Les conséquences de l’arrêt de la contraception hormonale

Les conséquences de l’arrêt de la contraception hormonale

iLorsque que tu souhaites devenir parent et concevoir un enfant, la première étape consiste à arrêter ta contraception. Dans cet article, je vais mettre en lumière les conséquences que peut impliquer l’arrêt d’une contraception hormonale (pilule, stérilet hormonal, etc.). En effet, en te protégeant ainsi tu prends une dose quotidienne d’hormones et le fait d’arrêter du jour au lendemain demande à ton corps une adaptation et “remise en route” qui peut prendre quelques temps selon les femmes.  

Tout d’abord, tes cycles redeviendront naturels et ne seront plus dictés par les hormones du contraceptif. Il te faudra donc quelques cycles pour comprendre comment ton corps fonctionne et comment se déroulent tes règles (fréquence, durée, etc.). Je te conseille de te munir d’une application de suivi de cycle pour consigner tout cela. Voici notre article à ce sujet : clique ici

En arrêtant ta contraception, tu observeras peut-être ces différents changements sur ton corps : 

  • Symptôme d’un syndrome prémenstruel (ballonnements, crampes abdominales, etc.) 
  • Acné dû aux fluctuations hormonales (la peau revient à son aspect naturel, auparavant masqué par les hormones du contraceptif) 
  • Retour potentiel d’une libido naturelle soumise au rythme du cycle menstruel (ovulation, etc.) 
  • Légère prise ou perte de poids 
  • Augmentation ou diminution de la pilosité 
  • Migraines 
  • Variations de l’humeur et des émotions 
  • Etc. 

Ces symptômes ne sont pas systématiquement vécus par toutes les femmes et ne devraient pas persister dans le temps. Si après un arrêt de contraception, tu observes que ces changements ne disparaissent pas, penses peut-être à consulter un-e professionnel-le

Yasmine

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Les centres de Procréation Médicalement Assistée en Suisse romande

Les centres de Procréation Médicalement Assistée en Suisse romande

Passer par un parcours de PMA n’est pas anodin et il est important d’être bien entouré-e-s. Nous te-vous conseillons de prendre le temps de vous informer sur les différents centres, voire même d’aller les visiter afin de voir où vous vous sentirez le mieux.

VAUD :

  • Centre de procréation médicalement assistée (CPMA)
    Rue de la Vigie 5
    1003 Lausanne
    Tel.  +41 (0) 21 321 15 81

Site web : http://www.cpma.ch

  • Unité de Médecine de la Reproduction (UMR)
    Maternité, Ave. Pierre-Decker 2
    1011 Lausanne
    Tel.  +41 (0) 21 314 35 00

Site web : http://www.chuv.ch/fertilite

FRIBOURG :

  • Centre de Procréation médicalement assistée
    HFR Freiburg – Kantonsspital
    1708 Freiburg
    Tel. +41 (0) 26 426 73 60

Site web : https://h-fr.ch/nos-specialites/nos-specialites-medicales/gynecologie-et-obstetrique/infertilite-et-procreation-medicalement-assistee-pma

GENÈVE :

  • Centre Clinique des Grangettes / babyImpulse SA
    Chemin des Grangettes 7
    1224 Chène-Bougeries
    Tel. +41 (0) 22 305 07 10

Site web : https://babyimpulse.ch

  • Centre de Procréation Médicalement Assistée de la Clinique Générale Beaulieu
    Chemin Beau-Soleil 20
    1206 Genève
    Tel. +41 (0) 22 839 57 255

Sites web : https://www.beaulieu.ch/nos-specialites/procreation-medicalement-assistee/ https://www.fertigeneve.ch/

  • Unité de médecine de la Reproduction et endocrinologie gynécologique
    Département de gynécologie et d’obstétrique
    Hôpitaux Universitaires de Genève
    Boulevard de la Cluse 30
    1211 Genève
    Tel. +41 (0) 22  372 43 04

Site web : https://www.hug-ge.ch/medecine-reproduction-endocrinologie-gynecologique

Personnellement, nous sommes allés au CHUV car mon gynécologue nous a envoyés là-bas. Nous ne savions même pas qu’il existait un autre centre à Lausanne. Je pense que sinon nous aurions aussi demandé une consultation là-bas pour voir où nous nous sentions le mieux.

Nous avons néanmoins été très bien suivis au CHUV par l’équipe du Dr Nicolas Vulliemoz. Après il ne faut pas oublier que c’est un hôpital universitaire, que l’on rencontre souvent des assistants et surtout on n’est pas à chaque fois reçu par le-la même gynécologue pour les contrôles.

Ce qui m’a aussi manqué, et que j’ai l’impression qu’il y a plus au centre de PMA du Flon, c’est le côté « prise en charge globale ». Je pense par exemple à un groupe de parole avec d’autres parents, pour favoriser un échange d’expériences. Cela existait peut-être mais ne nous a pas été proposé.

Au CHUV nous avons tout de même eu une consultation avec une psychologue mais cela ne nous a pas satisfait. Nous avons ressenti un manque de professionnalisme, nous avions l’impression que la thérapeute n’était pas au courant de notre dossier (elle ne savait même pas que nous avions commencé le traitement). De plus, nous avions l’impression qu’elle ne voulait que parler du « problème » qui faisait que cela ne marchait pas et cela en devenait blessant. Personnellement, cela ne nous a rien apporté, à part nous rassurer sur le fait que d’un point de vue professionnel nous semblions être unis et bien armés pour vivre cette aventure.

Julie

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Contracter une assurance maternité

Contracter une assurance maternité

Tu projettes d’avoir un enfant ? Félicitations et bienvenue dans ta parentalescence  ???? !

Même si l’accouchement te paraît encore très loin, il faut déjà penser à certaines petites choses, dont ton assurance complémentaire ! En possèdes-tu une ? Es-tu en division privée ? demi-privée ?

Si nous te posons toutes ces questions, c’est qu’en fonction de l’endroit où tu souhaites accoucher, il te faudra un certain type d’assurance. Par exemple, si tu souhaites mettre au monde ton-tes enfant-s en clinique, tu auras besoin d’une assurance demi-privée ou privée. Tu peux bien entendu bénéficier de la clinique sans, mais tu devras alors payer toi-même ton séjour, ainsi que les honoraires de ton-ta gynécologue et du-de la pédiatre.

Concernant les maisons de naissance et les accouchements à domicile, il existe aussi des assurances complémentaires qui prennent une partie des coûts en charge. Renseigne-toi bien !

Attention ! Tu dois contracter ce genre d’assurance avant d’être enceinte. Regarde bien à partir de quand elle est effective car les assurances complémentaires connaissent un délai d’attente. C’est-à-dire que tu dois être assurée depuis neuf ou douze mois minimum (voire deux ans dans certaines caisses) au moment de la naissance de ton-tes enfant-s.

N’hésite pas à faire appel à un courtier en assurance indépendant (qui n’est pas affilié à une assurance en particulier), ainsi il pourra te faire un comparatif des différentes prestations de chaque caisse.

Parles-en aussi à ton-ta gynécologue, car c’est lui-elle qui sera le-la plus à même de t’orienter vers la maternité la plus adéquate pour ton accouchement.

Personnellement, j’ai accouché à la Clinique de la Source à Lausanne car je souhaitais que mon gynécologue soit présent lors de mon accouchement et qu’il n’accouchait pas en hôpital public. De plus, je trouvais le cadre et la prise en charge plus personnalisés et intimistes. Les chambres accueillent au maximum deux mamans. Il y a plus de personnel et un service hôtelier très agréable J Les cliniques proposent souvent des cours ou consultations avant et après l’accouchement. Certaines sont prises en charges dans les prestations de bases et certaines sont payantes. A la Clinique de la Source, j’ai entre autres reçu un bon pour un massage à l’hôtel Royal Savoy, ainsi qu’un bon pour aller au théâtre de Vidy (avec garde d’enfant possible).

Par contre, il faut savoir que tu ne peux pas accoucher en clinique avant 35 semaines d’aménorrhée et que même si elles sont de mieux en mieux équipées, il n’y a pas de service de néonatologie dans le cas où ton-tes bébé-s a/ont un souci à la naissance nécessitant une prise en charge particulière.

De mon côté, même si j’ai dû payer mon accouchement car mon assurance ne prenait pas en charge la maternité, je ne regrette pas mon choix et le referais aveuglément ! J’ai apprécié pouvoir rester 5 jours à la maternité, dans un environnement calme, avec des sages-femmes adorables et de délicieux repas tout au long du séjour !

Julie

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Quand faire un test de grossesse  ?

Quand faire un test de grossesse  ?

Ça y est, tu as un doute, tu ressens pleins de petites choses en toi et tu te demandes si tu es enceinte. Alors quand est-ce qu’il faut sauter le pas et faire le fameux test de grossesse ?

Il en existe deux types :

  • Le test urinaire (à acheter en pharmacie ou dans les grands commerces)
  • Le test sanguin (prise de sang) à faire directement chez ton-ta gynécologue (qui te demandera sûrement si tu as fait un test urinaire avant de venir).

Voici quelques symptômes qui peuvent te mettre la puce à l’oreille :

  • Retard de règles
  • Modifications de la poitrine (taille, sensibilité, douleurs, couleur du mamelon qui change, etc. )
  • Crampes dans le bas ventre (ressemblant à des douleurs de règles)
  • Nausées, vomissements
  • Troubles de l’humeur (les hormones s’activent déjà !)
  • Fatigue
  • Dégoût soudain pour des aliments ou odeurs apprécié-e-s en temps normal
  • Etc.

Si tu présentes un ou plusieurs de ces symptômes, nous te conseillons de filer acheter un test urinaire, on ne sait jamais !

Nous te conseillons, en effet, de d’abord faire un test urinaire avant d’aller chez ton-ta gynécologue, qui te donnera ainsi une première indication de si tu es enceinte ou non. La plupart des sites spécialisés préconisent de faire un test de grossesse environ trois semaines après un rapport sexuel non protégé. Réalisé trop tôt, le test peut indiquer “négatif” alors même que tu en es au début de ta grossesse, car le taux de HCG (hormone chorionique gonadotrope ou hormone de grossesse) n’est pas encore détectable dans les urines. Autrement dit, le taux est encore trop faible pour afficher un test “positif” et va graduellement augmenter au fur et à mesure de l’avancée de la grossesse. On appelle cela un “faux négatif”. Il suffit de refaire un test urinaire quelques jours plus tard ! S’il est toujours négatif et que tu n’as toujours pas tes règles, pense à quand même prendre contact avec ton-ta gynécologue, on ne sait jamais.

A l’inverse, ton test peut également indiquer un “faux positif” sous certaines conditions, bien que cela soit rare :

  • Peu après une fausse couche, un avortement ou un accouchement, car le taux de HCG est encore présent dans l’organisme et n’est pas encore redescendu à zéro.
  • En cas de prise de certains médicaments de type neuroleptiques.
  • Lors d’une stimulation ovarienne effectuée en parcours PMA (procréation médicalement assistée), le taux de HCG peut être présent suite à la prise de certains traitements hormonaux.
  • En cas de certains kystes ovariens.

La prise de sang permet donc indéniablement un résultat plus fiable que le test urinaire.

J’ai toujours entendu dire qu’il était préférable de faire les tests urinaire le matin, car le taux de HCG serait plus concentré mais personnellement, j’ai fait mes deux tests ayant débouchés sur des grossesses le soir…Le premier, je l’ai fait dans le cadre d’un arrêt de pilule et la veille de notre mariage pour pouvoir boire ma coupe de champagne sans culpabilité  mais j’ai été extrêmement surprise de voir la deuxième barre s’afficher. Je n’ai donc pas eu le temps de constater des symptômes spécifiques. Je pensais arrêter la pilule et que mon corps mettrait six mois pour revenir à son rythme naturel. Par chance, je suis tombée enceinte en deux mois !

Pour ma deuxième grossesse, j’ai fait un test suite à un retard de règles de deux jours après un seul et unique essai non protégé ! Jackpot, encore une fois !

Yasmine

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Applications pour suivre tes cycles

Applications pour suivre tes cycles

Lorsque tu décides d’avoir un enfant (et même dès l’apparition de tes règles), il est temps de télécharger sur ton smartphone une application de suivi de ton cycle menstruel. Ainsi, tu vas pouvoir suivre un calendrier avec la date de tes dernières règles, la date de tes prochaines, le jour de ton ovulation, la période de syndrome prémenstruel, etc.

Ces applications sont très utiles dans le suivi de tes règles pour :

  • Anticiper et prévoir le moment où il faut penser à emporter ta méthode de protection hygiénique (culotte menstruelle, cup, serviettes hygiéniques, tampons, etc.) avec toi, au cas où.
  • Savoir quel est ton jour d’ovulation pour pouvoir, en cas de désir d’enfant, favoriser une grossesse ou, le cas échéant, éviter un rapport non protégé.
  • Connaître ton corps et les raisons de tes potentielles variations d’humeur (très utile pour le-la partenaire aussi ????) et de l’apparition de certains symptômes (douleurs aux seins, migraines, crampes dans le bas du ventre, etc) .
  • Comprendre ton cycle (durée, fréquence, phases, etc.), surtout après un arrêt de contraception (type pilule). Il faudra peut-être du temps à ton corps pour retrouver son rythme naturel.

Voici une liste non exhaustive des différentes applications (gratuites) que nous conseillons :

Clue – Calendrier des règles
Cycles : règles et ovulation
Flo Règle Calendrier Ovulation
Femometer – Calendrier Règles
Suivi des Règles
Calendrier féminin Lite

Petit conseil : Pense à consigner tes rapports non-protégés, c’est toujours sympa, une fois enceinte, de connaître la date exacte de la conception  ????

Yasmine

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Comment bien choisir ton gynéco ?

Comment bien choisir ton gynéco ?

Tout au long de la vie de femme, nous avons besoin d’aller chez un-e gynécologue mais s’il y a bien une étape de vie où cela devient très important de s’y rendre, c’est pendant la grossesse. C’est pourquoi nous te conseillons de bien choisir le-la profesionnel-le qui va suivre ton aventure !

Pour cela voici quelques “tips” qui peuvent t’aiguiller vers la perle rare :

  • Demande autour de toi (copines, famille, etc.) chez qui chacune va et quelle expérience elles ont avec ce-tte professionnel-le et si elles le recommandent.
  • Réfère-toi au site adopte un-e gynéco qui propose une liste évolutive des différent-e-s gynécologues suisses recommandé-e-s par leurs patiente-s. Le but est de vous permettre de trouver le-la gynécologue répondant au mieux à vos besoins, sans discrimination, jugement ni mépris, quels que soient tes souhaits concernant ton corps. Une vraie mine d’or de bienveillance !
  • Si tu as déjà l’habitude d’aller chez quelqu’un, parle-lui de tes besoins et envies (p.ex. : accouchement en sa présence, accouchement en clinique, de nuit, etc.) afin de voir si vous êtes sur la même longueur d’ondes. Si ce n’est pas le cas, il n’y a aucune raison de se sentir gêné-e-s, que ce soit toi et/ou ton-ta partenaire, de vouloir changer de gynécologue ! C’est un droit et tu n’as aucune loyauté à prouver à qui que ce soit.

De mon côté, j’allais chez la gynéco de ma mère depuis mes 15 ans donc, naturellement, je suis allée chez elle dès que j’ai appris ma première grossesse. Lors de la première échographie, nous nous sommes rendus au rendez-vous en couple et nous avons été confrontés à diverses petites choses qui ne nous ont pas plu. En effet, premièrement, cette gynécologue ne pratiquait plus d’accouchement en clinique alors que c’était mon souhait qu’elle soit présente le jour J. Ensuite, elle ne m’a pas imprimée les fameuses photos de l’échographie (que j’attendais avec impatience) et me disant : “Je ne vous le donne pas, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver.”, sous-entendu, “tu peux faire une fausse-couche ». Je me souviens avoir trouvé cela très violent et en total décalage avec l’émotion dans laquelle nous nous trouvions. Nous étions très excitées et heureux de cette nouvelle aventure et nous sommes retrouvés face à une professionnelle qui nous a fait ressentir que pour elle c’était son quotidien et donc banal. Mon mari n’ayant pas eu le feeling non plus, nous avons décidé de changer et en demandant autour de nous, sommes tombés sur THE gynécologue. Nous avons littéralement eu un coup de cœur pour elle et avons suivi nos 2 grossesses auprès d’elle. A aucun moment je n’ai regretté d’avoir suivi mon instinct, bien au contraire !

Yasmine

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