Une affiche pour mon cycle

Une affiche pour mon cycle

Le cycle menstruel, les règles, les ragnagnas, l’ovulation, les douleurs, le stress quand les anglais débarquent ou pas.. voilà ce qui rythme plus ou moins 20 ans de nos vies à nous les femmes ????

Peut-être ressens-tu un peu d’amertume dans mon article et tu as raison. Perso mon cycle est un fardeau, j’ai beau essayer je ne le vois pas comme une chance. Ça me soûle les règles, ça me soûle les tiraillements dans le ventre, ça me soûle les variations de libido et j’en passe !

Grâce à cette BD je l’apprivoise petit à petit et j’essaie d’y voir les côtés positifs et surtout de plus respecter mon rythme en fonction des phases du cycle.

Dans un mail du matin des Fabuleuses, j’ai découvert la bande-dessinée de Fleur-Lise Palué qui parlait du cycle menstruel (https://fabuleusesaufoyer.com/quatre-femmes-en-une-bd/)

Bien qu’ayant déjà lu plusieurs articles sur le sujet, je n’arrivais pas vraiment à me représenter les 4 phases de mon cycle. C’est cette bande dessinée et le livre de Miranda Gray « La femme optimale » qui m’ont permis de mieux comprendre ces différentes phases et les vulgariser.

C’est aussi en me penchant plus sur le sujet que je me suis rendu compte qu’il serait important que mon mari sache où j’en suis dans mon cycle afin de pouvoir mieux comprendre les différentes choses qui peuvent se passer dans mon corps et ma tête.

En partant de ce constat et en en discutant avec lui, j’ai « créé » cette petite affiche. Elle est accrochée à la cuisine et je déplace un petit aimant pour indiquer dans quelle phase je me trouve.

En plus de permettre à mon mari de suivre mon cycle, cela m’aide aussi à me rappeler où j’en suis et quels sont les mots clés de la phase.

Tu vas me dire que je suis un peu old school et que je pourrais simplement partager une app avec mon mari 🙂 Bien entendu, mais l’application que j’utilise (Cycles) que je trouve géniale, n’est que sur iPhone et il est sur Android.

De plus, je trouve que le visuel papier est plus parlant et vu qu’il est à un endroit « de passage » dans la maison, il y a toujours accès et je n’oublie pas non plus de bouger mon petit aimant pour indiquer où j’en suis. Et je me dis qu’un jour ce sera peut-être aussi utile pour mon fils ^^

Julie

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Vivre son post-partum sereinement

Vivre son post-partum sereinement

Il y a quelques temps déjà, nous vous avions demandé en story quels thèmes vous souhaiteriez que l’on aborde. Une personne nous a demandé : comment vivre son post-partum sereinement ?

Comme tu le sais déjà, dans la vie, pas de baguette magique, ni de solution toute faite ! Nous avons tou-te-s un chemin, une réalité, un vécu différent. Cependant, je vais quand même te partager ce qui, à mon sens, peut aider à vivre son post-partum plus sereinement.

Durant la grossesse, communique avec ton-ta partenaire (bon pas que pendant la grossesse hein !). Echangez sur comment vous imaginez cette période, essayez d’anticiper vos besoins pour ce moment, discutez et décidez de la répartition des tâches, planifiez le congé du-de la partenaire, etc.

Si tu le souhaites, renseigne-toi sur le post-partum : lis des livres (« La vie rêvée du post-partum », d’Anna Roy, par ex.), regarde des documentaires (« Post-partum, le documentaire » d’Eve Simonet, par ex.), procure toi le programme « Bliss Bump post-partum » de Clémentine Galey, sélectionne bien les comptes que tu suis sur Instagram (non l’herbe n’est pas plus verte ailleurs :-)) Comme tu le sais, pour nous, le savoir c’est le pouvoir, mais tu as aussi le droit de ne pas te renseigner plus que cela à ce sujet.

On ne va pas se mentir, la plupart du temps, tu n’auras ni le temps, ni l’envie de te faire à manger (ou pas hein !). Durant ta grossesse, tu peux préparer des plats que tu peux glisser dans ton congélateur, tu as le droit de te commander à manger (non tu n’es pas une mauvaise mère), regarde comment tu peux t’organiser avec la famille ou les amis pour t’apporter des repas, fais suffisamment à manger et réchauffe les restes ou tu peux faire appel à l’association SuperMamans qui est un réseau de bénévoles qui offrent et apportent des repas aux jeunes parents.

« Dors quand ton bébé dort » : oui mais non… On le dit, dit et redit et pourtant on n’y arrive pas forcément ! Au fond de moi je savais que c’était la bonne option mais sur le moment, j’avais trop peur de « perdre » ma vie d’avant et je voulais tout continuer comme avant (ménage, lessive, etc.) et c’était une façon pour moi de « garder le contrôle »… Avec le recul je pense que j’aurais dû écouter ce conseil, même s’il m’agaçait sur le moment.

« Répondre en priorité aux besoins de son bébé ne veut pas dire ne plus répondre à ses propres besoins de femme ! Certes, un bébé a besoin que vous soyez disponible à 100% pour lui. Mais n’oubliez pas pour autant de combler vos propres besoins : dormir, prendre une douche, vous nourrir, sortir, vous aérer l’esprit… Ce n’est pas un luxe de prendre soin de vous, et votre bébé n’en sera que plus épanoui si vous ne vous oubliez pas dans l’équation. » Ce conseil trouvé sur le site leslouves.com est pour moi THE conseil !

N’oublie pas que « quand maman va, tout va ». C’est dur à accepter, à prendre du temps pour soi sans culpabiliser mais c’est primordial à mon sens ! Avec l’allaitement, je me sentais esclave de mon fils, de tout faire pour lui et n’avoir aucun « retour ». Je trouvais tout cela ingrat ! Si tu le peux, si tu le veux, demande des relais : ton-ta partenaire, la famille, un-e ami-e, un-e baby-sitter, ou toute personne qui peut te soulager un moment et te permettre de prendre du temps pour TOI.

Encore un super conseil du site leslouves.com : « Pendant quelques temps, acceptez de vous écouter et de changer vos priorités. Ralentissez pour ne pas exploser en plein vol, hiérarchisez vos besoins et vos envies et avancez en douceur dans ce nouveau rôle de maman. » Et de papa bien entendu !

Et un petit dernier de chez leslouves.com : « On peut ne pas se sentir maman tout de suite, et c’est normal. Ne culpabilisez pas si vous ne ressentez pas immédiatement une immense bouffée d’amour maternel, si cela vous paraît compliqué voire insurmontable. Il est normal de se sentir dépassée. Cela prend du temps d’accueillir autant de bouleversements. Soyez bienveillante envers vous-même. »

Ah et peut être le conseil le plus important : ESSAYER de ne pas écouter les conseils de tata Ginette ou de la voisine ????

Prends soin de toi !

Julie

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Notre chère Suisse

Notre chère Suisse

Cette année nous avons décidé de passer nos vacances dans notre belle Suisse. Bien que notre pays soit un peu cher, on ne va pas se le cacher, il regorge de magnifiques endroits à visiter, de paysages à couper le souffle et de lieux Family Friendly.

Petit retour sur notre année :

Début janvier, nous avons fait notre premier séjour avec Yasmine et nos enfants (2x 2 ans et 4 ans) à Berne. Nous avons logé dans un hôtel à côté du Palais Fédéral. Nous avions 2 chambres communicantes et c’était juste top ! Être ensemble mais avoir chacun son espace 🙂
Le premier jour, nous sommes allés au Zoo, un incontournable de Berne ! À côté de ce dernier, au bord de l’Aar, il y a le Dählhölzli un parc où tu trouveras des chèvres (tu peux aller dans leur enclos !), des ânes, des oies, etc. L’accès est gratuit et il y a une super place de jeux à côté. Le long de la rivière il y a aussi en « libre accès » plusieurs enclos avec des animaux.
En fin d’après-midi nous avons profité de la patinoire artificielle sur la Place Fédérale.
Le lendemain, nous avons passé la journée à Bernaqua, les garçons étaient enchantés ! Nous y sommes allés en trame depuis le centre, c’est tellement pratique ! Bernaqua est composé de plusieurs piscines chauffées, de toboggans et d’un espace pour les plus petits avec pataugeoire, bateau pirate, jets d’eau et petites voitures pour s’amuser (Thibaud est fan !).
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés au Sensorium. Je n’ai personnellement pas trouvé top, alors que j’en avais entendu tellement de bien ! À voir si j’y retourne une fois quand Thibaud sera plus grand et plus intéressé…
Berne fourmille de restaurants Family Friendly et d’endroits top pour les enfants ! Si tu veux en découvrir encore plus, rends-toi sur le compte de nos amies d’hashtagviedeparents, elles sont de la région et connaissent tous les bons plans !

En février, nous avons passé une petite semaine à Château-d’Oex, dans un appartement loué sur Airbnb. Il était très grand avec deux chambres spacieuses, une grande salle de bain et un balcon.
Nous y sommes allés pour faire tester le ski à notre fils. L’endroit est top pour commencer, le jardin des neiges est super bien adapté pour les débutants et il y a une petite buvette avec des transats pour faire des pauses^^
À côté de la patinoire il y a une jolie place de jeux.
En été, la région du Pays-d’En-Haut est aussi une destination familiale avec ses jolies balades, la piscine publique et les différentes activités proposées par l’office du tourisme.

Au mois de juin, nous sommes partis à Flims, aux Grisons, avec une famille d’amis. Nous étions donc 4 adultes et 2 enfants de 2 ans et demi. Nous avons loué un appartement, via Airbnb, dans le tout nouveau « complexe » STENNA. Il s’agit d’un 3,5 pièces avec un très grand balcon. L’immeuble est situé à côté (on ne peut pas faire plus près !) des remontées et du centre commercial où il y a la Coop et divers magasins. Au milieu des 3 immeubles il y a une grande cour avec une sorte de pataugeoire, idéale en été !
Nous avons adoré cette région de Flims-Laax qui est parfaite avec des enfants ! Entre le Caumasee, le Crestasee, le pumptrack et les différentes activités à Laax, les marches, il y a de quoi faire !

En juillet, j’ai fait 3 jours à Villars seule avec mon fils. En cette période de canicule, j’ai pris l’option « monter en altitude » ^^. Nous avons loué un studio dans un chalet tout neuf, via Airbnb à nouveau. Durant notre séjour, nous avons passé une matinée au lac de Frience : c’est un joli petit lac artificiel idéal avec des enfants car il y a 3 « bassins », un de 40 cm, un de 60 cm et le mini lac plus profond. Les enfants peuvent donc jouer en toute sécurité dans l’eau. À côté, il y a l’Auberge Restaurant de Frience, que nous n’avons pas testée mais qui avait l’air très bonne ! Au bord du lac, il y a un petit « kiosque » où on peut louer des parasols et se régaler avec une petite glace (sauf erreur, ça n’ouvre pas avant 11h).
En redescendant de Frience, nous nous sommes arrêtés à Barboleuse au Petit train. C’est un espace récréatif au cœur des arbres où tu trouveras une place de jeu, un minigolf, des petites voitures et le petit train.
En fin d’après-midi, nous sommes allés profiter de la piscine au centre du village. Il y a deux pataugeoires, une à l’intérieur et une à l’extérieur. Les deux sont très chouettes ! À l’intérieur, elle est composée de deux toboggans, de jets d’eau et un petit tourbillon. À l’extérieur, il y a deux bassins de profondeurs différentes. Une caisse de jeux est proposée pour les enfants et tout autour de la piscine (qui est arrondie), il y a des transats et des parasols pour les parents 😀
Le lendemain, nous sommes montés en train à Bretaye. De là, nous sommes partis à pied direction le Lac des Chavonnes. En chemin, nous avons vu le Lac de Bretaye et le Lac Noir (où ils étaient en train de rénover le télésiège, gros chantier, pour le plus grand bonheur de Thibaud !). Puis nous sommes arrivés au Lac des Chavonnes où nous avons fait trempette. Cette balade est accessible en poussette. La balade est relativement facile, il y a juste un peu de dénivelé entre le Lac Noir et le Lac des Chavonnes. Sur ce chemin, nous avons vu des postes d’une chasse au trésor qui avaient l’air très sympas !
Pour moi, Villars est aussi une station idéale avec les enfants ! Il y a plein d’activités proposées et de supers endroits, marches, espaces de jeux à découvrir !

Fin juillet, nous avons fait une petite excursion de 4 jours à Nendaz avec Yasmine et nos 3 mecs (2 ans et demi, 2 ans et demi et 4 ans et demi) ! Cette fois nous avons pris l’option hôtel, histoire de réduire notre charge mentale ^^ Nous sommes allés à l’hôtel Nendaz 4 Vallées. Il est situé au centre du village, pile en face du « village de Cheesy », lieu d’activités pour les enfants (châteaux gonflables, mini accro-branche, trampolines) et d’une super place de jeux idéale pour tous les âges.
Durant notre séjour, nous avons fait plusieurs randonnées : autour du petit Lac du Tracouet (où il y a aussi une super place de jeux à côté du resto), sentier pieds nus à Siviez et chasse aux trésors le long du sentier des sculptures. L’office du tourisme propose plein d’autres activités, adaptées à tous et toutes.
Après nos marches, nous avons profité de la piscine de l’hôtel. Nous avons beaucoup apprécié la « salle » pour les enfants : un bassin peu profond avec un toboggan, où on peut fermer la porte et donc éviter d’incommoder les autres usagers (oui car à la base c’est quand même un spa^^).
Destination largement Family friendly !

En août, j’ai passé quelques jours seule à Loèche-les-Bains et bien que le but fût de faire une pause, mon cerveau de maman n’était pas 100% à l’arrêt ^^ En effet, j’y ai découvert de jolies places de jeux, les bains « Leukerbad Therme » avec deux superbes pataugeoires à l’intérieur, des toboggans, un château gonflable et une grande pelouse à l’extérieur.
Par contre je pense qu’il faut bien sélectionner son logement car beaucoup d’hôtels sont orientés réhabilitation, spa, détente 🙂

Et pour terminer en beauté, nous avons passé une semaine à Zermatt, ma destination suisse préférée, ma happy place, l’endroit où je me sens juste bien ! On a eu la chance de pouvoir loger dans l’appartement d’une amie avec une vue splendide sur le Cervin.
Durant la semaine nous avons fait 2 nuits à l’hôtel National (merci l’offre QoQa !). Il est PARFAIT avec des enfants ! Nous avons eu la chance d’être surclassés dans la chambre famille : un duplex avec un lit double, une salle de bain, un balcon avec vue sur le Cervin en bas et à l’étage deux lits individuels, une toilette et le must : un énorme filet où on peut lire, se prélasser et qui fait le bonheur des enfants !
Au sein de l’hôtel il y a : un lobby-bar avec une super salle de jeux, des chaises hautes et un très joli menu enfants au restaurant, une petite place de jeux à l’extérieur et surtout une très jolie piscine avec un petit bassin exprès pour les enfants avec plein de jouets !
Nous avons adoré notre séjour (petit bémol sur le p’tit déj) et nous l’aurions bien prolongé !
Côté activités, Zermatt regorge de superbes places de jeux pour tous les âges, d’un accro-branche (dès 4 ans), d’une multitude de magnifiques marches et surtout de délicieux restaurants.
Nous sommes notamment montés jusqu’à Furi en télécabine, puis avons marché jusqu’au Hängebrücke et sommes redescendus à pied jusqu’à Zermatt par Blatten. En chemin nous sommes passés par les Gorges de la Gorner. Idéal pour être un peu au frais 🙂
La montée jusqu’à Sunnegga en funiculaire est pour moi une des activités phare de Zermatt avec des enfants. En effet, tu y découvriras le Leisee ainsi que le Parc d’aventure Wolli (place de jeux, parcours avec de l’eau, espaces de pique-nique, transats, emplacements à l’ombre, etc.)
Pour bien terminer la semaine, nous avons fait une dernière marche « Le sentier des marmottes » ou « Murmelweg ». Nous sommes montés avec les installations jusqu’à Blauherd puis avons marché jusqu’à Sunnegga en passant par le Stellisee. Nous avons rencontré une petite dizaine de marmottes pour notre plus grand bonheur ! La marche est quand même assez compliquée pour des enfants de moins de 4 ans (petits sentiers le long de la montagne). Papa a donc porté Thibaud des bouts 🙂
Nous avons vraiment apprécié notre semaine à la montagne et nous réjouissons déjà de la prochaine fois !

J’espère que cet article t’aura donné des idées ! Concernant les logements, il existe toujours des alternatives aux hôtels : Airbnb, autres locations, auberges de jeunesse, campings, etc.
Bien sûr que je rêve de grands voyages, de continuer à découvrir le monde mais cette année je me rends encore un peu plus compte que nous vivons dans un pays magnifique avec beaucoup de diversité et finalement, j’ai l’impression de faire ma part à ma mini échelle pour l’écologie en ne prenant pas l’avion ! 🙂

Julie

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Partir seule

Partir seule

À l’instant où j’écris ces lignes, je suis seule dans ma chambre d’hôtel à Loèche-les-Bains. Je suis ici pour un séjour de 4 jours, 3 nuits.

Pour remettre le contexte, je suis maman d’un petit garçon de bientôt 3 ans, mariée, « mère au foyer » et indépendante pour différentes activités professionnelles.

L’année passée, au mois d’avril, au pic de mon mal-être (dépression post-partum certainement), ma psychologue m’a suggéré de partir quelques jours seule. J’ai profité du week-end de Pentecôte pour partir deux nuits à Châteaux-d’Oex afin de penser à rien d’autre qu’à moi, aller me promener, me reposer, regarder mes séries. Pour la petite anecdote, c’est durant de ce week-end que nous avons trouvé le mot « Parentalescence » avec Yasmine et que tout est devenu plus concret 🙂
Cette pause m’a fait énormément de bien car je vivais à mon rythme, mangeais, dormais, sortais quand je voulais. Pas besoin de faire à manger, de ranger la maison, etc.

Cette année, je profite que mon mari soit en vacances pour prendre ces quelques jours. J’ai eu la remarque « Mais, vous ne faites pas des vacances ensemble ? C’est quand même bizarre de partir seule quand on a une famille… ». Oui, mais non ! Je ressens ce besoin d’être SEULE, de pouvoir me reposer, penser à rien, faire ce dont j’ai envie sans horaire, sans attendre que tout le monde soit prêt, sans but, etc. Bien sûr que mon homme n’a pas des tonnes de semaines de vacances, mais je ne crois pas qu’il soit malheureux d’être 4 jours avec son fils ! Je trouve au contraire cette expérience géniale. D’habitude je suis toujours là 24h/24 et je trouve que c’est bénéfique pour tous les deux que je ne sois parfois pas là ! J’ai aussi fait plusieurs fois des petits séjours seule avec mon fils, et mon mari était tout content de se retrouver au calme à la maison. Lui, par exemple, ne ressent pas forcément le besoin de partir, mais il est content quand il peut jouer à la Playstation tout à un week-end, manger des popcorns et boire de la bière ^^

Je comprends complètement que cela puisse faire peur de partir seule, de faire des activités seule, manger seule à une table, dormir seule, etc. Et je pense qu’il faut le faire uniquement si on en ressent le besoin et que l’on pense (ou sait) que le résultat sera bénéfique !
Il y a quelques années, je trouvais bizarre de m’asseoir à un resto et manger seule. Je me préoccupais du regard des gens. Mais au fil du temps je me suis dit qu’il y avait beaucoup d’autres personnes qui étaient seules à table, qu’on ne savait pas pourquoi (par envie, pour le travail, célibataire, solitaire, etc.) et que finalement chacun faisait ce qu’il voulait ! Je ne vous cache pas que le petit diablotin sur mon épaule me fait encore la remarque « Que vont penser les gens ? Justifie pourquoi tu es seule, etc. ». Je regarde ces remarques passer, et reprends ma lecture (car oui j’ai toujours un livre avec moi).

Partir seule, cela veut aussi dire réussir à quitter quelques jours son-sa partenaire, ses enfants. Cela aussi il faut, à mon sens, le faire quand on se sent prête et commencer par une journée, une nuit, etc. Bien sûr, mon mari et mon fils me manquent, mais je sais que je vais rentrer remplie de bonnes énergies et que « le jeu en vaut la chandelle ». Je ne m’empêche pas de les appeler, de demander des nouvelles, car pour moi le but n’est pas non plus d’être complètement isolée. En revanche, je coupe les réseaux sociaux et whatsapp (et ça, aussi étonnement que cela puisse me paraître, ça ne me manque même pas !)

Cela implique aussi une certaine organisation : est-ce que je pars quand mon-ma partenaire est en vacances et j’accepte de ne pas profiter de son congé ensemble ? Est-ce que j’ai une personne de mon entourage qui peut garder mon-mes enfant-s pendant quelques jours ? Je suis la première à penser que tout ça nécessite une montagne d’organisation et j’ai dû faire ce travail sur moi pour réussir à lâcher prise et à partir sans tout contrôler. Je sais plus ou moins ce que mes hommes ont fait cette semaine, je ne sais pas ce qu’ils ont mangé (ni s’ils ont mangé^^), si mon fils était « correctement » et suffisamment habillé, si son papa a préparé les « bonnes » affaires pour sortir, etc. Je mets ces mots entre guillemets car ce sont mes critères et je me rends bien compte qu’ils sont subjectifs ! Cela m’a vraiment pris du temps à réussir à lâcher. Il y a une année je n’en aurais pas été capable. Mes thérapies, mon traitement médicamenteux y sont certainement pour beaucoup, mais je pense aussi que je me suis rendu compte du bénéfice de lâcher ce genre de chose, de m’ôter une part de charge mentale et surtout de faire confiance ! J’ai toujours fait confiance à mon mari et c’est un papa extraordinaire, mais j’avais toujours l’impression de devoir tout contrôler derrière etc. (ça m’arrive encore parfois^^) Mais je me rends bien compte que le monde continue de tourner sans moi et HEUREUSEMENT !

Si j’arrive à partir seule quelques jours c’est aussi parce que je sais qu’il est avec son papa et pour moi c’est comme s’il était avec moi. Peut-être serait-ce différent si je partais et le laissais à de la famille ou des amis très proches (quoique, hein Prisc ;-)) À tester j’ai envie de dire !

Tout cela pour dire que tu as le droit d’avoir cette envie, ce besoin de te retrouver seule pour une matinée, un après-midi, une soirée, une journée, une nuit, un week-end, une semaine ou plus ! Non tu n’es pas une mauvaise mère/un mauvais parent, personne n’a le droit de t’en faire douter, de te faire culpabiliser. Oui tu as le droit de partir quand ton-ta partenaire et en vacances, même si ça fait que vous ne passez pas ces moments de congé ensemble. Non tu n’as pas besoin de te justifier, de justifier ton état émotionnel, psychique, physique pour partir. Tu peux aller très bien et avoir envie/besoin de partir, tout comme tu peux être au bord du craquage et ce moment en solo sera une bouffée d’oxygène. Tes raisons t’appartiennent, toi seule sais ce qui est bon pour toi.

Certaines personnes ne comprendront pas ton choix, cela leur appartient. Tant que toi et ton-ta partenaire êtes en « accord » avec cela, c’est l’essentiel (il ne faudrait pas que ton-ta conjoint-e te le reproche quelques temps plus tard…)

Si l’envie te titille, je n’ai qu’un conseil à te donner OSE ! Et si c’est une trop grande étape de partir seule, prends un-e ami-e avec toi 😉 Et surtout, ne dit-on pas « Partir pour mieux revenir » ? 😉

Prends soin de toi

Julie

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Interruption Volontaire de Grossesse

Interruption Volontaire de Grossesse

En Suisse, tu as le droit d’interrompre ta grossesse, si cette dernière est imprévue ou non désirée ou si ton bébé ou toi-même présentez des risques d’atteinte à votre santé.

Selon l’art. 119 du code pénal :
“L’interruption de grossesse n’est pas punissable si, sur demande écrite de la femme qui invoque qu’elle se trouve en situation de détresse, elle est pratiquée au cours des douze semaines suivant le début des dernières règles par un médecin habilité à exercer sa profession. Le médecin doit au préalable s’entretenir lui-même de manière approfondie avec la femme enceinte et la conseiller.”

L’interruption médicamenteuse est pratiquée jusqu’à la septième semaine de grossesse. Dans de nombreux hôpitaux ou cabinets médicaux, tu recevras le médicament jusqu’à la neuvième semaine. Renseigne-toi ! Cette méthode nécessite la prise de deux médicaments, à prendre dans un intervalle de 36 à 48 heures. Selon les pratiques locales, tu peux prendre les deux médicaments au cabinet médical, à l’hôpital ou chez toi.

Dans des cas très rares, l’expulsion du fœtus par voie médicamenteuse peut être incomplète et nécessiter une intervention chirurgicale. Un contrôle après le traitement est donc indispensable.

Jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée, l’OMS recommande la méthode médicamenteuse qui est moins invasive.

L’interruption de grossesse chirurgicale ou curetage a lieu sous anesthésie complète ou partielle. Quelques hôpitaux et cabinets médicaux proposent également une anesthésie locale. L’intervention est pratiquée à l’hôpital (en ambulatoire ou avec hospitalisation si nécessaire) ou dans un cabinet médical spécialement équipé pour cela.

Lors de l’intervention, le ou la médecin dilate avec précaution le col de l’utérus de quelques millimètres. Ceci permet d’insérer une canule et d’aspirer le contenu de la cavité utérine.

L’interruption de grossesse chirurgicale est une méthode sûre et les complications sont rares. Les possibles complications sont :
• lésions du col de l’utérus et/ou de la paroi utérine
• infections, saignements abondants, caillots de sang (thrombose)
• aspiration incomplète nécessitant une seconde intervention.

Que ce soit par la méthode médicamenteuse ou par curetage, outre les douleurs physiques, une interruption de grossesse peut entraîner des souffrances psychologiques. Cela peut être traumatisant de devoir expulser son fœtus, de le voir, de « ne pas savoir qu’en faire », etc. même en étant convaincue de ta décision initiale. C’est pour cela que nous te conseillons fortement de te faire accompagner, par des gens de confiance (partenaire, famille, ami-e-s, etc.) et/ou de professionnel-le-s, durant ce processus.

Pour les filles et jeunes femmes (de moins de 16 ans) : avant l’interruption de grossesse, un entretien dans un centre de consultation reconnu est obligatoire (article 120 du code pénal suisse). Dans la plupart des cantons, il s’agit des centres de santé sexuelle et planning familial.

Les centres de conseil en matière de grossesse s’occupant spécifiquement des jeunes sont là pour t’accompagner dans toutes tes démarches. Ils te soutiendront dans tes décisions. Les conseils sont gratuits. Toutes les personnes travaillant dans ces centres sont tenues au secret professionnel. Toi seule décides si tu souhaites informer tes parents ou d’autres personnes. Il est bien sûr préférable d’en parler à tes parents qui peuvent être d’un grand soutien dans les situations difficiles.

Lors de ton entretien avec la ou le professionnel-le du centre, cette personne
• s’assurera que tu es capable de discernement,
• s’entretiendra avec toi de ta situation personnelle et familiale,
• examinera avec toi les solutions possibles,
• clarifiera la nécessité d’une protection et, le cas échéant, estimera les mesures nécessaires à prendre.

Les partenaires sont eux aussi les bienvenus dans les centres de consultation en santé sexuelle, même si la loi stipule que seule la femme décide. Ils peuvent parler de leurs expériences, de leurs sentiments et de leur rôle dans la prise de décision en cas de grossesse non désirée. Une consultation individuelle est également possible, à leur demande.

Conformément à la loi fédérale sur les centres de consultation en matière de grossesse, la femme enceinte et son entourage ont droit à des conseils et un soutien gratuits dans un centre de santé sexuelle et planning familial. Et ceci, quelle que soit la décision qui sera prise (loi fédérale RS 857.5).

Les coûts d’une interruption de grossesse sont pris en charge par l’assurance maladie obligatoire (LAMal) aux mêmes conditions que la maladie (10% de participation aux coûts et franchise).

Nous pensons très fort à toi, que ce choix soit difficile ou non. N’oublie jamais que ton corps t’appartient et toi seule a le droit de prendre cette décision.

Liste des liens dont ces informations sont tirées et qui peuvent t’apporter des précisions :
https://www.sante-sexuelle.ch/themes/grossesse-voulue-non-voulue/interrompre#interruption-de-grossesse-medicamenteuse-avec-expulsion

https://www.chuv.ch/fr/dfme/dfme-home/femme-mere/consultations/medecine-psychosociale/interruption-de-grossesse

https://www.hug.ch/sante-sexuelle-planning-familial/interruption-de-grossesse

Julie

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