Le syndrome du 3ème jour

Le syndrome du 3ème jour

Tu viens d’accoucher, tout est merveilleux (ou pas, et c’est ok!) et tout à coup, au 3ème jour, tu pleures sans cesse, tu te sens déprimée, triste, tu as des sautes d’humeur, tu te sens anxieuse, vulnérable, irritable et pour couronner le tout, tu culpabilises de ressentir tout ça.

Rassure toi, ce « syndrome » est courant, on l’appelle le (fameux) baby blues.

Selon les spécialistes, cet état de tristesse et de mélancolie s’explique par les changements physiologiques qui s’opèrent avec l’accouchement : chute hormonale importante, augmentation du stress et manque de sommeil.

Ce troisième jour va aussi souvent de pair avec la montée de lait. Si tu souhaites allaiter et que cela ne se passe pas comme prévu/imaginé, cela peut aussi te déstabiliser, te culpabiliser.

Si tu ne souhaites pas allaiter, ton corps va quand même avoir cette montée de lait et cela peut être douloureux et pas évident à gérer.

Dans tous les cas, n’hésite jamais à faire appel au-à la sage-femme pour t’aider dans ces moments !

Dans tous les cas, tes seins vont changer d’apparence, grossir, durcir et cela peut être très impressionnant !

Perso, je me suis retrouvée à aller aux toilettes au milieu de la nuit et à halluciner devant la taille de ma poitrine ! Je ne savais pas qu’elle pouvait grossir à ce point !

Du côté de ton bébé, il se passe aussi beaucoup de choses !

« Le bébé émerge de sa récupération, et débute ses tétées groupées. Biologiquement, les éveils sont plus fréquents en soirée et en début de nuit chez le bébé humain, et lorsque les éveils sont groupés et rapprochés sur une courte période de quelques heures, on a aussi droit à des tétées semblables. » 

« Il peut être irritable et difficile, voire impossible, à rendormir. Il a besoin de contact et de chaleur et pleure lorsqu’on le dépose. La fatigue accumulée des derniers jours se fait sentir chez le père comme chez la mère, et la chute des hormones de grossesse affecte le moral de la nouvelle maman. »

Mais alors que faire ?

« On prend une grande respiration. Vous êtes en pleine période d’adaptation, tout le monde est épuisé et il faut s’apprivoiser, et apprivoiser cette nouvelle vie. N’hésitez pas à garder l’enfant près de vous de jour comme de nuit pour pouvoir répondre plus rapidement aux besoins et éviter les escalades de pleurs. »

Demande de l’aide, du soutien (on sait, ce n’est pas toujours facile, mais c’est vital en post-partum), que ce soit aux professionnel-les qui t’entourent, à tes ami-es, ta famille (le-la partenaire n’est volontairement pas cité car il n’est pas là pour aider, il est là pour jouer son rôle de co-parent, point final)

N’hésite pas à faire du peau à peau aussi souvent que nécessaire, cela fera du bien à ton bébé et à toi aussi !

Si tu as le sentiment que cette irritabilité, cette tristesse, cet état de dépression persiste au-delà de 2-3 semaines, n’hésite pas à consulter un-e professionnel-le.

 

Les citations sont tirées du site https://www.mereetmonde.com/blogue/syndrome-du-3eme-jour/

Julie

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Le post-partum dure 3 ans

Le post-partum dure 3 ans

Petite suggestion de lecture avec l’indispensable d @_anna.roy_ ????

Je tiens à rappeler que nous vivons tous et toutes cette période de post-partum différemment et sur une durée plus ou moins longue.

Tout ce que tu vis est légitime. Tu as le droit de te sentir bien, épanoui-e, heureux-se, en phase avec ton bébé. Tu as le droit d’être mal, de regretter, de ne pas sentir une cascade d’amour, d’être fatigué-e.
Et cette liste est loin d’être exhaustive!

Tout ça pour dire que chaque parent est unique, chaque bébé est unique et chaque post-partum est unique.

Selon le corps médical durée entre sortie du placenta et retour des règles, donc dépend de chaque femme et situations (allaitement, contraception) !

Selon Anna Roy, le post-partum dure 3 ans.

Moi qui n’ai pas une âme de militante, je referme ce livre avec une flamme au creux de mon ventre, une envie de faire changer les choses, de faire évoluer les mentalités et de prendre soin des mères en priorité mais aussi des pères.

Au delà de son militantisme, Anna Roy nous parle des femmes, des mères, de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum avec une douceur et une bienveillance remplies d’espoir.

Si chaque femme était accompagnée par une Anna Roy et tous les aménagements qu’elle propose, le post-partum se passerait certainement mieux pour une grande majorité d’entre elles.

Oui le post-partum dure 3 ans, il peut être doux, en montagnes russes ou très difficile. Quelle que soit la façon dont on le vit, c’est un DROIT d’être reconnue, un DROIT d’avoir de l’aide qui ne coûte pas un bras, un DROIT de dire que ça ne va pas sans culpabiliser, sans devoir se justifier ni se sentir jugée.

Oui les femmes enfantent depuis la nuit des temps, mais le vivaient-elles bien? Le quotidien était-il le même ? Peut-être, ou pas…!

Le désir d’enfant, la conception, la grossesse, l’accouchement, le post-partum sont des montagnes russes pour nos hormones, notre corps, nos émotions, notre tête et nous ne sommes pas toutes égales face à notre façon de réagir à tout cela !

Il est grand temps de mettre des choses en place et de prendre soin de celles qui mettent au monde et éduquent les adultes de demain (on t’oublie pas papa, mais là je fais ma mère au foyer féministe ????)

Julie

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Les remontées acides

Les remontées acides

Les remontées acides peuvent faire partie des désagréments de la grossesse ????

Il n’est pas toujours évident de trouver un traitement efficace. Nous te proposons ici quelques pistes et sommes preneuses de tous les bons plans si tu en as toi aussi eues !

Durant la grossesse, certaines hormones affectent la fermeture de l’estomac, ce qui provoque la remontée des sucs gastriques dans l’oesophage.

Les remontées acides sont dues aux mouvements ralentis de l’appareil digestif provoqués par l’hormone de grossesse, tandis que le volume de l’estomac est restreint par la croissance du bébé.

Nous te proposons ici une liste, non-exhaustive, d’astuces que tu peux mettre en place si tu rencontres ces désagréments.

Chaque femme réagit différemment aux remontées acides et aux « traitements ». Nous te conseillons d’essayer différentes choses afin de voir ce qui te convient le mieux.

Plus petits repas

Renonce aux repas copieux, très épicés et gras. Mange plutôt de petites portions plus légères réparties sur la journée et efforce-toi de penser toujours à bien mâcher. Tu soulages ainsi ton estomac d’une partie du travail et diminue les remontées acides si désagréables.

Un verre de lait?

L’astuce consistant à prendre un verre de lait en cas de remontées acides fait débat. En raison du pH légèrement acide de 4,5, les scientifiques estiment que cette technique ne peut pas apporter l’amélioration souhaitée. Les témoignages montrent toutefois son efficacité chez de nombreuses femmes enceintes. Si tu as déjà de bonnes expériences en la matière et qu’un verre de lait froid te fait du bien, tu peux avoir recours à cette astuce sans problème.

Les infusions

Les infusions sont un remède maison bien connu contre les remontées acides. La tisane de camomille est notamment une astuce bien répandue: la camomille est en effet une plante réputée pour soigner les troubles intestinaux et à l’estomac. Elle a un effet apaisant sur les muscles gastro-intestinaux et régule la production d’acide de l’estomac. De plus, l’effet anti-inflammatoire de la camomille est bénéfique pour les muqueuses irritées.

Mâcher un chewing-gum

Tu peux aussi mâcher un chewing-gum pour prévenir les remontées acides. Les chewing-gums stimulent la production de salive, laquelle peut alors neutraliser les acides de l’estomac et protéger l’œsophage. Pour tes dents, privilégie toutefois les variantes sans sucre.

Dormir la tête légèrement relevée

Ne mange pas directement avant d’aller au lit. Si les remontées acides te dérangent pendant ton sommeil, tu peux relever la tête de ton lit de 15 cm et te tourner sur le côté gauche. Le reflux du contenu acide de l’estomac vers l’œsophage sera ainsi rendu difficile.

 

Tu peux bien entendu tester les différentes thérapies naturelles comme l’acupuncture, l’acupressure, etc.

Si les douleurs persistent et te gênent, n’hésite pas à en parler à ton médecin, qui pourra te prescrire des pansements gastriques, un antireflux et/ou un antiacide.

Conseils tirés du site aptaclub.ch

Julie

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Les différentes positions du placenta

Les différentes positions du placenta

Assez rapidement lors des examens médicaux, on va te parler de ton placenta et de sa position dans ton utérus.

Pas de panique si sa position est « anormale » lors de la première écho, les choses peuvent encore changer durant la suite de la grossesse.

En cas d’inquiétude, n’hésite pas à en parler au- à la professionnel-le qui t’accompagne ????

Post tiré de l’article : https://www.lamaisondesmaternelles.fr/article/les-differentes-positions-du-placenta

 
La position du placenta est considérée comme « normale » lorsqu’elle est antérieure (côté ventre), fundique (en haut) ou postérieure (côté dos).
 
Si le placenta est situé sur le col de l’utérus, on dira que c’est un placenta recouvrant ou placenta praevia. Cette position est problématique pour l’accouchement car ce doit être le bébé qui se présente en premier et non le placenta.
Si tu présentes ce type de positionnement du placenta, tu seras, normalement, mise au repos pour ta grossesse, car il y a un risque de saignements. Il est fort probable que ton accouchement se fasse par césarienne.

Le placenta accreta est une insertion anormale et trop profonde du placenta aux parois de l’utérus. Il est souvent une conséquence du placenta praevia. Dans ce cas, une césarienne est obligatoire car le placenta ne peut pas se détacher de lui-même.

Un placenta bas inséré peut créer un risque de petites hémorragies. Suivant sa distance avec le col, il sera décidé, lors de ton accouchement, si une voie basse est possible ou non.

Attention ! Si lors de ta première échographie ton placenta est bas inséré ou recouvrant, cela ne veut pas dire qu’il va rester ainsi toute ta grossesse ! Lorsque l’utérus grandit, il peut emporter avec lui le placenta et l’éloigner du col. Pas de panique, c’est pour cela que le-la professionnel-le qui te suit contrôle bien tout cela lors des !

Julie

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Tomber enceinte : vraies et fausses idées

Tomber enceinte : vraies et fausses idées

Quand on souhaite tomber enceinte, on entend pleeiiiin de conseils, d’idées, de tips. Parmi tout cela, il y a du vrai et…du faux !

Tiré de l’article : https://www.sanitas.com/fr/magazine/vivre-ensemble-aujourd-hui/desir-d-enfant-mythes-et-faits.html

Fait ou mythe ? « Le sirop contre la toux augmente vos chances de tomber enceinte. »

FAIT

« Cela peut sembler irréaliste, mais ce remède a bel et bien un effet positif. En effet, le sirop contre la toux change la consistance de la glaire cervicale (écoulement vaginal qui constitue un facteur essentiel pour tomber enceinte) et la rend compatible avec les spermatozoïdes. »

Fait ou mythe ? « Après les rapports sexuels, vous ne devriez pas aller aux toilettes. »

MYTHE

« Pour prévenir les infections des voies urinaires, de nombreuses femmes vont aux toilettes immédiatement après les rapports sexuels. Vous n’avez pas à vous en passer, même lorsque vous souhaitez tomber enceinte.

Même si du liquide s’écoule du vagin, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Il s’agit principalement de protéines et de vitamines. Les spermatozoïdes ne représentent en tout qu’un pour cent du sperme. Immédiatement après l’éjaculation, les trois quarts des spermatozoïdes se détachent du sperme et migrent directement vers le col de l’utérus. Lorsque vous vous rendez aux toilettes, les spermatozoïdes sont déjà arrivés. Tout ce qui s’écoule n’aurait donc de toute façon pas réussi à atteindre le col de l’utérus. »

Fait ou mythe ? « Vous ne pouvez pas tomber enceinte pendant vos règles. »

MYTHE

« Il est peu probable que vous tombiez enceinte pendant vos règles, mais ce n’est pas impossible. Les facteurs décisifs sont la durée des règles et le moment de l’ovulation dans le cycle. Un cycle commence le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. »

Fait ou mythe ? « Certaines positions ou faire le poirier favorisent la fécondation. »

MYTHE

« La gravité ne joue aucun rôle dans le processus de fécondation. D’un point de vue médical, il n’existe pas de position qui puisse favoriser les chances de tomber enceinte. Toutefois, certaines études ont montré la chose suivante: après de longs préliminaires, les hommes avaient plus de sperme dans l’échantillon de sperme que les hommes qui n’avaient que de brefs préliminaires. En bref: le plaisir est plus important que la position. »

Fait ou mythe ? « Les lubrifiants sont nocifs pour les spermatozoïdes. »

FAIT

« On pourrait penser que les lubrifiants sont similaires à la glaire cervicale et qu’ils pourraient être favorables pour tomber enceinte. C’est toutefois le contraire: certains lubrifiants ont une teneur élevée en acide, ce qui tue les spermatozoïdes. Par ailleurs, la consistance des lubrifiants fait en sorte que les spermatozoïdes ont de la difficulté à se déplacer librement. »

Fait ou mythe ? « De bons tests de grossesse déterminent une grossesse quatre jours après l’ovulation. »

MYTHE

« Un test de grossesse n’est possible au plus tôt que huit jours après l’ovulation. Si vous souhaitez avoir un résultat digne de confiance, il vaut mieux attendre et faire le test au moins 12 jours suivant la période d’ovulation.

La raison: une grossesse n’est possible que lorsque l’ovule fécondé s’est implanté dans l’utérus. Cela se produit dans les huit à 10 jours après l’ovulation. Ce n’est qu’alors que l’embryon commence à produire l’hormone de grossesse hCG. Il s’agit de l’hormone que les tests de grossesse détectent. Il faut souvent quelques jours avant que le niveau soit suffisamment élevé pour que les tests puissent la détecter. »

Julie

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