Comment annoncer ma grossesse ?

Comment annoncer ma grossesse ?

Tu es enceinte et tu cherches une idée originale pour l’annoncer ? Nous te proposons quelques idées !

Seven Paper, atelier de création graphique lausannois, propose de jolies cartes à gratter pour annoncer ta grossesse et plein d’autres cartes.

Seven Paper propose aussi des cartes “mots mêlé” pour faire la demande au parrain ou à la marraine ou pour annoncer la grossesse aux grands-parents, par exemple.

Tu peux aussi acheter des petits chaussons et les glisser dans une boîte que tu offriras à la personne à qui tu veux annoncer ta grossesse.

Lorsque tu vois ta famille, tu peux porter un t-shirt qui annonce la grossesse et voir qui sera attentif-ve à ta tenue !

Tu peux aussi emballer ton test de grossesse et/ou la première échographie dans une petite boîte cadeau et l’offrir.

Tu peux acheter un puzzle vierge et écrire un message que tes proches devront reconstituer. Tu peux aussi faire imprimer la photo de l’échographie et le donner à faire.

Tu peux faire deviner la nouvelle à l’aide d’un rébus. Je l’avais fait à mes élèves, ils avaient mis un moment à trouver !

Lors d’un repas de famille ou lors de la pause, tu peux proposer des petits biscuits remplis d’indices !

Julie

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Ton accouchement : ce que tu peux demander

Ton accouchement : ce que tu peux demander

On a parfois l’impression de demander la lune, de ne pas oser, de trouver nos requêtes ridicules… mais il n’y a pas de question ou de suggestion bête ! Tu as le droit de demander, après, cela va bien entendu être validé par les médecins en fonction de la situation. L’accouchement et la rencontre avec son enfant sont des moments uniques et tu as le droit de le vivre de la meilleure façon ❤️

Toutes ces suggestions sont bien entendu applicables selon la situation, l’avis médical des professionnel-les, ton état de santé, celui de ton bébé, etc.

Tu as le droit d’accoucher dans la position que tu souhaites. Non, la position “gynécologique” n’est pas une obligation !

Tu as le droit de demander à faire du peau à peau, toi ou la personne qui t’accompagne.

Tu as le droit de demander un clampage tardif même si tu as ton bébé en peau à peau.

Tu as le droit d’attraper toi-même ton bébé à sa sortie.

Tu as le droit de ne pas être d’accord avec un geste médical et demander à ce qu’il ne soit pas effectué (par exemple l’épisiotomie)

Tu as le droit de demander des accessoires pour soulager ta douleur (un ballon par exemple)

Tu as le droit d’avoir la personne qui t’accompagne à tes côtés et celle-ci a le droit d’être proactive durant le travail et l’accouchement.

Tu as le droit de ne pas avoir tout le personnel médical et les étudiants de l’hôpital ou de la clinique qui scrutent ton vagin !

Julie

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L’ambivalence parentale

L’ambivalence parentale

L’ambivalence, vaste sujet, parfois tabou, dont on nous parle peu avant de la vivre ! Cet article découle de mon expérience, de ma définition. On pourrait en écrire beaucoup plus et je suis sûre que chacun-e d’entre vous a des tonnes d’exemples ! Prends soin de toi et de ta santé mentale ❤️

Qu’est-ce que l’ambivalence parentale ? “C’est la tendance à ressentir et exprimer de manière simultanée deux sentiments opposés par rapport à une même chose.” (https://cheery-family-magazine.fr/ambivalence-maternelle/)

Cela peut commencer durant la grossesse : “Je suis si heureux-se” VS “Mais qu’a-t-on fait ???”

Tu peux aussi ressentir cette ambivalence à l’accouchement : La cascade de bonheur (ou pas!) VS Le poids de la responsabilité

Mais cela se manifeste surtout une fois que bébé est là, par exemple : “Quel bonheur d’être mère-père” VS “Je regrette ma vie d’avant”

On peut aussi en quelques secondes passer de “J’ai envie de le balancer par la fenêtre” (et c’est OK !) à “Mais qu’est-ce que je l’aime, je ne pourrais pas faire ma vie sans lui-elle”

Des exemples il y en a des tonnes, car nous sommes en train de vivre une nouvelle aventure, quelque chose que l’on ne peut pas imaginer, envisager avant de l’avoir vécu !

Cette ambivalence fait partie de la construction de notre rôle de parent. On a souvent l’impression de ne pas être “normal”, d’être un monstre de pouvoir penser certaines choses (cf. phobies d’impulsions).

Ces montagnes russes émotionnelles sont déroutantes, flippantes, culpabilisantes !

Elles surviennent comme ça, sans que l’on s’y attende et on a l’impression d’être un mauvais parent quand on les ressent.

On passe tous-tes par là, ne sois pas dur-e avec toi-même

Devenir parent n’est pas inné, la naissance d’un bébé est aussi la naissance d’un parent, ne l’oublie pas !

On apprend aux côtés de notre bébé, on découvre des émotions, des “up and down” que nous n’avons jamais expérimentés. C’est cela qui fait toute la beauté et la complexité de cette aventure.

Sois indulgent-e envers toi-même et si tu n’es pas bien avec tout cela, n’hésite pas à faire appel à un-e professionnel-le.

Ne reste pas seul-e, en parler c’est la clé !

Témoignage “Mon fils a 3 ans et demi. Au mois de janvier j’étais à bout (merci le “threenager”), j’ai fait appel à une amie psychologue en périnatalité car je retombais sans les “phobies d’impulsion” et cela m’inquiétait. Quel que soit le moment, l’âge de notre enfant, je trouve primordial d’en parler pour se déculpabiliser et surtout ne pas rester dans ces sentiments négatifs.”

Julie

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Les fameux “terrible two”, “threenager”, etc.

Les fameux “terrible two”, “threenager”, etc.

Je te parle de mon ressenti par rapport à ces fameuses phases que traversent ou non nos enfants. Je n’aime pas mettre les gens dans des cases et pour moi cela en fait partie, mais on ne va pas se mentir, la majorité des enfants traversent ces mégas moments de frustration et finalement leur donner un nom ça permet de se sentir moins seul-e quand on en parle ????

Même avant d’avoir un enfant, j’entendais déjà parler de ces phases que les enfants traversent. Naïve comme je le suis parfois, je me suis toujours dit, comme pour le babyblues, que ça n’arriverait pas avec mon fils. La blague ????

Alors effectivement, le terrible two je ne l’ai pas vu passer. Mais par contre depuis ses 3 ans ???? le mini adolescent-démon est bien là!

On a beau savoir que ces phases font partie du développement, que les enfants en ont besoin pour se forger, etc., mais franchement quand tu te tapes des « NON », des coups et des crisounettes à longueur de journée, tu comprends ta douleur !

Chez nous, ça s’est vraiment manifesté par de l’opposition, refus de changer la couche, refus de s’habiller, commentaires désagréables au moment du repas, refus de faire la sieste (alors que le besoin était bien là ????) en donnant des coups, etc.

Il y a vraiment eu une phase où c’était éprouvant, et ma patience était mise à rude épreuve ! Cela a vraiment été dur moralement car je n’avais pas envie d’aller contre les valeurs éducatives auxquelles je tends (non violence etc) mais parfois c’était vraiment dur de garder mon calme !

Et forcément après, Madame culpabilité fait son entrée! Je n’ai jamais levé la main sur mon fils mais rien que de sentir que j’en avais parfois envie, ça me rendait mal.

Je n’ai pas de baguette magique mais j’ai envie de te partager ce que moi je faisais/fais dans ces moments :

  • Je dis que je n’accepte pas ce comportement
  • S’il y a des coups : je dis que ce n’est pas acceptable, qu’on peut frapper dans un coussin si on énervé et je vais dans une autre pièce (souvent le fait de me retirer le fait revenir, il prend conscience et fait un câlin)
  • A table, j’explique qu’il n’y a que ce plat à manger et que s’il sort de table ou qu’il dit « c’est deg, beurk » il n’y a rien d’autre jusqu’au prochain repas. Souvent il ronchonne devant son assiette et finit par manger…
  • Si c’est en lien avec l’habillement, je regarde si c’est parce qu’il veut choisir lui ses habits et si c’est parce qu’il ne veut pas se préparer, je lui dis que je l’emmène dans la tenue qu’il est, car moi je dois partir et que je ne peux pas le laisser seul à la maison.

  • Le plus dur, c’est bien sûr lorsque cela arrive “en société”, au magasin, etc. J’essaie de me concentrer sur mon fils et non sur le potentiel jugement des autres. Je m’abaisse à sa hauteur et lui explique pourquoi on ne peut pas acheter telle ou telle chose ou que ce sera pour une prochaine fois, etc.

Bien sûr que parfois il y a du chantage… “si tu ne t’habille pas, on ne peut pas aller chez Papilou” (c’est son grand-papa et ça ça marche souvent ????).

Par contre j’essaie vraiment de dire plutôt “dès que tu auras… il y aura…” à la place du “si”. J’avais lui ça une fois dans des conseils éducatifs et je trouve que ça marche assez bien.

Mes “solutions” ne sont pas parfaites, parfois je crie, parfois je suis à bout. Je touche du bois car jusqu’à maintenant je n’ai pas été confrontée à une MEGA crise mais je sais que ça peut arriver… Qui vivra verra ????

Julie

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Il n’y a rien de FAUX dans une fausse couche

Il n’y a rien de FAUX dans une fausse couche

S’il y a bien un terme qui me hérisse le poil et me met hors de moi, c’est FAUSSE COUCHE. Depuis quand, une grossesse est-elle fausse ?

Quand on a un projet, depuis plus ou moins longtemps, qu’il se concrétise, en quoi cela peut-il être “faux” ?

Pour moi, dès le moment où un spermatozoïde entre en contact avec un ovule, une vie s’installe et une grossesse débute.

Nous sommes tellement conditionner à ne pas en parler les 3 premiers mois, à le cacher “au cas où”, mais au cas où quoi ? Oui la grossesse peut s’arrêter, chaque femme en est bien consciente et c’est déjà difficile de ne pas y penser, alors pourquoi minimiser en plus cette perte si elle survient ?

N’a-t-on pas plutôt besoin de soutien, d’écoute, de réconfort, d’empathie dans ces moments ?

Une grossesse qui s’arrête ce n’est pas “juste un amas de cellules”, c’est un projet, c’est un désir, ce sont peut-être des mois, des années d’attente et quelque soit le stade où on en est (2 jours, 2 semaines, 2 mois), la perte est difficile.

Pourquoi ? Car dès le moment où 2 petites barres apparaissent sur un test de grossesse, notre coeur, notre corps, notre tête s’emballent, se projettent, imaginent, se réjouissent, espèrent et ça, on ne peut pas le balayer d’un revers de main avec des remarques déplacées du style “tu es jeune, tu vas retomber enceinte, arrête de stresser” et j’en passe.

Si l’on parle de grossesse dès le début, le terme “arrêt de grossesse” ou “grossesse arrêtée” ne serait-il pas plus adapté ?

Faisons en sorte que ce genre de terme change, pour arrêter de minimiser le vécu des couples et légitimer leurs émotions, leurs ressentis et le temps qu’ils ont besoin pour surmonter cette perte.

Si tu vis cela, entoure-toi de gens qui te soutiennent, t’écoutent et qui ne minimisent pas ta peine.

N’oublie pas qu’il y a aussi beaucoup de professionnel-le-s qui sont là pour t’aider à traverser cela.

Julie

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