Graines de Bonheur

Graines de Bonheur

Graines de Bonheur confectionne différents articles en tissu. Si tu recherches un cadeau pour ton bébé, un enfant ou même un adulte, va faire un tour sur le compte instagram @ateliersgrainesdebonheur

Parmi les créations, tu trouveras notamment :
– Le cube d’éveil (celui avec qui toute l’aventure a commencé) : cadeau idéal pour une naissance car il est personnalisable avec le prénom de l’enfant ou les informations de naissance, par exemple. Il est composé de tissus de différentes textures, de petits accessoires à agripper, une clochette, etc.
– Le hochet : grâce à l’anneau en bois, le bébé pourra l’attraper et le mettre à la bouche pour soulager ses gencives. Les oreilles sont composées d’un tissu en coton et d’un tissu éponge tout doux ! À l’intérieur, il y a un papier « scroutch » qui fait du bruit 🙂
– Le lange en gaze : incontournable et indispensable accessoire lorsque l’on a un bébé ! Le lange est utile dès la naissance, pour faire le rot, protéger le matelas, ton épaule, essuyer les petites régurgitations, autour du cou comme bavoir ou pour faire de l’ombre. Tu peux le choisir à la taille de ton choix.
– Le sac de gym ou de piscine (intérieur imperméable) : utile pour y glisser les affaires de bébé, pour la garderie et plus tard pour l’école ! Des modèles adultes sont aussi disponibles. Les sacs sont personnalisables avec le prénom.
– Les lingettes : grâce au côté tout doux en éponge de bambou, les lingettes seront utiles pour nettoyer le visage ou les fesses de bébé. Bien entendu, pour les adultes elles peuvent faire office de lingettes démaquillantes !
– Les coussinets d’allaitement : créés pour Parentalescence, ils sont le « must-have » pour les débuts de l’allaitement.
– La trousse pour coussinet : créée elle aussi pour Parentalescence, elle est composée de deux compartiments : un pour mettre les coussinets propres et un pour les usagés.
– Le pochon de rangement : disponible en plusieurs tailles et personnalisables avec le prénom, le pochon est l’accessoire idéal pour transporter des habits propres, des médicaments, etc. Cela permet aussi d’organiser le sac et trouver rapidement les choses ! Utile aussi pour les adultes 😉

Julie

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Les différentes solutions de garde

Les différentes solutions de garde

Tu es enceinte et dans ta to-do-list, il y a noté : « Trouver un mode de garde pour bébé » (si tu prévois de retourner au travail ou pas !). Ok, mais concrètement, quelles sont les options qui s’offrent à toi ?     

Nous te proposons ici les différentes options qui existent en Suisse Romande. Pour choisir, réfléchis à l’environnement qui te semble le plus approprié à l’éveil et au confort de ton enfant, à votre logistique (durée, trajet, retard, maladie, etc.), vos horaires et votre budget. Fais des recherches, pèse le pour et le contre de chaque option et tu sauras ainsi celle qui te convient le mieux. Et la meilleure option pour toi sera aussi la meilleure option pour ton enfant !     

– La garderie/crèche : En Suisse, dès le fin du congé maternité (16 semaines), à temps plein ou partiel, selon ton besoin. Accueil par un-e professionnel-le de l’enfance diplômé-e. Il existe des garderies publiques (subventionnées par la commune), semi-privées ou privées (le tarif journalier change). Enfant accueilli avec d’autres enfants de son âge (collectivité) et locaux adaptés à son âge.

Accueillant-e en milieu familial ou « Maman de jour » : Un-e accueillant-e formé-e accueille un petit groupe d’enfant d’âges différents à son propre domicile. L’enfant retrouve une vie familiale et peut évoluer à son rythme. Attention: si l’accueillant-e est malade, pas toujours de solution de remplacement…

– Le-la nounou : Tu engages quelqu’un pour venir garder ton enfant chez toi. Grande flexibilité des horaires et garde maintenue même si ton enfant est malade. Cela reste un mode de garde très onéreux. Attention: manque de socialisation de l’enfant et choisis du personnel formé, car pas de surveillance durant la garde.

– Le-la jeune au pair : Accueil d’un-e jeune qui partage ta vie de famille, contre des heures de garde (30-40 heures/semaine max.). Idéal si tu as plusieurs enfants et travailles à temps partiel. Attention: personne non formée et non-francophone. Il faut aussi lui fournir une chambre individuelle.

– La crèche à domicile : Nouveau mode de garde, équivalent à une crèche mais accueillant des enfants de 4 mois à 12 ans dans le même groupe (env. 10 enfants). Permet aux fratries d’être dans le même groupe et de se côtoyer. Projet-pilote.

Après avoir choisi ton mode de garde, t’être inscrit-e auprès de l’office compétent et d’avoir entamé les démarches, PROFITE de ton congé maternité/paternité auprès de ton bébé. Le jour où tu devras retourner au travail arrivera bien assez vite !

Bonne sélection et on croise les doigts pour que tu trouves une place ???????????? Il y effectivement pénurie de place d’accueil donc nous te conseillons de t’y prendre tôt dans ta grossesse !

Yasmine

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Syndrome du bébé secoué

Syndrome du bébé secoué

Nous avons envie de te parler de ce syndrome qui est certes tragique et traumatisant, mais qui arrive malheureusement bien plus qu’on ne le pense.

Le syndrome du bébé secoué survient lorsqu’un adulte secoue un bébé par exaspération ou épuisement face à des pleurs qu’il ne supporte plus. En secouant le bébé à bout de bras, sa tête va pencher d’avant en arrière et son cerveau va venir cogner contre la boîte crânienne de façon rapide, violente et répétée.  Cela peut créer des lésions cérébrales graves, qui peuvent conduire à une handicap moteur et/ou cérébral voir même qui peuvent parfois être fatales.

Il peut aussi arriver qu’un adulte secoue un enfant suite à un malaise, en pensant « faire juste » pour le réveiller. Si cela t’arrive, appelle le 144 et ne le secoue surtout pas.

Certains bébés sont aussi parfois secoués lors de jeux inadaptés à leur âge (avant un an), comme par exemple faire sauter son enfant sur les genoux de façon énergique sans tenir la nuque.

Mais dans la plupart des cas, les bébés secoués le sont par une personne qui ne supporte plus les pleurs ou les cris.

Que faire si tu te sens à bout, nerveux-se, fatigué-e par les pleurs de ton bébé ?

  • Installe ton bébé en toute sécurité dans son lit
  • Quitte la chambre
  • Appelle une personne de confiance (ta famille, un-e ami-e, un-e voisin-e,…)
  • Téléphone à ton-ta sage-femme, l’infirmière petite enfance, le-la pédiatre ou amène ton enfant à l’hôpital

Mieux vaut laisser ton bébé hurler plusieurs minutes, le temps que tu te calmes, reprennes tes esprits ou qu’une personne qui puisse prendre le relai arrive. Le bébé n’en gardera aucune séquelle permanente et ça sera toujours moins pire que de le secouer.

Le SBS est recensé comme une des maltraitances infantiles les plus graves. La prévention est donc primordiale.

As-tu déjà entendu parler de la phobie d’impulsion ? C’est la peur obsédante de faire du mal à son bébé. Par exemple, cela peut se caractériser par la crainte de blesser son bébé, de le faire tomber, de l’agresser physiquement ou sexuellement. Nous consacrerons un article spécifiquement à ce thème mais surtout, ne t’inquiète pas et ne culpabilise pas si cela devait te traverser l’esprit. Cela arrive à la plupart des parents, autant les mères que les pères. Il y a une immense, gigantesque différence entre le penser et réellement le faire.

Courage, nous pensons à toi et comprenons que ce n’est pas facile, surtout lorsque les nuits sont courtes et que bébé pleure sont incessants.

L’émission 36,9° de la RTS y a consacré un épisode :

https://pages.rts.ch/emissions/36-9/9972000-bebes-secoues-un-drame-sans-fin.html

Julie

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Association Supermamans

Association Supermamans

L’association SuperMamans est un réseau de bénévoles qui soutiennent des familles après l’arrivée de leur-s nouveau-x né-s en apportant un repas ainsi qu’un temps de discussion.

Les bénévoles sont appelées les « MamansCadeau ». C’est une personne qui a ou non des enfants, quel que soit son âge. Cette « MamanCadeau » offre un repas sain et prêt à être réchauffé à la nouvelle famille.

Elle peut aussi proposer une balade au parc, garder le-s autre-s enfant-s ou passer un petit moment à papoter avec la maman bichonnée.

La maman qui reçoit le repas ou le soutien s’appelle une « MamanABichonner ». Ce peut être une future maman, une nouvelle maman, une maman adoptante, une maman pour la première ou la xième fois. Elle accepte d’ouvrir sa porte à une personne inconnue venue pour la soutenir.

L’association œuvre dans toute la suisse romande. Des « MamansContact » s’occupent des différentes régions afin de mettre en lien les « MamansCadeau » et les « MamansABichonner ».

Le but de l’association est « d’apporter un peu de compagnie, un repas sain et gratuit et surtout, de soulager la famille dans les premiers temps de découverte et d’adaptation avec un nouveau-né. »

 

Je me suis moi-même inscrite en tant que « MamanCadeau ». Au début j’étais un peu réticente car je ne suis pas une grande fan de cuisine et je me suis donc dit que pour commencer je pourrais proposer mon soutien à travers des moments de partage, une balade ou autre.

Finalement, en recevant les premiers Doodle pour l’organisation des passages chez les « MamansABichonner », je me suis dit : « Lance-toi ! ». J’ai donc agendé deux passages chez deux mamans différentes. J’ai cuisiné 2 menus que je maîtrise avec mon fameux gâteau au chocolat 🙂

Lorsque j’ai amené ces repas à ces mamans, je me suis sentie utile et cela m’a fait plaisir de pouvoir les soulager d’un, voire deux repas (avec les restes), dans ces premiers moments où on ne trouve pas toujours le temps ni l’énergie de se faire à manger !

Je me réjouis déjà de pouvoir à nouveau apporter mon soutien 🙂

 

Si toi aussi tu souhaites bichonner des mamans ou si tu es enceinte et souhaite que des « MamansCadeau » viennent t’apporter un repas ou autre, inscris toi sur www.supermamans.ch

 

Julie

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Mon post-partum

Mon post-partum

Tu es mon premier bébé, je souris de vivre ces premiers moments avec toi mais mes yeux sont hagards, perdus, brumeux et vides. Je ne suis pas là, mon esprit est ailleurs et il erre sans savoir où il doit aller. Je ne comprends pas, je ne sais plus qui je suis, je ressens de l’incompréhension pour ce que je suis en train de vivre.

Tu a été tellement désiré, je suis tombée enceinte très vite, ma grossesse a été idyllique, mon accouchement magique mais dès l’instant où l’on te pose sur mon ventre : c’est le vide. Je ne ressens rien, ni soulagement, ni bonheur. Juste rien. Et je suis bouleversée de ne rien ressentir.

Pourtant, dans mes mots et gestes envers toi, je suis « une mère parfaite » mais dans ma tête, ça ne suit pas. Je suis un robot, une maman automate. Je sais que je t’aime très fort mais mon cerveau est en black-out. Pourtant, je ne m’identifie pas du tout avec les symptômes du baby blues ni ceux de la dépression post-partum.

Je ne me reconnais pas de ne pas pleurer de bonheur, je suis perdue lorsque tu pleures. J’ai un besoin, presque viscéral, du soutien verbal et de la présence de ton papa. Qui suis-je devenue et où est celle que j’étais?

Une amie m’a alors dit un jour « Prendre soin de sa tête, c’est s’offrir un merveilleux cadeau à soi-même ! ». J’en ai eu le souffle coupé et ai immédiatement pris rendez-vous chez une psy pour tenter de comprendre ce que je traversais. J’avais besoin de mettre un mot sur mon ressenti et mes émotions.

Lors de nos rendez-vous, j’ai tout dit, tout craché, tout déballé et rien que ça, ça m’a fait un bien fou. Je me suis sentie plus légère et j’avais l’impression de me confier à une amie. Puis, rdv après rdv, elle m’a aidée à enfin comprendre.

Je vivais une matrescence: j’étais devenue mère, ta maman, et traversais donc depuis un chamboulement identitaire majeur (comme une crise d’ado). Je n’étais et ne serai plus jamais la même. J’ai aussi compris que c’était le jour de ta naissance que je me suis identifiée pour la première fois comme étant une adulte (à 28 ans, c’était le moment).

Voilà enfin la pièce du puzzle qu’il me manquait durant tous ces mois et que mes yeux hagards cherchaient déjà à la maternité. Mon regard est revenu et aujourd’hui, je me sens de nouveau moi-même.

Je me félicite chaque jour d’avoir osé aller voir une psy, d’avoir pris soin de ma tête, de moi-même et d’avoir cherché à comprendre qui j’étais devenue. Si je l’ai fait, c’est aussi un peu pour toi. Il n’y a aucune honte à prendre soin de soi, sache-le. Au final, c’est comme aller chez le médecin, le masseur ou l’ostéopathe mais pour l’esprit (et ça, ça change tout!).

Comme quoi, on peut vivre une belle grossesse, un merveilleux accouchement et tomber de 25 étages durant son post-partum. Chaque vécu est légitime et chaque histoire est belle à raconter.

Je suis aujourd’hui fière du chemin parcouru et de la mère que je suis pour ton frère et toi. Je suis désormais en paix avec ma nouvelle identité. Mon cerveau a permis à l’amour et au bonheur de s’installer et je ne les laisserai plus jamais partir. Promis!

Je regarde maintenant cette photo avec un empathie, une bienveillance et une tendresse énorme. J’en ai les frissons à chaque fois. ????✨ Un jour, je te la montrerai et je t’expliquerai le chemin qu’on a fait ensemble, main dans main.

Le post-partum est un vrai tsunami, un ouragan démolissant tout sur son passage et pourtant, ce chaos me manque. Ces instants ont été purs, crus, émotionnellement intenses et criants de vérité. Cette intensité fait que je ne me suis jamais sentie aussi vivante que dans ces premiers instants de ta vie. Et au final, rien ne compte plus.

A., mon premier bébé, avec ta naissance, c’est aussi moi qui suis née, moi la mère, la maman. Merci de m’avoir autant appris et de m’avoir ouvert les yeux sur un nouveau monde. Je t’aime du plus profond de mon être.

Ta Maman ❤️

Yasmine

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Mon post-partum

Mon post-partum

Mon bébé d’amour,

Bientôt deux ans que tu fais partie de nos vies. J’ai toujours imaginé la maternité comme quelque chose de magique, une rencontre incroyable, un coup de foudre immédiat. Et pourtant cela ne s’est pas passé ainsi ! J’ai fait un baby blues assez fort à ta naissance qui s’est, je le pense, transformé insidieusement en dépression post-partum.

Ce n’est que maintenant, à l’aube de tes deux ans que je me sens totalement bien dans mon rôle de maman, épanouie, heureuse de passer toutes mes journées avec toi et je ne changerais cela pour rien au monde. Ces 20 premiers mois ont été jalonnés de hauts et de bas et j’ai souvent culpabilisé de ne pas être pleinement épanouie dans ce rôle, moi qui ai TOUJOURS voulu des enfants (et pas qu’un seul !).

A la suite d’un gros « down » après ton premier anniversaire et avec l’aide de ma psychologue et de ma doctoresse, nous avons décidé qu’il serait bénéfique que je prenne de la sertraline.
Grâce à ces médicaments, à ma thérapie et au temps qui avance, je me sens bien avec moi-même, bien dans mon couple et bien avec toi mon petit garçon.

Parfois, les choses ne se passent pas (du tout) comme on se l’imaginait et c’est difficile de l’accepter. Prendre du temps pour soi, être indulgent avec soi-même, s’entourer de personnes bienveillantes et de professionnel-le-s en qui on a confiance est primordial selon moi.

Quand je n’allais pas bien, je pensais que je ne verrais jamais le bout du tunnel et crois moi, la lumière revient plus rapidement que ce que l’on imagine.

On ne le répétera jamais assez et c’est une réalité, la naissance d’un enfant est un chamboulement. Pour certains plus serein que pour d’autres et c’est ok !

J’apprends à accepter de ne pas être une maman parfaite pour toi, mais celle dont tu as besoin, chaque jour de ta vie.

Je t’aime mon Thibaud, aujourd’hui et pour toujours

Ta Maman

Julie

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