Quelles sont les possibilités si je ne tombe pas enceinte ?

Quelles sont les possibilités si je ne tombe pas enceinte ?

Lorsque l’on projette d’avoir un enfant, on imagine, on rêve, on est sûr que cela va venir tout de suite.

Du plus profond de mon cœur c’est ce que je te souhaite ❤️

Malheureusement parfois, ou devrais-je dire souvent (car oui en moyenne les femmes mettent 6-7 mois à tomber enceinte), cela ne vient pas au premier cycle.
On considère donc cela « normal » dans les 12 premiers mois d’essais.

Si bébé ne vient toujours pas, tu peux alors prendre rendez-vous chez ton-ta gynécologue pour investiguer plus loin.

Nous te proposons ici quelques pistes de réflexions/solutions. Il en existe bien entendu d’autres et lorsque l’on parle d’infertilité cela vaut toujours la peine de demander plusieurs avis, de chercher d’autres méthodes qui pourraient te-vous aider.

Pour commencer, tu peux télécharger une application de suivi des cycles et des ovulations afin de pouvoir avoir des rapports dirigés (le jour de ton ovulation).

Tu peux, bien entendu, consulter ton-ta gynécologue à n’importe quel moment, mais souvent il-elle ne va pas « investiguer » avant une année d’essais infructueux.

Si après avoir fait des examens médicaux les résultats ne sont pas « dans la norme », ton-ta gynécologue te proposera sûrement une insémination artificielle.

Si les chiffres montrent qu’une insémination a peu de chance de fonctionner, le-la professionnel-le vous proposera une fécondation in vitro (FIV).

Il existe 2 types de fécondation :

  • La FIV : on prélève les ovocytes chez la femme et les spermatozoïdes chez l’homme. On les fait se rencontrer dans un milieu de culture et la fécondation se fait « seule ».
  • L’ICSI : idem que la FIV mais on sélectionne un spermatozoïde de bonne qualité (provenant d’un éjaculat ou préllevé dans un testicule) et on l’injecte directement dans l’ovocyte à l’aide d’une pipette.

En Suisse, le don de spermatozoïdes est autorisé, mais celui d’ovocyte est interdit.

Lorsque, malheureusement, aucun de ces traitements ne marche, il existe tout de même d’autres solutions comme l’adoption, devenir famille d’accueil ou faire appel à la GPA : Gestation Pour Autrui (interdite en Suisse).

Durant tout ton parcours, pense aussi aux médecines alternatives : l’homéopathie, l’acupuncture, la sophrologie, l’hypnose, par exemple. Tout ce qui peut te faire du bien à ton corps, ton cœur et ton esprit.

Et surtout, ne reste pas seul-e dans ces moments là. Du réconfort, une écoute attentive, empathique et bienveillante sont précieux ????

Je te souhaite que tes projets se réalisent, au moment qui sera bon pour toi. Et si malheureusement les choses ne se passent pas comme imaginées, je te souhaite de trouver la force de faire face à cette épreuve et trouver ton chemin ❤️

Où que tu en sois sur ton chemin vers la parentalité, quel que soit ton parcours, tes choix, nous te souhaitons que ton aventure soit belle.

Prends soin de toi ✨

 

fiv.fr est un site français très complet en lien avec la FIV et la PMA

Tu trouveras aussi des informations sur le site du CHUV

https://www.chuv.ch/fr/fertilite/umr-home/procreation-medicalement-assistee

ou du Centre Médical de Fertilité

https://www.cpma.ch/fr-fr/Traitements-PMA

 

Julie

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Les vitamines de grossesse

Les vitamines de grossesse

Durant la grossesse, il est important que ton corps soit en bonne forme et qu’il ait tout ce dont il a besoin. Car n’oublie pas, tu es en train de fabriquer un magnifique petit être humain 🙂

Pense à bien te renseigner auprès de ton-ta gynécologue et/ou ton-ta sage-femme, mais voici ce que nous avons pris durant nos grossesses respectives.

Acide folique (vitamine B9) : il est important d’en prendre dès que ton test est positif, voire même dès le moment où tu projettes d’avoir un enfant. L’acide folique est important en début de grossesse car il aide au bon développement du système nerveux de l’embryon. Entre le 14ème et le 30ème jour de grossesse, le tube neural se forme et une insuffisance en acide folique peut entrainer des anomalies (spina bifida).

Les vitamines de grossesse (Elevit ou Natalben par ex.) : ce sont celles prescrites dans la majorité des cas. Elles contiennent plusieurs vitamines dont la B12, la C, la D3. Les compléments sont aussi notamment composés de calcium, de magnésium et de fer. Cela va te permettre de couvrir tes besoins en micronutriments essentiels à la grossesse.

Nous nous sommes renseignées auprès d’une sage-femme qui te donne les conseils suivants : dans l’idéal, il faudrait surtout supplémenter par l’alimentation. Elle nous a parlé de l’extrait de pépin de pamplemousse qui permet de renforcer ton système immunitaire et qui est bon notamment contre les mycoses à répétition.

Souvent, ce qui manque aux femmes c’est l’acide folique, le magnésium, le fer (attention ton transit peut être modifié, par exemple la couleur de tes selles peut devenir très foncée, voire noire).

Les vitamines de grossesse ne sont pas remboursées par l’assurance de base, mais renseigne-toi auprès de ton assurance complémentaire si tu en as une 🙂

Julie

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Faire le deuil de ne pas avoir d’enfant

Faire le deuil de ne pas avoir d’enfant

Chez Parentalescence, on est d’avis qu’il y a de la place pour tous les parents et il nous tient à cœur de mettre à l’honneur, ici, ceux qui rêvent leur enfant dans leur tête mais qui ne les tiennent pas dans leurs bras. Il s’agit ici de mettre des mots sur ce que vivent ceux qui doivent faire le deuil de ne pas avoir d’enfant biologique.

En effet, la nature et la vie étant parfois très injustes, il arrive que certaines personnes rêvent d’avoir un enfant, que les planètes ne s’alignent pas et que ce désir ne soit malheureusement pas assouvi. Quelles qu’en soient les raisons, certaines personnes doivent vivre au quotidien avec le fait qu’elles ne peuvent pas avoir d’enfant et qu’elles n’en auront jamais. Ainsi, elles doivent donc entreprendre un processus de deuil et d’acceptation difficile et douloureux.

Comme tout deuil, la souffrance de la personne ne devrait pas être minimisée, car elle affecte tous les aspects de sa vie : sociale, professionnelle, conjugale, personnelle, etc. Au contraire, il est important de la reconnaître et de la valider. Impossible de déterminer l’intensité et la durée du deuil de la personne concernée, ni les dimensions psychologiques qu’elle va toucher. Dans ce processus, elle aura besoin de temps pour se reconstruire et, selon son histoire personnelle, sa projection de la parentalité, l’histoire de son couple, le désir d’enfant non-assouvi peut conduire à une dépression.

En discutant avec une amie désirant depuis plusieurs années tomber enceinte, elle m’explique que ce qui est difficile, c’est de ne pas y penser alors que tout conduit à y penser. Ces pensées sont envahissantes et viennent toucher tous les aspects de la vie quotidienne : regarder un film, voir une publicité, croiser une famille, une femme enceinte, apprendre que telle ou telle est enceinte, traverser le rayon enfant d’un magasin, etc. Tout fait tout le temps penser à la parentalité souhaitée. Par ailleurs, elle explique le difficile moment où une amie lui annonce sa grossesse. Elle dit qu’elle ressent toujours deux émotions simultanées : la joie sincère ressentie pour son amie mais elle est vite envahie par le renvoi à son propre désir, l’envie et la tristesse. Elle exprime aussi la charge psychologique culpabilisante qui ne la quitte jamais lorsqu’elle boit de l’alcool, fume, fait intensément du sport, etc., car à chaque fois, elle se dit : “Et si j’étais enceinte ?”. Cela envahit ces moments en rendant ces plaisirs coupables. Elle a également décidé de prendre quelques distances avec certains amis ayant des enfants, non sans peine mais cela la faisait trop souffrir de les côtoyer.

Si tu es dans la même situation que mon amie, que tu te reconnais dans ces propos, n’hésite pas à en parler à quelqu’un de confiance, ne reste pas seul-e avec ta souffrance. La partager fait partie du processus du deuil. Il n’y a aucune honte à avoir, tu n’es évidemment pas responsable de ce que tu traverses. Essaie aussi de trouver un groupe de parole, un cercle d’ami-e-s vivant la même situation que toi ou un-e professionnel-le (psychologue, médecin, etc.) pouvant t’accompagner dans ton cheminement.

Sache que nous sommes conscientes de la forme de parentalescence que tu traverses, qu’elle est légitime et qu’elle existe quel que soit le dénouement de ton aventure. Nous pensons à toi. ✨

Yasmine

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La PMA pour les couples homosexuels

La PMA pour les couples homosexuels

Chez Parentalescence nous partons du principe que chaque Être Humain sur terre a le droit d’accéder à la parentalité, seul ou à deux. Pour nous, il n’y a pas de schéma familial idéal ou « juste », le plus important est l’amour apporté à son-ses enfant-s.

Rose et France nous offrent leur témoignage et leur parcours du combattant pour avoir le bonheur d’accueillir leur fils dans leur famille.

Rose (29 ans) et France (29 ans) sont en couple depuis bientôt 10 ans. Depuis toujours c’était clair entre elles que Rose porterait le bébé.

En 2017, dès le moment où toutes les deux étaient prêtes à fonder une famille, elles ont commencé à chercher une clinique hors de la Suisse, car actuellement, seul un couple hétérosexuel peut avoir recours à une insémination et/ou une fécondation in vitro en Suisse. Attention ! ces informations vont changer avec la votation du 26 septembre ! Le mariage pour tous a été accepté par le peuple Suisse ! Stay tuned 😉

Rose et France ont commencé leurs recherches sur internet, elles ne trouvaient aucun forum, aucune information sur des sites suisses et se sont donc tournées vers des sites français, beaucoup plus fournis.

Elles ont pris le temps de comparer les différentes cliniques proposées, que ce soit au niveau des conditions, du taux de réussite, du prix, etc.

Rose et France se sont tournées vers l’Espagne après avoir éliminé les cliniques danoises, moins pratiques pour s’y rendre et les cliniques belges, qui demandaient notamment des entretiens psychologiques assez poussés. Pour elles, elles n’avaient pas à prouver qu’elles étaient « capables » d’avoir un enfant (ce que les hétéros ne doivent pas faire !!!) et ne voulaient donc pas se soumettre à ce genre de tests.

On pourrait se dire « Aïe je ne parle pas l’espagnol ! » et bien ce n’est pas du tout une barrière, car le personnel parle entre une à quatre langues et donc très souvent le français. D’ailleurs les entretiens téléphoniques et les mails se font en français.

Rose et France ont finalement sélectionné la clinique Girexx (https://girexx.barcelona/fr/) à Barcelone.

Voici les différentes étapes de leur aventure :

  • Choisir la clinique
  • Trouver un-e gynécologue en Suisse qui était d’accord de les suivre
  • Appeler la clinique pour connaître le protocole
  • Créer un compte sur leur site
  • Faire les examens médicaux en Suisse (frottis, échographie vaginale, hystérosalpingographie, groupe sanguin, hormonologie, sérologie, etc.)
  • Envoyer les résultats à la clinique
  • La clinique informe quand il faut commencer les injections pour la stimulation ovarienne (1er jour des règles) et envoie l’ordonnance. Le personnel est très disponible par téléphone s’il y a un souci avec les injections par exemple.
  • 2-3 rendez-vous de contrôle chez le-la gynécologue en Suisse pour voir le développement des follicules (au 14ème jour). Attention ! les rendez-vous peuvent tomber sur n’importe quel jour de la semaine, vu que c’est en fonction des cycles. Il est important d’en parler avec le-la gynécologue avant pour être sûr qu’il-elle soit disponible (même un dimanche).
  • Envoyer les informations par mail à la clinique. Cette dernière répond dans l’heure et il y a deux possibilités :
    • Il faut encore faire une injection, puis le déclenchement de l’ovulation le lendemain et 36h après il faut être à la clinique.
    • Les follicules ne sont pas matures donc il faut encore faire 48h d’injections.
  • La clinique donne le feu vert pour le déclenchement. Il faut être 36h après en Espagne (trouver un vol, etc.). Le rendez-vous à la clinique est très rapide : arrivée, injection, départ !
  • 14 jours après l’insémination il y a deux options :
    • Soit les règles arrivent
    • Soit il faut faire un test de grossesse, puis une prise de sang chez le-la gynécologue
  • Si le test est positif : informer la clinique et à partir de là, le suivi se fait en Suisse et la grossesse est considérée comme « normale ». A la naissance, il faudra demander une attestation qui prouve que le bébé est né sous X du père.
  • Si le test est négatif : informer la clinique qui demandera si on souhaite recommence le traitement directement ou si on attend un ou plusieurs mois.

Après 4 inséminations négatives, la clinique propose une fécondation in vitro.

Dans le cas où il faut faire plusieurs inséminations, le personnel prend le temps pour les questions, il demande comment va la future maman, la partenaire etc.

Informations complémentaires sur la clinique Girexx :

  • Tout le processus est très encadré légalement.
  • Chaque patient a deux répondants, ce sont donc toujours les mêmes personnes à qui on a affaire.
  • Pour le choix des embryons, la clinique regarde les sérologies, le groupe sanguin et le physique de la mère qui porte et du-de la partenaire (pour être au plus proche).
  • Les informations suivantes sont données sur le donneur : couleur des yeux, des cheveux, de la peau, groupe sanguin et qualité du sperme.
  • Un donneur peut offrir son sperme pour 10 bébés maximum.
  • La clinique veille à ce que les autres enfants du même donneur ne soient pas trop proches géographiquement.
  • Si on souhaite un deuxième enfant, le donneur peut être le même que pour le premier (selon les délais ou réservation possible).
  • Dans le cas d’une deuxième grossesse, s’il n’y a pas de problèmes qui sont apparus entre temps, certains examens médicaux ne seront pas demandés une seconde fois.

En Espagne, le don de sperme est anonyme. Toutes les cliniques font signer un contrat de confidentialité au donneur. Le seul cas où la clinique peut rechercher le père, c’est si l’enfant a un grave problème de santé.

Le prix d’une insémination, sans les médicaments, sans les consultations gynécologiques, ni les trajets est d’environ 800 à 1500 euros. Pour une fécondation in vitro, le prix est d’environ 3000 à 4000 euros.

Rose et France ont accueilli leur merveilleux petit garçon en avril 2019. Actuellement, France fait les démarches pour adopter leur fils et être légalement sa maman. Elle nous parlera de son parcours semé d’embuches dans un prochain article !

Les conseils de Rose et France :

  • En parler avec son employeur avant de commencer pour avoir son « accord », car on ne sait jamais quand les rendez-vous tombent et il faut partir « à la der » pour aller faire les inséminations.
  • En parler aussi avec ses collègues pour pouvoir s’arranger avec les jours de congé, faire des échanges, etc.
  • Le soutien de l’entourage est très important ! Elles ont une belle solidarité autour d’elles et en sont reconnaissantes. Ce sera d’autant plus important si elles souhaitent avoir un deuxième enfant, car il faudra garder leur fils « au pied levé » !

Nous vous conseillons fortement d’acquérir l’ebook « La PMA – le guide » de Léa Cayrol sur le site : https://www.leaetcapucine.com/boutique

Tu peux aussi visiter le site Suisse des familles arc-en-ciel : https://www.regenbogenfamilien.ch/fr/rechtliche-situation-von-regenbogenfamilien/ 

Merci infiniment à Rose et France pour leur témoignage et le chouette moment d’échange passé ensemble ! Et bravo pour votre magnifique petit garçon !

Julie

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Le cycle menstruel

Le cycle menstruel

Cela fait bientôt 20 ans que j’ai mes règles. Depuis toutes ces années, j’ai le sentiment de les subir, que ce soit au niveau des douleurs, de mon humeur qui change ou du côté « pratique » avec les protections hygiéniques, la contraception, etc. Je ne me suis jamais interrogée sur le fait de pouvoir avoir une « influence » sur mon cycle et si je pouvais en retirer quelque chose.

C’est en recevant le mail du matin des Fabuleuses au Foyer et cette bande dessinée de Fleur-Lise Palué que j’ai eu comme une révélation. OUI ! Je pouvais tirer profit de mon cycle, apprendre à le connaître, planifier certaines choses en fonction de lui.

Je suis actuellement en train de lire le fabuleux libre « La Femme optimale » de Miranda Gray afin d’en apprendre plus sur le cycle menstruel, de pouvoir connaître les signes physiques et psychiques que mon corps m’envoie, tout cela afin de révéler ce trésor qui est en moi 🙂

Je te laisse découvrir la magnifique BD de Fleur-Lise et pourquoi pas te plonger dans la lecture de l’ouvrage de Mme Gray !

Le savoir c’est le pouvoir et connaître son corps est un beau cadeau que l’on se fait !

Illustrations réalisées par Fleur-Lise Palué pour les Fabuleuses au Foyer. Plus de détails ici :

https://fabuleusesaufoyer.com/quatre-femmes-en-une-bd/

Julie

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La sexualité durant la conception

La sexualité durant la conception

Dans cet article, je souhaite aborder le tabou créé autour de la sexualité au moment de la conception dans un couple hétérosexuel (d’autres articles seront consacrés au-x parent-s solo et lgbtq+), car cela peut être un sujet sensible et/ou difficile à vivre selon les circonstances. En effet, une fois que tu as décidé que tu avais un désir d’enfant avec ton partenaire, il y a la question de comment on fait, par quoi on commence ? Alors, on t’épargne le cours d’éducation sexuelle et les métaphores avec des choux et des cigognes, car tu n’en es plus là si tu as déjà entamé ta Parentalescence 

Il y a toujours eu un mythe autour des relations sexuelles destinées à la conception d’un enfant qui voudraient qu’elles soient magiques, intenses et uniques. Évidemment, que parfois c’est le cas (chanceux-ce ????), mais il peut aussi arriver que cela soit différent :  

  • Pas la meilleure fois de ta vie 
  • C’était comme d’habitude 
  • Flippant, tout à coup tu réalises dans quoi tu t’es embarqué-e ????  
  • Etc. 

Ne t’inquiète pas, cela n’enlève en rien le fait que tu peux vivre une belle aventure malgré l’histoire et les anecdotes autour de la conception de ton enfant.  

Puis, quand une sorte de routine s’installe et que le test ne devient toujours pas positif, tu commences à t’impatienter, à suivre très précisément les jours d’ovulation et à programmer tes rapports avec ton partenaire à l’avance. Ainsi, ce moment précis devient automatique, voire robotique : tu fais l’amour à ton partenaire, car il faut le faire ce jour-là très précisément, sans désir et sans envie. Cela peut engendrer nombre de répercussions sur toi, ton partenaire et vos relations intimes telles que : 

  • Mauvaise humeur 
  • Perte de désir 
  • Conflits 
  • Troubles de l’érection 
  • Sécheresse vaginale 
  • Stress 
  • Frustration 
  • Culpabilité 
  • Fatigue 
  • Etc.  

Les habitudes, le sens et les raisons autour des relations intimes habituelles changent donc. Peut-être que, avant, tu adorais les préliminaires mais que désormais tu vas droit au but pour concevoir un enfant. Peut-être qu’avant, tu aimais faire l’amour avec ton partenaire à une fréquence éloignée mais que désormais tu le fais tous les jours pour optimiser tes chances de conception. Peut-être que ton plaisir a disparu au profit d’une sexualité auto-imposée 

Une sorte de cercle vicieux s’installe créant de la distance entre les partenaires et un désir diminué envers l’autre.  

Le but de cet article n’est bien évidemment pas de culpabiliser les couples confrontés à des difficultés de procréation mais plutôt de mettre en avant les émotions que peuvent traverser de nombreux couples désireux d’un enfant. Il n’est pas rare et courant dans notre société de se faire entendre dire : « Alors vous, c’est pour quand le bébé ? ”. Imaginez ce que ces couples peuvent ressentir quand on leur demande, donc réfléchissez à deux fois avant de prononcer cette phrase. Au final, mieux vaut ne rien demander et laisser faire la nature. Je suis sûre que vous saurez en temps voulu pour quand est prévu ce fameux bébé ????. 

Et si tu lis cet article et que tu es actuellement en train de vivre cette situation difficile avec ton partenaire, sache que tu n’es pas seule et que si cela te pèse trop, cherche un soutien professionnel pour te “soulager”, entame un projet qui te tient à cœur (voyage, rénovation, etc.) et surtout chouchoute-toi (massage, etc.). Ça ne peut que te faire du bien… Nous croisons fort les doigts pour tu aies bientôt un test positif. 

Yasmine

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