Les centres de Procréation Médicalement Assistée en Suisse romande

Les centres de Procréation Médicalement Assistée en Suisse romande

Passer par un parcours de PMA n’est pas anodin et il est important d’être bien entouré-e-s. Nous te-vous conseillons de prendre le temps de vous informer sur les différents centres, voire même d’aller les visiter afin de voir où vous vous sentirez le mieux.

VAUD :

  • Centre de procréation médicalement assistée (CPMA)
    Rue de la Vigie 5
    1003 Lausanne
    Tel.  +41 (0) 21 321 15 81

Site web : http://www.cpma.ch

  • Unité de Médecine de la Reproduction (UMR)
    Maternité, Ave. Pierre-Decker 2
    1011 Lausanne
    Tel.  +41 (0) 21 314 35 00

Site web : http://www.chuv.ch/fertilite

FRIBOURG :

  • Centre de Procréation médicalement assistée
    HFR Freiburg – Kantonsspital
    1708 Freiburg
    Tel. +41 (0) 26 426 73 60

Site web : https://h-fr.ch/nos-specialites/nos-specialites-medicales/gynecologie-et-obstetrique/infertilite-et-procreation-medicalement-assistee-pma

GENÈVE :

  • Centre Clinique des Grangettes / babyImpulse SA
    Chemin des Grangettes 7
    1224 Chène-Bougeries
    Tel. +41 (0) 22 305 07 10

Site web : https://babyimpulse.ch

  • Centre de Procréation Médicalement Assistée de la Clinique Générale Beaulieu
    Chemin Beau-Soleil 20
    1206 Genève
    Tel. +41 (0) 22 839 57 255

Sites web : https://www.beaulieu.ch/nos-specialites/procreation-medicalement-assistee/ https://www.fertigeneve.ch/

  • Unité de médecine de la Reproduction et endocrinologie gynécologique
    Département de gynécologie et d’obstétrique
    Hôpitaux Universitaires de Genève
    Boulevard de la Cluse 30
    1211 Genève
    Tel. +41 (0) 22  372 43 04

Site web : https://www.hug-ge.ch/medecine-reproduction-endocrinologie-gynecologique

Personnellement, nous sommes allés au CHUV car mon gynécologue nous a envoyés là-bas. Nous ne savions même pas qu’il existait un autre centre à Lausanne. Je pense que sinon nous aurions aussi demandé une consultation là-bas pour voir où nous nous sentions le mieux.

Nous avons néanmoins été très bien suivis au CHUV par l’équipe du Dr Nicolas Vulliemoz. Après il ne faut pas oublier que c’est un hôpital universitaire, que l’on rencontre souvent des assistants et surtout on n’est pas à chaque fois reçu par le-la même gynécologue pour les contrôles.

Ce qui m’a aussi manqué, et que j’ai l’impression qu’il y a plus au centre de PMA du Flon, c’est le côté « prise en charge globale ». Je pense par exemple à un groupe de parole avec d’autres parents, pour favoriser un échange d’expériences. Cela existait peut-être mais ne nous a pas été proposé.

Au CHUV nous avons tout de même eu une consultation avec une psychologue mais cela ne nous a pas satisfait. Nous avons ressenti un manque de professionnalisme, nous avions l’impression que la thérapeute n’était pas au courant de notre dossier (elle ne savait même pas que nous avions commencé le traitement). De plus, nous avions l’impression qu’elle ne voulait que parler du « problème » qui faisait que cela ne marchait pas et cela en devenait blessant. Personnellement, cela ne nous a rien apporté, à part nous rassurer sur le fait que d’un point de vue professionnel nous semblions être unis et bien armés pour vivre cette aventure.

Julie

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Le corps de la femme en post-partum

Le corps de la femme en post-partum

Ton terme approche et ton accouchement est imminent ? Ta valise de maternité est prête, la chambre de bébé aussi et tu n’attends que le jour J ? Parfait, mais toi es-tu prête pour l’après, pour le fameux post-partum, pour ton quatrième trimestre ? En effet, on parle beaucoup de la grossesse et de l’accouchement mais on parle peu de ce qu’il se passe après, comme si tout était focalisé sur le bébé. Ici, nous voulons te consacrer une place spéciale pour prendre soin au mieux de cette période si charnière, si intense et si importante dans la vie de parent.

Voici donc une liste, encore une fois non-exhaustive, des différents changements physiques qui peuvent survenir après ton accouchement :

  • Après la naissance de ton bébé, tu pourras potentiellement garder un ventre rond le temps que ton utérus rétrécisse et reprenne sa taille originale. Cela peut prendre plusieurs jours ou semaines suivant les femmes. Bon Emily Ratajowski a récupéré ses abdos après 2 heures mais on ne fait pas toutes partie de la même league ????. L’important ici est de dire que quoiqu’il arrive à ton ventre, c’est ok ! 2 heures pour retrouver la ligne ou jamais, tout est ok !
  • La peau de ton ventre, quand il va rétrécir, va aussi peut-être se plisser. La pauvre, elle a mis 9 mois à se tendre et tout à coup, le ventre se dégonfle en quelques jours ou semaines. Des petits plis peuvent donc apparaître…
  • Tu auras peut-être des vergetures qui sont apparues durant ta grossesse ou alors tu n’en as pas mais elles peuvent encore apparaître après ton accouchement. En effet, une perte de poids rapide peut aussi faire craqueler la peau. Donc pense à continuer d’hydrater ta peau encore quelques semaines après l’accouchement. Et même si les vergetures peuvent te sembler impressionnantes, elles vont rétrécir, s’affiner, blanchir, etc. Donc, on ne cessera jamais de le répéter chez Patentalescence, mais c’est OK !
  • L’apparence de ta vulve va aussi probablement changer. Elle sera peut-être un peu gonflée et tes lèvres peuvent changer d’aspect également. Les choses vont sûrement revenir à la normale avec le temps…ou pas ???? et c’est OK !
  • Probablement, qu’en fin de grossesse, tu auras accumulé de l’eau dans ton corps et tu auras des petits pieds de cochon ????, cela prend aussi beaucoup de temps à se stabiliser et à s’éliminer donc patience ! Tu auras très probablement des sueurs nocturnes qui permettront d’éliminer cette accumulation d’eau.
  • Avec le passage de bébé dans ton vagin, il-elle aura mis ton périnée à rude épreuve, il aura donc besoin de temps pour se remuscler (via une rééducation avec des professionnel-le-s). Durant ce laps de temps, comme il sera affaibli, tu seras peut-être confrontée à de l’incontinence urinaire et/ou anale (selles et/ou fuites de gaz). Cela peut être vécu comme invalidant sur plusieurs champs (vie sociale, vie professionnelle, sorties, relations intimes, etc.) mais sache qu’il y a des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans ce domaine donc n’hésite pas à en parler à ton-ta sage-femme et/ou ton-ta gynécologue (ils-elles ont l’habitude, car c’est courant). Ils-elles sauront te prendre en charge pour améliorer ta situation.
  • Tu entends parler partout des slips filet à porter à la maternité et tu te demandes à quoi ça va te servir ? Dès la délivrance (sortie du placenta), tu vas commencer à saigner ???? pendant plusieurs semaines pour éliminer tous les tissus de l’utérus dont ton corps n’a plus besoin. C’est un peu comme de longues règles mais ça s’appelle des lochies. Il te faudra donc mettre une grosse (très grosse) serviette hygiénique et le fameux slip filet pour retenir le tout. Il est important que tu surveilles l’apparence de tes lochies, leur régularité (tu ne dois pas commencer à saigner plus après 1 semaine sinon direction les urgences, c’est qu’il reste probablement un morceau de placenta en toi), l’odeur (presque sans odeur), la couleur (rouge vif puis brun après quelques semaines), etc. Au moindre doute, questionne les professionnel-le-s !
  • Ta poitrine a déjà probablement augmenté durant ta grossesse mais, si tu allaites, elle va encore tripler de volume avec la montée de lait. En effet, après l’accouchement, tu vas nourrir ton bébé au sein et il en sortira du colostrum (premier lait du nouveau-né) puis après quelques jours (2 ou 3 généralement), tu vas avoir la fameuse montée de lait et commencer à produire du lait maternel. Tu vas probablement sentir une sorte de chaleur qui se diffuse dans tes seins et qu’ils se durcissent d’un coup. Au début, cela peut paraître impressionnant, douloureux, inconfortable mais, promis, avec le temps cela se stabilise (mais l’allaitement mérite un article à lui tout seul donc stay tuned). Si cela te tient à cœur entoure-toi de professionnel-le-s bienveillant-e-s pour mettre toutes les chances de ton côté.
  • Pendant les premiers jours de ton post-partum, ton utérus va peu à peu rétrécir pour reprendre, au bout de quelques semaines, sa taille originale. Mais cela va se faire au moyen de contractions appelée les tranchées qui ressemblent à des douleurs de règles. Elles peuvent être plus fortes et douloureuses si ce n’est pas ta première grossesse et surtout si tu allaites.
  • Suite à l’effort de la poussée lors de l’accouchement, tu auras peut-être forcé sur ton plancher pelvien et des hémorroïdes (sorte de veine gonflée qui ressort de ton anus) temporaires peuvent donc apparaître. Pour te soulager, tu peux prendre des bains de siège, appliquer des lingettes humides, t’asseoir sur une bouée, etc. Il y a plein d’astuces de grand-mère efficaces.
  • Après l’accouchement, il y une étape cruciale à passer : celle d’aller à la selle. Cela peut être vécu comme une étape stressante et cela peut en bloquer plus d’une. Ton corps et ton intestin doivent se remettre en place et cela peut donc prendre plusieurs jours. Pour éviter une constipation : pense à beaucoup boire, à te munir d’un petit tabouret pour surélever tes pieds et demande conseil aux professionnel-le-s qui t’entourent. En ce qui concerne les urines, cela peut aussi être sensible, surtout si tu as une déchirure, une épisiotomie et/ou des points de suture. Aujourd’hui, il commence à y avoir des bouteilles permettant de projeter de l’eau sur la vulve pendant que tu urines pour soulager la douleur (voir Frida ????????, BlissVanity ???????? ou Mambox ????????pour plus d’infos).
  • Si tu fais partie de celles qui retrouvent leur ventre d’origine en quelques jours (ne t’inquiète pas, on t’aime quand même ????), tu auras peut-être quand même de la peine à mettre tes jeans d’avant grossesse. Pourquoi donc ? Ton bassin a dû, lui aussi, s’ouvrir pour laisser passer ton bébé et il lui faudra quelques jours ou semaines pour reprendre sa place d’origine. Il existe des techniques de resserrage du bassin (notamment le rebozo) à l’aide de grands draps ou écharpe pratiquées par des sages-femmes ou thérapeutes, renseigne-toi !
  • Tu auras peut-être donné naissance à ton-tes bébé-s via une césarienne et as donc une nouvelle cicatrice sur ton corps. Celle-ci va, au fil du temps, s’éclaircir, s’affiner, et s’aplatir donc, autorise toi à être indulgente avec ton corps et avec toi-même. Pour favoriser cela, tu peux masser ta cicatrice avec une crème ou une huile (demande à un-e profesionnel-le de la santé laquelle utiliser) pour éviter de créer des adhérences entre les différentes couches de tissus et les cicatrices à l’intérieur de toi (et ainsi favoriser un accouchement voie basse lors d’un futur accouchement).
  • Quelques temps après ton accouchement (jours, semaines, mois ou années : libre à toi !), tu auras peut-être envie de reprendre une vie sexuelle avec ton-ta partenaire. Sache qu’après un accouchement, tu peux ressentir une sécheresse vaginale, donc munis-toi d’un lubrifiant pour favoriser au mieux ce retour à une vie intime.
  • Etc.

Peut-être que de tous ces changements, tu n’en vivras que quelques-uns et ce de façon douce et tolérante. Ou alors tu en cumuleras plein et tu t’en ficheras. En revanche, si tu vis ces changements difficilement (que tu coches une case ou toutes, peu importe, tu es légitime !), sache que tes émotions sont fondées, courantes et qu’il existe plein de solutions pour t’accompagner au mieux dans la découverte, la compréhension et l’acceptation de ton nouveau corps (psychologue, professionnel-le de la santé, ami-e-s, partenaire, famille, etc.). N’hésite donc pas à exprimer tes émotions, à questionner et à consulter si nécessaire.

Le but de cette liste n’est pas de t’effrayer (si, si je te jure ????) mais plutôt de t’avertir de ce qui peut arriver durant le post-partum et ainsi normaliser et briser tous les non-dits qu’il y a autour. Nous sommes convaincues qu’en étant informé-e-s, les choses auxquelles nous sommes confronté-e-s sont mieux appréhendées et mieux “encaissées”. Dans la définition du mot post-partum, il est dit qu’il prend fin 6 semaines après l’accouchement alors que certaines études montrent que la femme retrouve son taux d’hormones normal après plus ou moins 2 ans (surtout si tu allaites), donc soyons indulgente-s avec nous-mêmes, nos corps et laissons-nous du temps et prenons ce temps de récupération. Tu l’as bien mérité !

J’espère donc que tu garderas cette liste dans un coin de ta tête et que tu te diras “c’est ok, ça fait partie du jeu, mon corps est incroyable d’avoir créé un être humain et je déchire” quand tu te regarderas dans le miroir pour la première fois après ton accouchement ! En tout cas, c’est ce que nous on te dirais, si on était avec toi ???? !

Yasmine

P.S.: C’est important que ton-ta partenaire lise aussi cet article pour qu’il-elle soit au courant de ce que tu pourrais potentiellement traverser durant ton post partum et ainsi pouvoir t’accompagner, te soutenir et te rassurer au mieux. Je dis ça je dis rien, hein ???? !

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Mon test est positif, que faire ?

Mon test est positif, que faire ?

Ça y est ! Une deuxième barre est apparue sur ton test de grossesse : tu es enceinte ???? !

Cris de joie, larmes, béatitude, panique, etc. Tu traverses tout un tas d’émotions, ce sont les montagnes russes dans ton corps et dans ta tête (et ce n’est que le début, parole d’amie…). Une fois le choc passé, tu te dis : “OK, et maintenant, je fais quoi ?”.

Appelle ton-ta gynéco pour lui annoncer que tu as fait un test urinaire et qu’il est positif. Il-elle te recommandera de venir à son cabinet pour faire une prise de sang pour confirmer la grossesse.

Nous te conseillons de lui demander si tu es immunisée contre la toxoplasmose et le cytomégalovirus.

La toxoplasmose est une infection transmise à la mère par un parasite pouvant être présent dans les excréments d’animaux et dans les aliments crus (charcuterie, fromage non pasteurisés, sushis, etc.), mal cuits (viande saignante, etc.) et/ou mal lavés (fruits et légumes, etc.) qui, si elle est transmise au fœtus peut avoir des conséquences sur son développement. Si tu n’es pas immunisée, tu vas donc devoir faire attention aux éléments ci-dessus. Le site Milupa propose une liste d’aliments “déconseillés” pendant la grossesse.

Le cytomégalovirus (CMV) est un virus bénin chez l’adulte qui peut cependant avoir des répercussions dramatiques s’il est attrapé par une femme enceinte. En effet, ce virus peut laisser des séquelles permanentes au fœtus. Il est transmis par les sécrétions humaines (larmes, salive, urine, etc.) et est surtout présent chez les petits enfants (attention donc si tu as déjà des enfants ou si tu es professionnelle de la petite enfance). Tu peux donc avoir attrapé le CMV avant ta grossesse, que ça soit passé inaperçu et sans conséquences. Tu seras donc à priori immunisée contre cette maladie. Le cas échéant, tu devras, par exemple, faire attention à ne pas manger avec la cuillère de ton aîné.

Pour des informations plus scientifiques ???? sur le sujet, réfère-toi à ton-ta gynécologue ou alors sur les sites spécialisés.

Une fois ta grossesse confirmée, voici ce que nous te conseillons de faire :

  • Arrête de fumer, de boire de l’alcool et/ou de prendre des drogues (à voir avec ton-ta gynécologue ce qu’il-elle te suggère)
  • En cas de prise de médicaments, informe ton-ta gynécologue ou ton-ta médecin de famille de ta grossesse pour qu’il-elle évalue la compatibilité de leur prise avec une grossesse.
  • Commencer à prendre des acides foliques et vitamines de grossesse (demande une ordonnance à ton-ta gynécologue).
  • Pense à faire une photo de toi/vous/de ton ventre ce jour-là, ça fera un joli souvenir.
  • Dit à un-e ami-e de confiance que tu es enceinte, dès le début, pour avoir du soutien, une écoute, un endroit où poser TOUTES tes questions et pour pouvoir partager tes joies, tes peines, tes peurs, etc.
  • Pense à la façon dont tu veux annoncer cette nouvelle à ton-ta partenaire : de façon spontanée, sans chichi, en grande pompe, directement, de façon préparée, etc.

Et c’est parti pour la grande aventure !

Yasmine

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Contracter une assurance maternité

Contracter une assurance maternité

Tu projettes d’avoir un enfant ? Félicitations et bienvenue dans ta parentalescence  ???? !

Même si l’accouchement te paraît encore très loin, il faut déjà penser à certaines petites choses, dont ton assurance complémentaire ! En possèdes-tu une ? Es-tu en division privée ? demi-privée ?

Si nous te posons toutes ces questions, c’est qu’en fonction de l’endroit où tu souhaites accoucher, il te faudra un certain type d’assurance. Par exemple, si tu souhaites mettre au monde ton-tes enfant-s en clinique, tu auras besoin d’une assurance demi-privée ou privée. Tu peux bien entendu bénéficier de la clinique sans, mais tu devras alors payer toi-même ton séjour, ainsi que les honoraires de ton-ta gynécologue et du-de la pédiatre.

Concernant les maisons de naissance et les accouchements à domicile, il existe aussi des assurances complémentaires qui prennent une partie des coûts en charge. Renseigne-toi bien !

Attention ! Tu dois contracter ce genre d’assurance avant d’être enceinte. Regarde bien à partir de quand elle est effective car les assurances complémentaires connaissent un délai d’attente. C’est-à-dire que tu dois être assurée depuis neuf ou douze mois minimum (voire deux ans dans certaines caisses) au moment de la naissance de ton-tes enfant-s.

N’hésite pas à faire appel à un courtier en assurance indépendant (qui n’est pas affilié à une assurance en particulier), ainsi il pourra te faire un comparatif des différentes prestations de chaque caisse.

Parles-en aussi à ton-ta gynécologue, car c’est lui-elle qui sera le-la plus à même de t’orienter vers la maternité la plus adéquate pour ton accouchement.

Personnellement, j’ai accouché à la Clinique de la Source à Lausanne car je souhaitais que mon gynécologue soit présent lors de mon accouchement et qu’il n’accouchait pas en hôpital public. De plus, je trouvais le cadre et la prise en charge plus personnalisés et intimistes. Les chambres accueillent au maximum deux mamans. Il y a plus de personnel et un service hôtelier très agréable J Les cliniques proposent souvent des cours ou consultations avant et après l’accouchement. Certaines sont prises en charges dans les prestations de bases et certaines sont payantes. A la Clinique de la Source, j’ai entre autres reçu un bon pour un massage à l’hôtel Royal Savoy, ainsi qu’un bon pour aller au théâtre de Vidy (avec garde d’enfant possible).

Par contre, il faut savoir que tu ne peux pas accoucher en clinique avant 35 semaines d’aménorrhée et que même si elles sont de mieux en mieux équipées, il n’y a pas de service de néonatologie dans le cas où ton-tes bébé-s a/ont un souci à la naissance nécessitant une prise en charge particulière.

De mon côté, même si j’ai dû payer mon accouchement car mon assurance ne prenait pas en charge la maternité, je ne regrette pas mon choix et le referais aveuglément ! J’ai apprécié pouvoir rester 5 jours à la maternité, dans un environnement calme, avec des sages-femmes adorables et de délicieux repas tout au long du séjour !

Julie

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Les visites à la maternité : pour ou contre ?

Les visites à la maternité : pour ou contre ?

Voilà, tu as choisi le lieu où tu souhaites accoucher. Mais as-tu pensé aux visites lors de ton séjour ?

Lorsque l’on est enceinte soit on se dit « trop chouette, j’ai envie de voir plein de monde et qu’ils fassent la connaissance de mon-mes bébé-s » ou au contraire « je veux rester seule ou avec mon-ma partenaire ! ». Bien entendu les deux sont ok !

Si vous n’y avez pas encore songé, je te propose de vous poser et d’imaginer un peu ce moment et réfléchir à comment vous avez envie de le vivre. N’oubliez pas que votre souhait actuel peut encore changer jusqu’à l’accouchement et même au fil des jours. Écoutez-vous !

J’ai envie de te partager mon expérience et les réflexions que j’ai eues par rapport à ce sujet lors de ma grossesse.

Je me suis d’abord dit que si j’acceptais les visites à la maternité, les gens risquaient de rester moins longtemps et au moins je serais tranquille à la maison. Puis j’ai réfléchi, et j’ai surtout une amie qui m’a mise en garde sur le fait qu’à la maternité j’aurais peut-être envie d’être tranquille et surtout qu’il fallait que j’en discute avec mon mari et qu’on essaye d’imaginer ce qu’on avait vraiment envie pour ces premiers moments.
Nous en avons donc parlé et finalement nous avons décidé que seules nos familles viendraient à la maternité. Ainsi, nous pourrions profiter les trois, je pourrais (peut-être J) me reposer un peu. Pour cela, nous avons décidé d’écrire un message très clair à nos amis en leur expliquant que nous ne souhaitions pas de visites à la maternité, afin que je n’aie pas de visiteurs surprise (ce sont souvent les personnes dont on s’attend le moins qui viennent !). Cela nous a donc permis de rentrer tranquillement à la maison et dire gentiment aux gens quand ils pouvaient passer. Certains amis n’ont vu notre fils qu’après 4-5 semaines et pour nous c’était ok ! C’était le temps qu’il nous fallait pour prendre nos marques, trouver un semblant de rythme et pouvoir profiter de nos visites.

Je me suis aussi toujours laissée le droit de dire non et d’annuler à la dernière si j’étais fatiguée ou que je n’avais pas envie de visite.

Je pense que dans tous ces moments c’est très important de s’écouter, écouter son-ses bébé-s et de ne pas avoir peur de blesser les gens. Ma devise : les gens qui ne comprennent pas, ne sont pas de vrais amis ! C’est dur mais juste ????.

Julie

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