Les différentes solutions de garde

Les différentes solutions de garde

Tu es enceinte et dans ta to-do-list, il y a noté : « Trouver un mode de garde pour bébé » (si tu prévois de retourner au travail ou pas !). Ok, mais concrètement, quelles sont les options qui s’offrent à toi ?     

Nous te proposons ici les différentes options qui existent en Suisse Romande. Pour choisir, réfléchis à l’environnement qui te semble le plus approprié à l’éveil et au confort de ton enfant, à votre logistique (durée, trajet, retard, maladie, etc.), vos horaires et votre budget. Fais des recherches, pèse le pour et le contre de chaque option et tu sauras ainsi celle qui te convient le mieux. Et la meilleure option pour toi sera aussi la meilleure option pour ton enfant !     

– La garderie/crèche : En Suisse, dès le fin du congé maternité (16 semaines), à temps plein ou partiel, selon ton besoin. Accueil par un-e professionnel-le de l’enfance diplômé-e. Il existe des garderies publiques (subventionnées par la commune), semi-privées ou privées (le tarif journalier change). Enfant accueilli avec d’autres enfants de son âge (collectivité) et locaux adaptés à son âge.

Accueillant-e en milieu familial ou « Maman de jour » : Un-e accueillant-e formé-e accueille un petit groupe d’enfant d’âges différents à son propre domicile. L’enfant retrouve une vie familiale et peut évoluer à son rythme. Attention: si l’accueillant-e est malade, pas toujours de solution de remplacement…

– Le-la nounou : Tu engages quelqu’un pour venir garder ton enfant chez toi. Grande flexibilité des horaires et garde maintenue même si ton enfant est malade. Cela reste un mode de garde très onéreux. Attention: manque de socialisation de l’enfant et choisis du personnel formé, car pas de surveillance durant la garde.

– Le-la jeune au pair : Accueil d’un-e jeune qui partage ta vie de famille, contre des heures de garde (30-40 heures/semaine max.). Idéal si tu as plusieurs enfants et travailles à temps partiel. Attention: personne non formée et non-francophone. Il faut aussi lui fournir une chambre individuelle.

– La crèche à domicile : Nouveau mode de garde, équivalent à une crèche mais accueillant des enfants de 4 mois à 12 ans dans le même groupe (env. 10 enfants). Permet aux fratries d’être dans le même groupe et de se côtoyer. Projet-pilote.

Après avoir choisi ton mode de garde, t’être inscrit-e auprès de l’office compétent et d’avoir entamé les démarches, PROFITE de ton congé maternité/paternité auprès de ton bébé. Le jour où tu devras retourner au travail arrivera bien assez vite !

Bonne sélection et on croise les doigts pour que tu trouves une place ???????????? Il y effectivement pénurie de place d’accueil donc nous te conseillons de t’y prendre tôt dans ta grossesse !

Yasmine

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Arrêt de grossesse, quel soutien apporter ?

Arrêt de grossesse, quel soutien apporter ?

Un arrêt de grossesse, ou plus communément appelé « fausse couche », est une interruption spontanée de la gestation avant que l’embryon ou le foetus ne soit viable, c’est-à-dire avant 22 semaines de grossesse environ.

Son origine est généralement un problème de développement du foetus.

Physiquement, les symptômes possibles sont :
– la perte de fluides
– la perte de sang ou de tissus par le vagin
– des douleurs au niveau du bas ventre ou des lombaires, elles peuvent ressembler aux douleurs prémenstruelles ou aux contractions d’un accouchement, pour les femmes qui les connaissent.

Psychiquement, ce n’est jamais une expérience facile, surtout que le sujet est encore très tabou. Les parents ressentent souvent une profonde tristesse et de culpabilité.
En effet, beaucoup de femmes le vivent comme un échec personnel car elles se demandent « qu’ai-je fait de mal? ». La réponse est bien entendu « absolument rien », mais c’est très dur à accepter.

Certaines femmes souhaitent retomber enceinte rapidement et d’autres ont besoin de temps. Chaque femme, chaque chemin et chaque vécu est unique. C’est important de respecter le rythme choisi.

En Suisse, c’est environ 1 grossesse sur 5 qui s’arrête.
Souvent, les parents se sentent coupables et vivent en silence leur tristesse. Ce sujet est encore trop tabou et empêche ces derniers de pouvoir vivre pleinement et légitimement leur peine.

En tant que proche, on se sent souvent désemparé lorsque l’on apprend un arrêt de grossesse chez un couple d’ami-e-s : que dire pour les soutenir et cela sans les blesser ?

Nous te proposons quelques pistes :
– Je pense à toi et je suis là pour toi si tu as besoin.
– Je suis désolé-e pour toi, pour ce que tu es en train de vivre.
– Ta douleur et ta peine sont légitimes. Tu as le droit d’être triste, de pleurer, de te sentir en deuil.
– « Tu n’est pas seule. Même si tu n’y crois pas, tu vas surmonter ce moment. Cette douleur. Tu vas y arriver. Courage… » du compte @maman_sa_mere_

Et voici les suggestions de nos abonnées sur Instagram :
– Je comprends ta douleur.
– Ce n’est pas ta faute.
– J’aimerais pouvoir te serrer fort dans mes bras et prendre soin de toi.
– Tu es extraordinaire. Crois en toi, en ton corps.

Nous avons aussi envie de mettre en avant les conseils et phrases à éviter. Elles sont encore malheureusement trop souvent prononcées à des parents venant de vivre une épreuve difficile. Nous sommes persuadées que plus nous mettrons en avant ces phrases blessantes, plus les gens prendrons conscience de l’effet « bombe » qu’elles peuvent avoir et moins nous les entendrons.

– Tu es jeune.
– Va de l’avant.
– La nature fait bien les choses.
– Tu en auras d’autres.
– Il-elle était handicapé-e.
– C’est le destin.
– Tu vas vite retomber enceinte.
– Au moins tu n’étais pas enceinte depuis très longtemps.

Nos abonnées nous ont partagé des remarques qu’elles ont reçues de plein fouet :
– Ce n’est pas grave, tu vas en refaire un.
– T’inquiète, tu vas vite en refaire un autre.
– Au moins tu tombes enceinte. / Au moins tu sais que ça fonctionne.
– Vous êtes sûre que vous étiez enceinte ? (par le gynéco des urgences)
– Si c’est arrivé, ce n’est peut-être pas pour rien.
– C’était juste un amas de celles, pas un humain.

Toutes ces phrases que l’on croit « réconfortantes » laissent entendre que ce que cet-te ami-e vit n’est pas réelle, que ce n’était pas encore un vrai bébé, que ce n’est pas grave, etc.
On minimise ainsi leur peine qu’ils ressentent comme illégitime.

Garde en tête que lorsque l’on ne sait pas quoi dire face à une annonce difficile (arrêt de grossesse, mauvaise nouvelle pendant la grossesse, ou tout autre thème), un simple « Je suis là pour toi » suffit et fera beaucoup plus de bien que des conseils maladroits ou des « phrases bateau » ❤️

Julie

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Les échographies du suivi de la grossesse

Les échographies du suivi de la grossesse

En Suisse, la grossesse est suivie au travers de deux rendez-vous échographiques remboursés par l’assurance maladie de base :

  1. Échographie du 1er trimestre et mesure de la clarté nucale (de 11 SA à 13 SA + 6 jours)
  2. Échographie morphologique (entre 20 et 24 SA)

“Si vous êtes enceinte, la caisse-maladie prend en charge les coûts des examens de contrôle, de la naissance, du suivi et des conseils en allaitement. Il faut savoir qu’aucune participation aux coûts n’est requise en cas de grossesse. Vous ne payerez donc ni franchise, ni quote-part, ni participation aux frais d’hospitalisation. Les coûts liés à l’accouchement à l’hôpital, dans une maison de naissance ou à domicile sont pris en charge. Deux échographies lors d’une grossesse normale, ainsi que le test du premier trimestre visant à analyser le risque de trisomie 21, 18 et 13 et le test de diagnostic prénatal non invasif (DPNI) en cas de risque élevé de trisomie, font partie des examens de contrôle payés. En cas de risque élevé, l’analyse du liquide amniotique (amniocentèse) et la biopsie placentaire (prélèvement des villosités choriales) sont remboursées. En cas de grossesse à risque, les examens sont pris en charge selon l’évaluation clinique.

Points importants

  • Les complications survenant à partir de la première et jusqu’à la fin de la douzième semaine de grossesse sont considérées comme des prestations de maladie ; la participation aux coûts reste due durant cette période.
  • A partir de la treizième semaine de grossesse et jusqu’à huit semaines après la naissance, les femmes ne participent pas aux coûts des traitements en cas de complications ou de maladie.
  • Si l’hôpital ou la maison de naissance de votre choix ne figure pas sur la liste de votre canton de domicile, vous devriez vérifier la couverture des coûts auprès de votre caisse-maladie.
  • L’assurance-maladie participe aux frais des cours de préparation à l’accouchement seulement si ceux-ci sont dispensés par une sage-femme ou une organisation de sages-femmes.https://www.ch.ch/fr/grossesse-prestations-assurance-maladie/

A chaque rendez-vous chez ton-ta gynécologue, tu devras effectuer un test urinaire (pour détecter des protéines et le sucre présents dans les urines), une prise de pression artérielle (pour détecter une pré-éclampsie, une hypotension, etc.) et tu devras peut-être monter sur la balance pour vérifier ta prise de poids (même si de moins en moins de gynécos le font). Cela est généralement effectué par les assistantes médicales du cabinet. Selon le besoin, tu devras également faire une prise de sang.

Tu seras ensuite reçue par ton-ta gynécologue qui te fera t’allonger sur un lit, te demandera de découvrir ton ventre et appliquera un gel (froid) afin d’y faire glisser le capteur pour réaliser l’échographie. Ton-ta partenaire ou un-e accompagnant-e peut être présent-e à tes côtés à chaque rendez-vous. N’hésite pas à poser TOUTES les questions qui te viennent à l’esprit (il n’y pas de question idiote !). Tu as aussi le droit de demander les fameuses photos de l’échographie (même si le-la gynécologue te dit qu’on n’y voit rien ou autre…) à chaque rdv. Au final, elles t’appartiennent.

Lors de l’échographie du 1er trimestre, ton-ta gynécologue va vérifier, comme à chaque fois, que tout va bien, que ton bébé grandit bien, qu’il y a assez de liquide amniotique, que ton placenta fonctionne bien, etc. Lors de ce rendez-vous, il-elle va également mesurer la clarté nucale (situé à l’arrière de la nuque du bébé) afin de mesurer les probabilités que l’embryon soit porteur d’une anomalie génétique, en particulier la Trisomie 13, 18 et 21. Il-elle pourra ainsi déterminer si ton bébé présente un risque faible, intermédiaire ou augmenté d’être porteur de cette anomalie génétique. Selon le résultat, d’autres examens peuvent être prescrits (DPNI – test sanguin sur l’ADN fœtal circulant dans le sang de la mère – ou une amniocentèse). Il se peut que ton-ta gynécologue te demande de revenir plus tard ou un autre jour, car selon la position du bébé, il-elle ne pourra pas faire les mesures, calculs, etc. nécessaires au bon déroulement de l’examen. Pas d’inquiétude à avoir, il faut juste attendre que bébé bouge un peu ????. En fonction de la taille du bébé, ton-ta gynécologue va savoir si ta grossesse est potentiellement plus ou moins avancée (+/- 1 ou 2 SA) qu’initialement annoncée et changer la date prévue d’accouchement.

Lors de l’échographie morphologique, ton-ta gynécologue va vérifier centimètre par centimètre que ton bébé se développe correctement. Il-elle va, par exemple, vérifier qu’il ait bien deux mains, vérifier que chaque organe est bien à sa place et complet, détecter un éventuel bec-de-lièvre, etc. (liste complète sous https://www.la-tour.ch/fr/lechographie-du-2eme-trimestre). Lors de cet examen, ton-ta gynécologue sera en mesure de te révéler le sexe de ton bébé, pour autant que tu veuilles savoir. Pense à lui dire en amont si tu ne souhaites pas savoir afin qu’il détourne l’écran et ne fasse pas de gaffe ????. Cela pourra aussi être révélé plus tôt dans ta grossesse selon la personne qui te suit.

Tou-te-s les gynécologues ne sont pas équipé-e-s de l’appareil nécessaire à la réalisation de cette échographie donc il-elle t’enverra peut-être chez un-e collègue ou dans un centre spécialisé comme l’Imagerie du Flon, à Lausanne. Cette échographie est l’occasion de voir ton bébé sous toutes ses coutures et de partager un long moment avec lui. L’examen complet dure environ 30 minutes voire plus. Cependant, l’examen peut se révéler angoissant, ne pas être vécu comme un bon moment pour tous les parents. Il peut aussi être demandé par l’échographe de ne pas poser de questions, parler, commenter pendant l’examen. Mieux vaut donc garder les questions pour la fin, car il-elle a besoin de beaucoup de concentration pour ne rien oublier, tout vérifier. Pense aussi à éteindre ton téléphone durant le contrôle ????!

Suivant qui suit ta grossesse (sage-femme ou gynécologue), il-elle pourra te proposer plus d’échographies et/ou plus de contrôles. Pour ma part, ma gynécologue a réalisé une échographie tous les mois et elle avait pu révéler le sexe de mon bébé lors du contrôle du 4e mois. Ne t’inquiète pas, seules les deux échographies mentionnées ci-dessus sont nécessaires, les autres sont du “bonus” et n’impactent en rien à la sécurité de ton bébé. Il y a d’autres méthodes permettant de vérifier que ton bébé va bien : ta perception de ses coups et mouvements, mesures externes de ton utérus, palper ton ventre pour voir si ton bébé à la tête en bas (dès 20 SA), par exemple. Si ton-ta gynécologue ne te les propose pas, pas d’angoisse à avoir. Il n’y a que les deux échographies expliquées ci-dessus qui sont importantes. Les autres, sont des échographies de confort et/ou de “plaisir”. Ton-ta gynécologue ou ton-ta sage-femme peut donc te voir en rendez-vous sans réaliser d’échographies et vérifier que tout va bien autrement (doppler, palpations, mesures, etc.). Sept de ces rendez-vous de contrôle sont remboursés par l’assurance maladie de base.

Lors de l’un de ses contrôles, en plus des examens habituels, tu devras te soumettre à un test de dépistage du diabète gestationnel (généralement entre la 24e et la 28e SA). Tu devras te rendre, le matin, à jeun, au cabinet de ton-ta gynécologue pour faire une prise de sang mesurant ton taux de sucre. Munis-toi d’une éventuelle collation pour ne pas t’évanouir en sortant du cabinet ????. En fonction du résultat du test, tu devras revenir pour boire une boisson au glucose (donc très très sucrée) afin de mesurer comment ton sang absorbe le sucre. Pense à prendre de quoi t’occuper, car tu devras attendre une heure ou deux entre chaque prise de sang.

Les examens suivants sont axés sur le bien-être global du bébé et de la femme enceinte. C’est l’occasion de parler de ton activité professionnelle et de déterminer avec ton-ta gynécologue quand commencera ton congé maternité (avant la naissance) selon ton besoin et celui du bébé. Lors du contrôle des 32 SA, la position du bébé sera vérifiée afin d’anticiper l’accouchement ou d’éventuels essais pour le retourner (version, acupuncture, etc.). Mais pas d’inquiétude à avoir si, à ce stade de la grossesse, bébé a encore la tête en haut. Il a encore huit bonnes semaines pour se retourner.

J’espère que ce petit résumé du suivi de grossesse te permettra de te projeter et d’éviter une éventuelle peur de l’inconnu lors d’une première grossesse. Dans la grande majorité des cas, ces échographies sont l’occasion de créer du lien avec ton bébé et de partager de belles émotions avec ton-ta partenaire.

Article validé par une sage-femme échographe

Yasmine

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L’amniocentèse

L’amniocentèse

Tu es enceinte, tu viens d’effectuer tes premières échographies et là, ton-ta gynécologue de parle d’amniocentèse. Ce mot fait rapidement peur, c’est pour cela que nous souhaitons y consacrer un article et te permettre d’être plus informé-e.

L’amniocentèse est une procédure médicale qui permet de vérifier le nombre et la structure des chromosomes, à partir des cellules qui sont présentes dans le liquide amniotique. Cela permet ainsi de vérifier les chromosomes de l’enfant à naître.

Elle permet aussi de détecter des infections, des incompatibilités des groupes sanguins, de voir l’état de maturation des poumons, etc. On peut aussi pratiquer l’amniocentèse pour réduire une quantité du liquide amniotique trop importante.

Cet acte médical se pratique généralement dès la 15ème semaine de grossesse.

Dans quels cas peut-on avoir recours à une amniocentèse ?

  • Si l’âge maternel dépasse 35 ans
  • S’il y a une anomalie chromosomique chez l’un des parents
  • Si le bébé présente des anomalies à l’échographie (mesure de la clarté nucale, CMV, malformation, etc.)
  • Si les tests sanguins maternels indiquent un risque augmenté d’anomalies chromosomiques chez le futur bébé

Voici comment se passe une amniocentèse : tout d’abord, le-la médecin va faire une échographie afin de rechercher et définir la position de ton bébé, du placenta et de la poche du liquide amniotique. Puis, toujours sous contrôle échographique, le-la professionnel-le introduit une aiguille fine à travers ta paroi abdominale et prélèvera 10 à 20ml de liquide amniotique. Tout l’examen se passe sans anesthésie locale, car elle n’est, en général, pas indispensable. Une amie m’a dit que le geste est désagréable mais pas douloureux 🙂

Comme tout examen médical, faire une amniocentèse comporte un risque. En Suisse, environ 0,3 à 1% des amniocentèses présentent des complications. Cette intervention ne provoque que rarement des fausse-couches ou un accouchement prématuré (si elle est effectuée après 24 semaines de gestation).

Si tu dois avoir recours à une amniocentèse, renseigne-toi bien sur le protocole et les éventuels douleurs ou désagréments qui pourraient survenir après l’intervention.

Julie

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La Babymoon ou lune de miel pré-bébé

La Babymoon ou lune de miel pré-bébé

Venue directement des États-Unis (on ne change pas une équipe qui gagne), la babymoon ou, en français, lune de miel pré-bébé est une coutume ou tradition qui voudrait que le couple (ou le parent solo d’ailleurs) consacre du temps pour soi, pour se ressourcer, se détendre et se retrouver avant le bouleversement de la naissance. Alors, comme pour tout, soit on est pour, soit on est contre. Chez Parentalescence, chacun-e fait ce qu’il-elle veut! 

Il existe mille en une façon de faire sa babymoon en réservant un massage spécial femme enceinte, en prenant une nuit d’hôtel avec Spa, en découvrant une nouvelle ville ou en préparant un super pique-nique romantique, par exemple. Choisis ce qui te convient et te fait envie. Par ailleurs, si ta grossesse est compliquée et présente des risques, si tu es alitée ou présente un risque d’accouchement prématuré ou même si ça ne te fait pas envie du tout, fais une croix sur ta babymoon. Mais pas de panique, ça ne change rien, il n’y a aucune obligation et aucune conséquence si tu ne la fais pas. 

Cependant, je pense que si tu en as l’envie (et les moyens), ça vaut toujours la peine de prendre un peu de temps pour soi surtout avant l’arrivée d’un bébé. Aujourd’hui, le mouvement “babymoon” prend une ampleur de plus en plus commerciale et il existe mille et une formules pour faire sa babymoon. Choisis donc ce qui te convient à toi et à ton-ta partenaire, même si ça sort des sentiers battus. Le but est, au final, que VOUS ayez du plaisir, donc no limit à l’imagination.

Vu qu’au premier trimestre tu peux être mise K.O. par la fatigue, nausées, etc. et qu’au troisième trimestre, tu peux risquer un accouchement prématuré, la meilleure période semble donc être le 2e trimestre (entre 3 et 6 mois de grossesse). Il y a juste quelques précautions à prendre en fonction de la babymoon choisie :

  • Pas de jacuzzi ou sauna au-dessus de 38°C, car il est déconseillé de faire monter ta température corporelle trop haute.
  • Pas de massage qui ne soit pas spécifié “spécial femme enceinte” et pratiqué par un-e professionnel-le.
  • Couvre-toi bien du soleil avec un SPF 50 et un grand chapeau pour éviter un “masque de grossesse” (taches brunes) sur le visage.
  • Continue à faire attention à ce que tu manges pour éviter une contamination à la toxoplasmose et listériose.

Pour ma part, pour ma première grossesse, nous sommes partis quelques jours à Venise. C’était génial de profiter de ce temps à deux, de manger au restaurant, de visiter plein de musées et de prendre le temps de se projeter dans notre future vie. J’en garde un super souvenir et y repense avec beaucoup de tendresse. Pour ma deuxième grossesse, nous avons réservé une nuit dans un hôtel à la montagne avec un Spa. Comme nous étions déjà parents, ça nous a fait beaucoup de bien de nous retrouver en tête-à-tête, de nous consacrer pleinement à ce 2ème bébé, de nous détendre et surtout de ne rien faire. C’était super aussi ! ????

J’espère que tu pourras profiter d’une petite parenthèse enchantée avant l’arrivée de ton bébé pour prendre soin de toi avant de prendre soin de lui. ✨❤️

 

Yasmine

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La dépression pré-natale

La dépression pré-natale

Devenir parent, cela peut faire peur, donner le vertige et bouleverser. Oui mais souvent ce sentiment survient après l’arrivée du bébé, lorsque l’on prend la mesure des responsabilités qui incombent au rôle de parent et du rythme de vie qui est désormais le nôtre. Le tabou autour de la dépression post-partum commence à tomber, les témoignages fleurissent et l’accompagnement se développe. Ok, mais qu’est-ce qu’il se passe lorsque ce sentiment-là, on le ressent durant la grossesse ? Avant même d’avoir touché du bout des doigts à sa nouvelle vie, avant même d’avoir rencontré son enfant.

Il s’agit d’une dépression pré-natale, maladie tout à fait légitime et atteignant entre 7 et 12% de futures mères et entre 6,5 et 11,5% des futurs pères.

Certains parents font, par exemple, de violents cauchemars, angoissent lorsqu’ils-elles pensent à la vie qui les attend et/ou n’arrivent pas à commencer à se projeter et à préparer l’arrivée du bébé (matériel de puériculture, choix du prénom, etc.). Les personnes atteintes de dépression pré-natale auront les mêmes symptômes qu’une dépression “classique” ou post-partum :

  • Perte d’appétit ou trop grand appétit
  • Grand besoin de sommeil ou insomnie
  • Tristesse, irritabilité et anxiété
  • Culpabilité, regret, découragement
  • Perte d’intérêt pour les choses qu’il-elle aime habituellement
  • Pensées suicidaires

Si tu ressens un ou plusieurs de ces symptômes et surtout, si tu as des pensées suicidaires, parles-en à ton entourage, aux différent-e-s professionnel-le-s qui te suivent et ne reste pas seul avec ce ressenti. Il est tout à fait compréhensible d’être bouleversé, submergé et envahi par un tourbillon de pensées angoissantes quant à l’arrivée prochaine d’un enfant. Et cela ne fait de toi en rien un moins bon parent. Tu es et seras toujours le meilleur parent pour ton enfant, quoique tu vives.

Les services d’urgences psychiatriques et détresse psychologique des différents cantons romands sont disponibles 24h/24 et 7j/7.

Vaud : 0848 133 133

Fribourg : 026 305 77 77

Genève : 022 372 38 62

Jura : 144

Neuchâtel : 032 755 15 15

Valais : 0800 012 210

Tu peux aussi consulter le site www.santepsy.ch qui est plein de ressources.

Tu peux donc, sans honte, en parler avec ton-ta gynécologue, médecin de famille, sage-femme, chercher un groupe de soutien, prendre des médicaments spécifiques (sans crainte pour ton enfant), etc. C’est ton droit le plus strict !

La société d’aujourd’hui vénère la parentalité et il peut donc paraître difficile de dire que l’on est triste d’être enceinte ou d’attendre un enfant, que cela nous angoisse, que cela ne représente pas le bonheur ultime pour nous, etc. Cependant, les choses changent, les tabous se brisent et c’est notre volonté, chez Parentalescence, de mettre en lumière tous les parents, même ceux qui ne se retrouvent pas dans ce rôle.

Le podcast BLISS Stories a consacré son 109e épisode à ce trouble de la grossesse. Cours vite l’écouter ici pour avoir le témoignage de Laura.

Mais surtout, surtout, n’oublie jamais qu’au bout du tunnel, il y a toujours de la lumière. ✨

Yasmine

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