Coussin confort respirant
  • Les sièges auto de la marque Cybex
  • Le porte-bébé préformé Neo de Neobulle pour le début, puis ceux de la marque Tula
  • Le nid d’ange de Red Castle pour la nacelle
  • Les sacs étanches bambino mio pour mettre les habits ou les couches sales
  • Le pantalon de pluie (très utile aussi quand bébé va à quatre pattes)
  • La combinaison pas trop épaisse pour le siège auto

Repas

  • Les assiettes et bols qui se ventousent
  • La chaise haute Tripp trapp de chez Stokke

Pour les accessoires :

  • Set Newborn
  • Baby Set
  • Harnais
  • Les biberons en verre Mam

Été

  • La combinaison UV pour la piscine
  • La casquette UV
  • Les chaussons Slipstop

 

Comme il n’y a pas de juste ou de faux dans la parentalité, je (Yasmine) trouvais également important de te mettre mes “must have” de puériculture pour mes deux garçons.

Chambre:

  • Alèse/drap housse 2 en 1 de chez Vertbaudet, contre les pipis, vomis, etc.
  • Coussin d’allaitement Candide Multirelax, qui se transforme également en transat pour bébé.
  • Cocoonababy de Redcastle, permet de déplacer le nouveau-né durant sa sieste et de le poser sur la table à manger, sur le canapé, sur son lit, dans la salle de bain, etc. (attention à toujours surveiller pour éviter les chutes).
  • Un parc au salon pour mon 2e enfant, pour lui permettre de jouer en sécurité (du 1er donc ????) et me permettre d’aller aux WC sereinement, par exemple.
  • Solution de rangement de la gamme Trofast de chez Ikea
  • Babyphone DECT de Phillips Avent, pour profiter du jardin pendant la sieste.

Hygiène et santé:

  • Siège de bain Rotho design pour savonner sereinement le grand sans que le petit se noie ????
  • Pipettes de NaCl 20ml pour faire des lavages de nez efficaces.

En balade:

  • L’ancien chauffe-biberon Avent (le bleu, à acheter d’occasion donc), car il s’arrête automatiquement quand le biberon est à la bonne température.
  • Poussette Joie Pact Lite, peut-être emmenée dans la cabine de l’avion. Très maniable et le siège se couche à plat.
  • Nid d’ange Vertbaudet pour le maxi-cozy. Permet de sortir bébé de la voiture sans l’habiller pour juste aller faire le plein, acheter du pain, etc.
  • Adaptateurs maxi-cozy pour poussette, pour éviter de réveiller bébé qui s’est endormi dans la voiture en le déplaçant.
  • Pantalon et/ou combinaison de pluie de la Migros
  • Lunettes à soleil Izipizi
  • Mousqueton de poussette pour accrocher tes courses, achats, etc.
  • Sling “Je porte mon bébé”, pour porter un nouveau-né et pouvoir tout faire de ses deux mains
  • Combi pilote sans pieds pour pouvoir porter bébé en porte-bébé

Repas:

  • Transat et chaise haute Stokke Steps pour permettre au nouveau-né d’être présent à table avec la famille (plus le reste du kit pour évoluer en même temps que l’enfant grandit)
  • Thermos Avent pour préparer un biberon ou chauffer au bain-marie les purées.
  • Sac isotherme Skip Hop pour transporter biberons et purées en balade
  • Assiettes ventouse de EZ-PZ
  • Tasse d’apprentissage 100% anti-fuite Munchkin miracle 360°
  • Bavoir en silicone SkipHop

Nous ne sommes (malheureusement 🙂 ) pas sponsorisées par ces différentes marques, ce sont nos choix personnels et comme l’a dit Yasmine, il n’y a pas de juste ou de faux 🙂 Chacun-e fait en fonction de ses besoins, ses envies, son budget, etc. Si tu le souhaites, tu peux nous partager tes indispensables en commentaire ! 

 

Julie

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Ce que j’aurais aimé savoir – Témoignage de Vanessa

Ce que j’aurais aimé savoir – Témoignage de Vanessa

Vanessa nous a contactées suite à notre “appel à témoignages”. Je l’ai rencontrée lors d’un dîner où nous avons échangé sur les joies et les difficultés de la maternité. Suite à cela elle nous a proposé de rédiger son témoignage. Merci infiniment de nous avoir confié ton histoire !

Je m’appelle Vanessa et j’ai un petit garçon qui est né en avril 2019. Je n’arrive pas encore à croire que dans 3 mois il aura déjà 3 ans.

Je voulais apporter mon témoignage sur ce que j’aurais aimé savoir avant d’avoir un enfant.

Concernant la grossesse, je trouve avoir été très bien renseignée avec des lectures, internet, ma gynéco. J’ai eu de la chance d’avoir eu une grossesse géniale et magnifique et pour moi c’était comme un miracle étant donné que je n’étais pas censée pouvoir tomber enceinte naturellement. Par contre, je me suis vite rendu compte que tout le monde avait un avis sur tout. Limite les gens veulent que tu fasses comme eux. Cela est très pénible au bout d’un moment surtout si on ne demande pas de conseil.

Je n’ai pas du tout appréhendé mon accouchement car j’ai pu en parler ouvertement avec mes amies proches ainsi que ma sage-femme (Céline) que je remercie pour ses cours mais aussi pour la suite.

L’accouchement s’est plutôt bien passé mais suite à une infection, j’ai dû avoir une césarienne mais tout s’est bien passé dans le calme et dans le respect de nos choix, les futurs parents.

J’ai décidé de ne pas allaiter pour des raisons personnelles que je ne donnerai pas je trouve qu’il n’est pas nécessaire de se justifier. Car on doit à mon sens le faire trop souvent.

Bref, j’ai accouché un lundi soir et le jeudi j’ai commencé à me sentir pas au top. J’étais en pleurs dans mon lit en fin de journée. Je me suis dit que je devais être fatiguée et que trop de monde était venu à la maternité. Et là je me suis dit que j’aurais dû m’écouter et ne faire venir personne à la mat.

Nous sommes rentrés à la maison le samedi et là j’ai compris que je faisais un BABY BLUES…. Je l’ai très mal vécu car je ne pensais pas que cela m’arriverait au vu de mon caractère. Heureusement que Céline (ma sage-femme) était là et m’a donné de très bons conseils.

J’avais compris qu’en fait 8 femmes sur 10 avait un baby blues. Et quand les gens me demandaient comment je me sentais, je fus honnête et du coup les langues se sont déliées. Beaucoup de femmes que je côtoyais l’avaient aussi eu et j’en n’ai rien su. Du coup, il faut vraiment ne pas hésiter à en parler et surtout laisser les larmes sortir si ça doit sortir. Après 3 semaines, ça a fait le tour.

Par contre, je me suis vite rendu compte qu’il y avait un autre souci : la pression sociale autour de la maternité et le fait de devenir maman. C’est comme si on n’avait pas le droit de se plaindre, de ne pas être fatiguée, de ne pas en avoir marre, de ne pas regretter sa vie d’avant. Je m’explique, j’aime mon fils plus que tout au monde, je donnerais ma vie pour lui. Mais par contre, je n’ai quasi pas de temps pour moi, rien que pour moi, car mon compagnon a un travail qui l’oblige à être souvent absent. Donc oui, il y a des jours c’est dur même très dur… Je ne compte plus les fois où j’ai pleuré à chaudes larmes dans ma douche ou même devant mon fils. Et direct ensuite culpabilisé…. Franchement j’aurais aimé avoir plus d’informations sur cela. Car pendant la grossesse on est super bien suivie. Dès qu’on accouche toute l’attention est portée sur le bébé et la maman et quasi oubliée. Ça n’est pas toujours facile à vivre. Le bébé est très bien suivi mais rien pour la maman. Et je pense qu’il est important et nécessaire qu’on n’oublie pas la santé mentale et physique de la maman.

Donc je le dis haut et fort, la mère parfaite n’existe pas et il est humain de craquer par moment. Ça vaut aussi pour les papas car il y a aussi des papas dans la même situation. On fait du mieux qu’on peut. Et surtout un jour après l’autre comme on dit.

J’espère que mon témoignage permettra à d’autres parents de se sentir moins seuls et de relativiser.

Vanessa

 

Julie

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