Comment savoir quand aura lieu ton ovulation ?

Comment savoir quand aura lieu ton ovulation ?

Concevoir un enfant est surtout une question de bon moment, étant donné qu’il y a qu’un seul moment dans le mois où tu ovules. Pour maximiser tes chances de tomber enceinte, connaître le moment de ton ovulation, de ta période de fertilité, est donc déterminant pour la conception.

Il existe des calculateurs d’ovulation. Tu dois juste indiquer la date du premier jour de tes dernières règles et la durée de ton cycle. Mais attention, il t’indiquera une date selon un schéma général. Cette méthode ne peut donc pas être considérée comme 100% fiable comme moyen de contraception.

« Qu’est-ce que l’ovulation? Quand se produit-elle?

L’ovulation est le moment où l’ovule à maturité se détache de l’ovaire et est recueilli par la trompe de Fallope. À ce moment, la femme est fertile et peut devenir enceinte.

L’ovulation se produit en général au milieu du cycle, c’est-à-dire 14 jours avant le début des règles suivantes. Le moment de l’ovulation peut varier sous l’effet de variations hormonales, du stress ou de changements climatiques. »

« Quand se situe la période fertile?

La période fertile chez la femme se situe au moment de l’ovulation et dure environ 6 jours. Elle commence 3 à 5 jours avant l’ovulation et se termine 12 à 24 heures après. Les chances de devenir enceinte sont maximales le jour même de l’ovulation. »

« Comment calculer ton ovulation en cas de cycles irréguliers?

La durée du cycle varie d’une femme à l’autre. Quand elle est très variable, le calculateur d’ovulation ne peut pas donner d’indication exacte mais il peut néanmoins aider à mieux cerner la période fertile. »

« Comment calculer ton ovulation en l’absence de règles?

Une maladie, le stress, l’arrêt de la pilule mais aussi l’allaitement après la grossesse peuvent entraîner la disparition des règles. Cela ne signifie pas forcément qu’il n’y a pas d’ovulation pendant le cycle en cours ni qu’il n’y en aura pas pendant le cycle suivant. » Même sans règles, tu peux ovuler et tomber enceinte. Tu n’es donc pas à l’abri d’une grossesse si tu ne te protèges pas.

Si tu désires avoir un enfant mais ne peux pas déterminer toi-même la durée de tes cycles ou si tu n’as pas de règles, nous te conseillons de consulter ton-ta gynécologue. Une échographie et des analyses de sang permettent de reconnaître précisément le moment de l’ovulation. Tu sauras donc quel est le moment pour essayer de concevoir un bébé!

Voilà, tu sais tout sur l’ovulation et il ne te reste donc plus qu’à te mettre aux travaux pratiques avec ton-ta partenaire! Bonne chance ????

 

https://www.hirslanden.ch/fr/corporate/themes-en-ligne-de-mire/hirslanden-baby/desir-d-enfant.html

Yasmine

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Que faire avec ton placenta ?

Que faire avec ton placenta ?

Juste après avoir accouché, dans les premiers instants de ta rencontre avec ton enfant, tu devras encore accoucher de ton placenta. On appelle cette étape de l’accouchement : la délivrance.

Depuis que les femmes accouchent en hôpital, il a été pris comme habitude de jeter le placenta dans la poubelle des déchets organiques et basta !

Mais en fait, il existe une multitude de choses que tu peux faire, si tu souhaites récupérer ton placenta et le ramener à la maison. Prends le temps de réfléchir à ce que tu souhaites, indique le dans ton projet de naissance et informe les professionnel-le-s qui t’accompagnent. Personne ne peut te refuser de récupérer ton placenta, après tout il t’appartient !

Voici une liste non-exhaustive des différentes utilisations possibles de ton placenta :

  • Déshydratation et encapsulation sous forme de gélules (à consommer durant ton post-partum)
  • Empruntes placentaires (réaliser une oeuvre d’art à partir de ton placenta)
  • Membranes déshydratées
  • Baume de placenta au beurre de karité
  • Teinture-mère de placenta (très longue conservation, peut donc être utile durant sa propre ménopause)
  • Chocolat à base de poudre de placenta
  • Talisman ou bijou de placenta déshydraté
  • Placenta Blessing (rituel, mise en terre, etc.)
  • Le consommer cru durant les premiers jours de ton post-partum (en smoothie ou en gélule par exemple)

En consommant ton placenta, tu peux aider à :

  • augmenter de la production du lait maternel
  • réduire les risques de dépression post-partum ou baby-blues
  • reconstituer des nutriments essentiels (fer, vitamines B6, acides aminés et gras essentiels)
  • réduire les lochies après l’accouchement
  • aider l’utérus à retrouver sa taille initiale
  • réguler tes hormones en apportant des hormones essentielles en post-partum
  • regagner de l’énergie
  • réduire une carence en fer

Après la délivrance, si tu émets le souhait de récupérer ton placenta, il doit être mis au frais au plus vite par l’équipe des sages-femmes (max dans les 3h qui suivent). Il faut contacter dans les 8h qui suivent l’accouchement le-la sage-femme ou le-la doula chois-e au préalable afin de l’avertir de ton accouchement et organiser la récupération de ton placenta. Les transformations que tu auras choisies te seront livrées entre 3 et 6 jours après.

Les contres-indications à la transformation placentaire sont :

  • mauvaise conservation après la délivrance
  • infection du liquide amniotique
  • HIV / Hépatite
  • prise de certains médicaments
  • placenta devant être envoyé en laboratoire pour examens
  • problème durant la naissance, rendant la récupération impossible
  • consommation de drogue/tabagisme important

Dans la nature, 98% des mammifères consomment directement leur placenta après avoir donné naissance à leurs petits. Cette pratique subsiste également dans de nombreuses cultures ancestrales mais s’est totalement perdue dans notre société occidentale avec la médicalisation des accouchements. Pourquoi ne pas revenir à nos racines et à nos anciennes façons de faire ?

Cependant, sens-toi également libre de t’en débarrasser si c’est ce qui te convient le mieux. L’important est de savoir ce qui existe et de décider en connaissance de cause. On ne le dira jamais assez mais LE SAVOIR C’EST LE POUVOIR !

 

Informations tirées du site doula-haptonomie.ch et linstantmaternel.ch dont la créatrice Nathalie est doula et spécialiste en transformation placentaire

Yasmine

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La montée de lait

La montée de lait

Que tu aies décidé d’allaiter ou non, il y a une étape incontournable que tu vas vivre lors de ton post-partum: celle de la montée de lait!

« Trois à cinq jours après l’accouchement, les modifications hormonales dans ton corps entraînent la fabrication de lait par les glandes mammaires. C’est ce qu’on appelle la montée de lait : tes seins sont alors plus tendus et gonflés. »

Tu ne peux pas la louper, tout à coup, tu ressens une vague de chaleur dans tes seins et ils triplent de volume! Tu peux même avoir des veines bleues apparentes et les seins durs comme du béton. De prime abord, cela peut paraître impressionnant lorsque tu te verras pour la première fois dans le miroir.

« La production de lait commence dès la grossesse. Cependant au départ est sécrété un “pré-lait” appelé colostrum. Ce liquide épais et jaune est très riche et nutritif. Il est produit en petites quantités qui suffisent cependant aux premiers besoins vitaux de ton enfant : 20 à 60 ml les premiers jours. Ce liquide permet à ton bébé de s’entraîner à téter, à déglutir et à respirer avant que ton lait ne monte en plus grandes quantités. »

« Comment favoriser et stimuler la montée de lait ?

Si tu souhaites allaiter, et afin que ce processus s’établisse dans les meilleures conditions possibles, il est important d’essayer la mise au sein dès les premières heures de vie de ton enfant. En général, les bébés vont naturellement vers le sein et développent instinctivement leur réflexe de succion.

Pour favoriser la montée de lait et la lactation, il est conseillé au début de mettre au sein son bébé régulièrement à chaque signe d’éveil. »

« Quels problèmes peut-on rencontrer lors de l’allaitement ?

L’allaitement est certes un processus naturel du corps, mais il est possible que tu rencontres quelques difficultés à la maternité ou à ton retour à la maison. Apprends à bien réagir et ne baisses pas les bras si tu souhaites allaiter : il existe des solutions » pour chaque problème rencontré. Pense à demander conseil à un-e conseillèr-e en lactation ou à ton-ta sage-femme.

« Les douleurs liées à l’allaitement

  • Mamelons douloureux : des douleurs ou des crevasses peuvent apparaître au niveau de tes mamelons. Un bon moyen de les éviter est de bien positionner la tête et la bouche de ton bébé à chaque tétée.
  • Seins engorgés : une montée de lait importante peut provoquer un engorgement des seins. Ils peuvent alors devenir très tendus et sensibles. Un peu de fièvre peut également survenir. Pour te soulager, tu peux presser toi-même tes seins afin d’en extraire un peu de lait avant chaque tétée et augmenter le nombre de tétées. »
  • « Mastite : cette affection se traduit par une inflammation des seins doublée parfois d’une infection. Elle est souvent la conséquence d’un engorgement des seins trop important et/ou non traité. Il est nécessaire de consulter rapidement afin de traiter et d’adapter l’allaitement si nécessaire.
  • Contractions : ces contractions du post-partum, appelées “tranchées”, aident l’utérus à éliminer les résidus muqueux et sanguins suite à l’accouchement et à retrouver sa forme et sa tonicité d’origine. Elles surviennent le plus souvent au moment des tétées et sont liées à une hormone sécrétée pendant l’allaitement, l’ocytocine. »

« Une fois les montées de lait enclenchées, il est possible que tu aies des fuites de lait durant les premiers jours d’allaitement. Cela peut arriver si tes seins sont trop pleins, en fonction de ta position (par exemple si tu dors sur le ventre), ou si tu entends un bébé pleurer. Au bout de six semaines, généralement cela s’estompe.

Pour limiter les fuites tu peux:

  • allaiter à la demande
  • exprimer (tirer) ton lait manuellement ou à l’aide d’un tire lait
  • porter des coussinets d’allaitement dans ton soutien-gorge, afin de ne pas tâcher tes vêtements
  • utiliser des coupelles d’allaitement lorsque les fuites sont trop importantes. »

« Comment stopper ou arrêter une montée de lait ?

Si tu ne souhaites pas allaiter ou si tu ne peux pas le faire pour des raisons médicales, le meilleur moyen pour stopper la montée de lait initiale est de ne pas stimuler le sein par la succion ou le tire-lait. Le port d’un soutien gorge adapté et l’alternance de chaud/froid sur les seins peuvent également aider ainsi que certaines médecines alternatives (phytothérapie, acupuncture, voire homéopathie). Il existe des médicaments pour stopper la montée de lait, mais les effets secondaires étant non négligeables, ils ne sont que peu recommandés et généralement réservés pour des indications médicales s’il n’y a pas d’autre alternative. » Renseigne-toi auprès d’un-e professionnel-le!

Yasmine

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Perdre patience c’est OK !

Perdre patience c’est OK !

Qui n’a jamais perdu patience avec ses enfants après une mauvaise nuit de sommeil, une journée de travail compliquée et/ou une succession de “bêtises” de leur création? ????????

On est déjà tou-te-s passées par là, j’en suis sûre. Voici donc quelques pistes d’action pour mieux vivre ses moments où nous sortons de nos gonds.

Courage, on est tou-te-s dans le même bateau! ⛵️

 

Quand on devient parent, on vit parfois des journées plus difficiles que d’autres et notre patience est mise à rude épreuve.

Du coup, on s’est posé la question suivante: Comment réagir lorsque l’on perd patience avec nos enfants?

Et voici quelques-unes de nos pistes…

Premièrement, prends conscience de ton émotion du moment (tristesse, colère, fatigue, stress, etc.) et identifie que ta jauge de patience est faible à ce moment-là.

Verbalise ton émotion auprès de ton enfant et explique-lui que tu as passé une journée difficile et que tu n’as pas beaucoup de patience. Même tout petits (quelques mois), les enfants sont capables de comprendre.

Selon l’âge de ton enfant, explique-lui que tu as besoin de son aide et de son soutien et réfléchissez ensemble à comment il peut t’aider. Tu peux par exemple lui dire que tu as besoin que ce soir, il choisisse une « petite » histoire, qu’il range sa chambre seul, mettre la table, etc.

Lâche prise et choisis tes combats. Réduis tes attentes au minimum et n’insiste pas pour qu’il finisse ses brocolis, on commande des pizzas et on laisse le bain pour demain. Rien d’urgent! Et si ton dernier veut dormir avec 12 peluches, dis « Ce soir: OK! ».

Sois indulgent-e avec toi-même. Tu es un être humain et pas un robot donc il y a forcément des jours avec et des jours sans. Cela ne fait pas de toi un moins bon parent, ça fait juste partie de la vie…

Et quand bien même, tu perds patience, tu cries un peu trop fort et t’énèrves pour un « rien », ça fait aussi partie de la vie. Si cela sort, c’est OK. Prends le temps de souffler, mets-toi à l’écart 5 min. Ça arrive à tous les parents!

Prends le temps de t’excuser auprès de ton enfant après coup. Une fois calmé-e, reviens vers ton enfant et explique-lui ce qu’il vient de se passer et pourquoi tu as réagis comme ça.

De plus, tu enseignes à ton enfant que les hauts et les bas font partie de la vie, tu normalises l’expression de ses propres émotions. Et ainsi, c’est lui permettre de vivre ses propres émotions sans penser qu’il y a un problème ou que c’est anormal.

Et ça c’est un beau cadeau, non?

Yasmine

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Le SOPK

Le SOPK

On n’est pas toutes égales dans notre fertilité. Pour certaines, c’est si facile qu’elles en sont parfois surprises ou qu’elles tombent enceinte à chaque fois qu’elles essaient. ????????

Pour d’autre, malheureusement, c’est plus complexe voire le parcours du combattant. ????????‍♀️

Si tu es en désir d’enfant depuis plusieurs mois, voire années, as-tu déjà entendu parler du syndrome des ovaires polykystiques? Ou plus communément appelé SOPK? ????

Le SOPK débute à l’adolescence. On estime qu’une femme sur dix en souffre. Les principaux symptômes sont les suivants:

  • des règles irrégulières (anormalement espacées ou trop fréquentes), voire absentes
  • une pilosité importante du visage ou d’autres parties du corps, on parle alors d’hirsutisme
  • de l’acné
  • une tendance à la prise de poids ou une difficulté à perdre du poids
  • des taches foncées sur la peau, le plus souvent sur la nuque, sous les bras et dans la région de l’aine (à l’intérieur des cuisses). Elles sont appelées «acanthosis nigricans».

L’intensité de ces symptômes est variable et les patientes ne les présentent pas toujours tous. En outre, si tu les présentes, cela ne signifie pas que tu as un SOPK. Seul un bilan gynécologique est en mesure de confirmer le diagnostic.

Le SOPK a pour origine un déséquilibre hormonal. Ainsi, les ovaires ne reçoivent pas les bons messages et le cycle menstruel est perturbé.

Une élévation du taux sanguin de testostérone (hormone sécrétée par les ovaires habituellement en petite quantité) est constatée. Cette hausse est responsable de l‘excès de poils sur le visage et le reste du corps ainsi que de l’acné.

Le taux sanguin d’insuline (hormone sécrétée par le pancréas) a aussi tendance à augmenter en cas de SOPK. On parle alors d’insulino­ résistance, qui peut se manifester par des taches brunes sur la peau et également empêcher l’ovulation.

Que se passe-t-il au niveau du cycle?

Le SOPK peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie et être source d’anxiété.

En l’absence de prise en charge, il existe un risque de développer à long terme les complications suivantes:

  • un allongement du délai de conception ou une infertilité
  • un pré­-diabète et un diabète
  • des maladies cardiovasculaires
  • un syndrome d’apnée du sommeil (interruptions répétées de la respiration)
  • un cancer de l’utérus.

 

Un traitement hormonal contraceptif

Sa forme la plus courante est la pilule contraceptive, mais d’autres traitements hormonaux comme

« l’anneau vaginal » ou « le patch » existent. Ces traitements peuvent t’être prescrits même si tu n’es pas sexuellement active. Ils sont à même de corriger le désé­quilibre hormonal en:

  • abaissant le taux de testostérone (qui permettra de réduire l’acné et la pousse des poils)
  • régularisant les saignements de privation, aussi appelés « fausses règles »
  • réduisant le risque de cancer de l’utérus.

 

Face à un diagnostic de SOPK, tu peux te sentir frustrée, anxieuse ou triste. Tu peux également ressentir un soulage­ment du fait qu’il y ait une raison et un traitement à tes éventuels problèmes (difficulté à garder un poids normal, excès de poils, acné ou règles irrégulières).

 

Est-il possible d’avoir des enfants en cas de SOPK?

Les femmes atteintes de SOPK ont un utérus normal et des ovaires sains. La majorité d’entre elles n’ont pas de difficultés à concevoir un enfant.

Si tu es préoccupée au sujet de ta fertilité dans le futur, parles en à ton-ta gynécologue. Il/elle t’informera sur toutes les options disponibles, y compris des médica­ments pour abaisser ton taux d’insuline ou pour t’aider à ovuler chaque mois.

Il est important de trouver un-e gynécologue avec lequel/laquelle tu es à l’aise. Parler avec lui/elle de tes soucis et émotions est essentiel!

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site des HUG, d’où sont tirées ces informations.

Et pense à questionner ton-ta gynécologue si tu as un doute quant à tes symptômes. Des études montrent qu’un diagnostic précoce avec la mise en place d’un traitement rapide peut améliorer la qualité de vie et diminuer l’anxiété. Donc, si t’as un doute, il n’y a pas de doute!

Courage à toutes celles qui sont touchées et nous espérons que ton désir d’enfant sera bientôt assouvi. ????❤️????????

Yasmine

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