Le périnée durant l’accouchement

Le périnée durant l’accouchement

Le périnée, c’est l’ensemble de muscles qui soutient le bas du bassin et comporte l’urètre, le vagin et l’anus. C’est avec ce muscle que tu gères ta continence urinaire et anale et en le contractant que tu soutiens ta vessie, tes intestins et ton utérus.

Durant ton accouchement, ton périnée a un rôle essentiel à jouer : il doit se relâcher pour laisser ton vagin s’ouvrir suffisamment pour laisser passer ton bébé.

Dans certains cas, ton périnée peut moins se contracter et une déchirure peut survenir, dû à son écartement trop rapide ou la poussée trop forte de ton bébé. C’est courant, nécessite parfois des points de suture et se remet généralement bien !

L’épisiotomie est un acte médical, une incision faite par un-e professionnel-le pour éviter une déchirure plus profonde du périnée ou accélérer la sortie du bébé en cas de détresse. Comme tout acte médical, tu devrais être informée, donner ton consentement et tu as le droit de refuser.

Après l’accouchement, ton périnée aura besoin de temps pour reprendre sa place et tu pourrais avoir de la peine à contrôler ta continence (urine, selles, gaz). Les sages-femmes devraient quotidiennement contrôler tes éventuels points de suture mais préviens-les de toutes douleurs ressenties.

Pour te soulager, tu peux t’aider de ton coussin d’allaitement et ainsi surélever tes fesses et jambes et réduire la pression de ton périnée.

Quand tu vas aux toilettes, surélève tes jambes à l’aide d’un marche-pied pour diminuer la pression exercée sur ton périnée durant la poussée. Tu peux t’aider d’un PériSpray pour réduire la sensation de brûlure.

Tiens toujours ton-ta sage-femme informé-e de tes sensations et d’éventuelles douleurs, celles-ci ne devraient pas perdurer plus que quelques jours après ton accouchement. Pour réduire une éventuelle incontinence, tu peux, lors d’un éternuement par exemple, croiser les jambes et serrer ton périnée.

Quelques semaines après ton accouchement et après validation auprès de ton-ta sage-femme et/ou gynécologue, tu pourras commencer la « rééducation » du périnée. Tu vas apprendre à tonifier ton muscle et surtout comprendre comment le mobiliser.
Elle est réalisée par manipulation manuelle par un-e professionnel-le et/ou avec une sonde vaginale. Tu pourras jouer, grâce à ton périnée, à un jeu vidéo 

Anna Roy, sage-femme, parle dans son livre « La vie rêvée du post-partum », du périnée et de sa « rééducation » de façon détaillée. Nous te conseillons vivement de le lire !

Le livre « Périnée » de Clémentine Siméon et Delphine Carré est aussi une source d’informations et d’exercices précieuse !

Yasmine

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Être jeune parent

Être jeune parent

« Stop telling her that she looks tired. She can see this. Instead, tell her she’s doing a great job. She may not see this. »

Le post-partum est une phase tellement délicate et bouleversante, selon les parents, sur une période plus ou moins longue.  

Le nouveau parent se retrouve en ambivalence permanente entre ce qu’il-elle espère être et ce qu’il arrive concrètement à être. Et, la plupart du temps, les exigences qu’il-elle s’impose sont trop hautes par rapport à la réalité du quotidien que le parent arrive à atteindre. L’inverse est rarement le cas.  

Cette différence peut être difficile à vivre, à réaliser et à accepter pour le parent. Cette émotion qui en découle est emprunte de culpabilité, de déception, de frustration, de tristesse et/ou de colère. 

Après, le parent devient expert dans l’art de sauter d’une émotion à une autre, d’un moment de tristesse à un moment de grande joie et l’amour qu’il-elle porte à son enfant en est la source. Dans les moments les plus sombres, un rire d’enfant, un bisou, un « T’aime! », etc. Et la lumière se rallume! ❤️‍???? 

Chaque parent a besoin d’être rassuré dans son nouveau rôle, qu’on lui dise que ce qu’il fait est plus que suffisant et que c’est exactement ce qu’il faut pour son enfant. Il-elle est en plein doute, se remet en question en permanence et se juge plutôt durement. 

Il-elle a donc besoin d’être encouragé-e, réconforté-e, rassuré-e et déculpabilisé-e. C’est aussi agréable que ça soit fait au sein du couple, de façon réciproque, car, au final, vous êtes dans le même bateau ????.  

Tu es un bon parent et sois indulgent-e avec toi-même. Ne te juge pas si durement et choisis tes combats.  

Yasmine

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Lettre aux futurs parents

Lettre aux futurs parents

Ce matin, j’ai vu le dernier réel de @delphinemaarek et je me suis tellement retrouvée dans ses mots. Elle propose une lettre aux futures mamans en écrivant: “Lettre à celle que j’étais, celle qui aurait voulu savoir et celle qui a bien fait de foncer, et c’est tout”.

Aujourd’hui, la parole autour de la parentalité s’ouvre, les tabous tombent et les parents lisent de + en + de TOUT
.
Du coup, deux camps se divisent:
• “on dit tout, surtout le négatif”
• “on ne dit rien et on met en avant que le positif”.

Je ne sais pas dans quel camp me ranger. En effet, il FAUT informer et briser le silence (c’est le but de Parentalescence quand même ????) mais je suis parfois mal à l’aise lorsqu’une amie enceinte de son premier enfant me demande “Alors, ça va être dur comment?”. Je ressens presque de la peine pour elle, d’imaginer tout le tourbillon émotionnel qui l’attend. Donc je lui raconte, mais pas tout, par petites touches, en contrebalançant avec du positif…

En tant que futur parent, il faut donc s’informer, savoir, entendre, écouter, être conscient-e mais surtout FONCER.

Parce qu’au final, même si c’est dur, qu’on sacrifie beaucoup, qu’on galère, qu’on se sent obligé, qu’on a pas envie et qu’on se perd, l’amour inconditionnel balaie tout.

Quelle autre personne tyrannique, dépendante, sans gêne et te réveillant la nuit tolérerais-tu, aimerais-tu autant que tes enfants?? ???? Ton-ta partenaire aurait été mis à la porte depuis longtemps ????

Le jeu en vaut donc la chandelle et un rien efface le plus dur: un bisou tout chaud et la crise est oubliée, un gros câlin et la nuit pourrie est pardonnée, une phrase rigolote et ton cœur fond malgré l’assiette cassée, etc.

Être parent c’est ça, c’est aimer son enfant tellement fort et de façon inexplicable, qu’on pardonne tout, qu’on fait tout pour bien les élever, qu’on laisse le positif prendre le dessus sur le négatif.

Alors à toi, qui aimerait avoir un enfant mais qui a peur que ça soit “dur”: oui, mais ça va aussi être merveilleux et cet amour te nourrira plus que tout. Donc, FONCE et @allezlamour ! ✨❣️????????

Yasmine

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Le coussin d’allaitement

Le coussin d’allaitement

Objet incontournable de la maternité, le coussin d’allaitement a de nombreuses utilisations !

On conseille souvent de l’acheter pendant la grossesse. Mais pourquoi vu qu’on appelle souvent cela un coussin d’ALLAITEMENT ?!

Durant la grossesse, il pourra t’aider à te mettre dans une position confortable (enfin quand on peut !) pour dormir.
Par exemple, lorsque tu dors sur le côté, tu peux le glisser entre tes deux genoux et le passer un peu sous ton ventre, pour éviter de rouler en avant !

Il pourra aussi être un soutien pour ton dos, ou toute autre partie de ton corps, lorsque tu es assise dans le canapé, sur un fauteuil ou une chaise.

On a beau l’appeler « coussin d’allaitement », il te sera aussi très utile si tu nourris ton bébé au biberon.
Tu peux placer le coussin sous ton bras afin de soulager les tensions lorsque tu tiens bébé. Tu peux aussi l’installer sur le coussin et te mettre à côté.

Et bien entendu, il te sera utile si tu allaites ! Quelle que soit la position choisie, le coussin te sera utile pour t’installer confortablement et éviter les douleurs et tension.

Quelle que soit l’utilisation que tu en fais, n’hésite pas à demander des conseils aux professionnel-le-s qui t’entourent, comme ton-ta sage-femme !

Julie

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Post-partum et transpiration excessive

Post-partum et transpiration excessive

S’il y a bien un symptôme du post-partum qui est méconnu et tabou, c’est bien celui de la transpiration excessive et/ou nocturne. ???? Et portant, c’est très commun, courant et normal que ton corps passe par cela après la naissance. On t’explique tout. ????????  

En effet, après avoir accouché, tu peux te réveiller trempée de sueur et/ou transpirer beaucoup plus que d’habitude en journée. Ton corps élimine tous les fluides qu’il a accumulé durant ta grossesse nécessaire au bon développement de ton bébé et dont il n’a désormais plus besoin. Logique non????????? 

Cela peut surprendre au début et dérouter mais sache que cela va diminuer jusqu’à disparaître en environ 4 à 6 semaines. Ton corps a mis 9 mois à se transformer donc laisse lui le temps nécessaire pour revenir à sa norme d’avant grossesse. ⏰  

Lea transpiration excessive et/ou nocturne peut aussi être accentuée avec l’allaitement et les hormones qui en découlent. ???????? 

Voici quelques trucs et astuces pour surmonter ce symptôme désagréable:  
• boire beaucoup, car en transpirant tu risques de te déshydrater (surtout si tu allaites)  
• porter des habits larges, en coton et clairs (pour éviter les tâches de transpiration)  
• dormir sur un linge et le changer durant la nuit pour dormir confortablement  
• prendre un haut de rechange en cas de sortie  
• Limiter les aliments trop chauds et/ou épices (accentuent la transpiration)  
• Boire un hydrolat d’huiles essentielles (on te donne volontiers la recette d’une sage-femme en DM, écris-nous en cas de besoin) ???? 

Dans tous les cas, ne t’inquiète pas trop, cela va passer et on espère que ces quelques conseils simples à appliquer tamiseront à mieux vivre ton post-partum. ???????? 

Yasmine

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Les phobies d’impulsion

Les phobies d’impulsion

Encore un sujet très tabou et pourtant, beaucoup de jeunes parents se retrouvent face à ces pensées parasites.

« La phobie d’impulsion est une obsession ou une crainte obsédante de commettre un acte agressif, violent et/ou répréhensible, et moralement interdit. »

Durant le post-partum, la phobie d’impulsion se manifeste souvent par la peur de blesser son bébé, de le noyer, de le brusquer ou de l’agresser sexuellement.

Cette peur est souvent liée à l’anxiété des jeunes parents de mal faire ou d’être un mauvais parent. Avoir ce genre de pensées est très culpabilisant et vécu comme une honte, c’est pour cela que l’on a souvent peur d’en parler. Pourtant, c’est justement en en parlant que cela va nous aider à les faire disparaître. Parler de ces phobies d’impulsion va permettre de comprendre pourquoi elles sont là et ainsi les rendre moins présentes et moins obsédantes.

Même si c’est vraiment flippant d’avoir ce genre de pensées, il est très rare pour une personne ayant des phobies d’impulsion de passer à l’acte.
Avoir des phobies d’impulsion ne fait pas de toi un mauvais parent !
C’est quelque chose de plutôt courant au début de la parentalité. Sache que tu n’es pas seul-e à avoir eu ou à avoir ces phobies. C’est normal et tu n’es pas fou-folle !

C’est violent, déroutant, difficile d’avoir ce genre de pensées et c’est pour cela que nous te conseillons d’en parler avec ton-ta partenaire, une personne de confiance, ton-ta sage-femme, à des personnes de confiance ou des professionnel-le-s qui pourront t’aider ❤️ C’est important de ne pas rester seul-e avec cela !

Et n’oublie pas que Parental’écoute (0041791309886) est là pour toi !

Prends soin de toi et n’oublie jamais que tu es le meilleur parent pour ton enfant ❤️

Julie

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