Plateforme Niudad

Plateforme Niudad

Découvre ce qui se cacher derrière la plateforme Niudad et quelle est son origine !

“männer.ch regroupe les initiatives et associations régionales d’hommes, les personnes intéressées et les couples, ainsi que les experts sur les questions concernant les garçons, les hommes et les pères en Suisse. En tant qu’organisation faîtière, männer.ch s’engage depuis 2005 afin que les hommes ne passent pas à côté du processus de parité.”

“MenCare Suisse est un programme national pour la promotion de l’engagement des pères et de la participation des hommes au domaine des soins en général. Par son orientation participative, le programme vise un effet durable et une profonde mutation des valeurs.

L’objectif: MenCare Suisse a pour but d’amorcer une mutation des valeurs, visant un plus grand engagement des jeunes, des hommes et des pères dans le domaine du soin en général. MenCare apporte ainsi une contribution essentielle à la protection, la sécurité, la croissance et le développement des enfants et des jeunes.”

Cette année, männer.ch a lancé sa plateforme Niudad. Cette plateforme est adressée uniquement aux (futurs) pères. 

Elle est composée :

  • d’un test “Quel père veux-tu être”
  • d’articles
  • de liens sur les prestations existantes pour les pères

Une permanence téléphonique psychosociale est aussi à disposition des pères qui souhaitent parler paternité/masculinité à un autre homme.

Nous soutenons ce magnifique projet et t’invitons à en parler autour de toi !

Et si tu as des questions, Gilles Crettenand, responsable du programme MenCare Suisse romande, se tient à ta disposition : crettenand@maenner.ch / +41 78 874 46 08

Découvre le site de männer.ch

Et la plateforme niudad

Julie

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L’éducation positive

L’éducation positive

L’éducation positive est un terme “à la mode” depuis quelques années. J’ai envie de te partager mon point de vue et comment nous essayons de l’appliquer ???? Si jamais le compte de @papapositivefr est top pour parler de ce sujet ! 

On a souvent tendance à confondre “éducation positive” avec laxisme. En effet, beaucoup de gens disent : tu lui dis oui à tout, il-elle ne connait pas la frustration, ça ne lui rend pas service, etc.

Pour moi, éduquer dans le positif et la bienveillance c’est : Communiquer de façon non-violente – Mettre des limites, dire non

Définir des règles et les expliquer :

Chez nous, il y a 3 “niveaux” de règles :

celles qui seront toujours OK : dormir dans notre lit, porter le style d’habit qu’il souhaite (une robe par ex.)

celles qui dépendent de la situation : manger une sucrerie, regarder la télé

celles qui sont intransgressibles : les règles de sécurité notamment

Connaître ses émotions, ses limites et être capable de se retirer, de demander de l’aide quand on est à bout

Apprendre à gérer ses propres émotions pour faire figure d’exemple

S’autoriser à ne pas être dans “l’éducation positive” H24

Et ça, je pense que c’est une des choses les plus importantes ! S’il arrive que le ton monte avec notre fils, que l’on s’énerve etc, nous prenons le temps d’en reparler lorsque la tension est redescendue. A ce moment-là nous lui expliquons que nous avons aussi des émotions, un seuil de patience et de tolérance et que parfois il est atteint.

Par contre il y a un pas que j’espère ne jamais franchir et que je m’interdis, c’est la violence physique et verbale.

Je ne suis pas en train de dire que notre façon de faire est juste, que c’est ça l’éducation positive, etc. Mais après avoir lu différents ouvrages, articles, etc. sur le thème, je me suis faite une certaine définition de ce que j’ai envie pour notre fils, pour notre famille et c’est celle qui nous correspond ????

Julie

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L’aide ménagère

L’aide ménagère

J’ai toujours détesté faire le ménage (celles et ceux qui aiment, levez la main !), bien que je sois plutôt maniaque.

J’ai souvent pensé à prendre une aide ménagère, mais plusieurs choses me freinaient : mon mari ^^, l’aspect financier, le fait qu’un-e inconnu-e vienne chez moi en mon absence et surtout qu’une tierce personne nettoie ma saleté, cela me gênait.

Au fil des années, à force de m’énerver avec ce ménage, de nous prendre le chou pour répartir les tâches ménagères, j’ai décidé de tester ce service. J’ai osé tenter l’expérience car l’aide ménagère était aussi celle d’une amie et j’avais donc confiance.

J’ai fait plusieurs essais de différentes personnes (éternelle insatisfaite que je suis) et des pauses plus ou moins longues (insatisfaite, question financière, etc.).

Avec l’arrivée de mon fils, la dépression post-partum qui s’est installée sans que je m’en rende compte, la fatigue, etc. J’ai commencé à me demander s’il ne fallait pas à nouveau que je fasse appel à quelqu’un.

Forcément que ces phrases méga culpabilisantes ont envahi mon esprit : “Tu n’es même pas capable de faire ton ménage et t’occuper de ton enfant”, “Tu ne travailles pas, tu peux quand même le faire”, “Tu n’as pas honte de demander à une tierce personne de nettoyer ta M?” et j’en passe.

Je pense que la pensée la plus culpabilisante était : “Tu ne bosses pas, tu pourrais quand même le faire, comment font les parents qui bossent ?!”.

Mais étant donné que cela devenait “vital”, j’ai pris la décision d’engager à nouveau une aide ménagère (recommandée par une amie), dont je suis actuellement encore très satisfaite !

Avec le temps, le travail sur moi, le lâcher prise, je me rends compte que je suis moins exigeante (je pense qu’à une époque personne n’aurait pu faire le ménage comme je voulais) et cela me soulage tellement !

Et même si quand je dis que j’ai quelqu’un pour faire mon ménage, alors que je suis à la maison (avec mon fils ou au boulot chez moi), j’ai “peur” de la réaction, une grande partie de moi s’en fiche quand même car ça me change la vie ! (un peu contradictoire la nana )

L’autre aspect que je trouve aussi “dur” à gérer quand on en parle avec d’autres gens c’est cette image du : “Tu as une aide ménagère, tu as du fric”. Alors certes, cela a un coût, mais comme toute dépense, elle fait partie d’un choix, de sacrifices à d’autres endroits. Mais comme dit précédemment, pour moi c’est un réel poids en moins et rien ne peut concurrencer cela.

Si je fais ce post c’est pour te dire que :

OUI tu as le droit de demander de l’aide

OUI on peut être parent au foyer et ne pas faire le ménage

OUI tu as le droit de changer si la personne ne te convient pas

OUI c’est un coût mais fait le calcul “bénéfice-perte” de cette charge en moins

et

FAIS CE QUE TU VEUX !

Julie

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Les fameux “terrible two”, “threenager”, etc.

Les fameux “terrible two”, “threenager”, etc.

Je te parle de mon ressenti par rapport à ces fameuses phases que traversent ou non nos enfants. Je n’aime pas mettre les gens dans des cases et pour moi cela en fait partie, mais on ne va pas se mentir, la majorité des enfants traversent ces mégas moments de frustration et finalement leur donner un nom ça permet de se sentir moins seul-e quand on en parle ????

Même avant d’avoir un enfant, j’entendais déjà parler de ces phases que les enfants traversent. Naïve comme je le suis parfois, je me suis toujours dit, comme pour le babyblues, que ça n’arriverait pas avec mon fils. La blague ????

Alors effectivement, le terrible two je ne l’ai pas vu passer. Mais par contre depuis ses 3 ans ???? le mini adolescent-démon est bien là!

On a beau savoir que ces phases font partie du développement, que les enfants en ont besoin pour se forger, etc., mais franchement quand tu te tapes des « NON », des coups et des crisounettes à longueur de journée, tu comprends ta douleur !

Chez nous, ça s’est vraiment manifesté par de l’opposition, refus de changer la couche, refus de s’habiller, commentaires désagréables au moment du repas, refus de faire la sieste (alors que le besoin était bien là ????) en donnant des coups, etc.

Il y a vraiment eu une phase où c’était éprouvant, et ma patience était mise à rude épreuve ! Cela a vraiment été dur moralement car je n’avais pas envie d’aller contre les valeurs éducatives auxquelles je tends (non violence etc) mais parfois c’était vraiment dur de garder mon calme !

Et forcément après, Madame culpabilité fait son entrée! Je n’ai jamais levé la main sur mon fils mais rien que de sentir que j’en avais parfois envie, ça me rendait mal.

Je n’ai pas de baguette magique mais j’ai envie de te partager ce que moi je faisais/fais dans ces moments :

  • Je dis que je n’accepte pas ce comportement
  • S’il y a des coups : je dis que ce n’est pas acceptable, qu’on peut frapper dans un coussin si on énervé et je vais dans une autre pièce (souvent le fait de me retirer le fait revenir, il prend conscience et fait un câlin)
  • A table, j’explique qu’il n’y a que ce plat à manger et que s’il sort de table ou qu’il dit « c’est deg, beurk » il n’y a rien d’autre jusqu’au prochain repas. Souvent il ronchonne devant son assiette et finit par manger…
  • Si c’est en lien avec l’habillement, je regarde si c’est parce qu’il veut choisir lui ses habits et si c’est parce qu’il ne veut pas se préparer, je lui dis que je l’emmène dans la tenue qu’il est, car moi je dois partir et que je ne peux pas le laisser seul à la maison.

  • Le plus dur, c’est bien sûr lorsque cela arrive “en société”, au magasin, etc. J’essaie de me concentrer sur mon fils et non sur le potentiel jugement des autres. Je m’abaisse à sa hauteur et lui explique pourquoi on ne peut pas acheter telle ou telle chose ou que ce sera pour une prochaine fois, etc.

Bien sûr que parfois il y a du chantage… “si tu ne t’habille pas, on ne peut pas aller chez Papilou” (c’est son grand-papa et ça ça marche souvent ????).

Par contre j’essaie vraiment de dire plutôt “dès que tu auras… il y aura…” à la place du “si”. J’avais lui ça une fois dans des conseils éducatifs et je trouve que ça marche assez bien.

Mes “solutions” ne sont pas parfaites, parfois je crie, parfois je suis à bout. Je touche du bois car jusqu’à maintenant je n’ai pas été confrontée à une MEGA crise mais je sais que ça peut arriver… Qui vivra verra ????

Julie

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J’ai choisi l’hystérectomie

J’ai choisi l’hystérectomie

J’ai 34 ans, je suis maman d’un enfant et j’ai choisi de me faire enlever l’utérus.

« T’es pas un peu jeune ? », « Mais tu es sûre ? », « Non Madame, ça ne se fait pas », « Et si tu veux quand même un autre enfant ? », « Heu mais c’est définitif ! », « Tu t’es bien renseignée ? », « Ah bon, pourquoi ? »

Ces questions, posées avec plus ou moins de bienveillance, je les ai entendues et la plupart je me les suis aussi bien entendu posées.

Il y a 8 ans, après avoir reçu le diagnostic (facile) de côlon irritable, suite à des douleurs au ventre quasi quotidiennes, je me suis de moi-même dirigée vers mon gynécologue qui m’a diagnostiqué quasi instantanément une endométriose. Quelques mois après je me faisais opérer : j’avais des foyers un peu partout dans l’abdomen et des adhérences entre certains organes.

Très honnêtement, ma vie n’a pas changé après cette intervention, je n’ai pas le souvenir d’avoir constaté une nette amélioration…

Mes cycles n’ont jamais été une partie de plaisir, mais depuis mon accouchement il y a plus de 3 ans, j’ai vraiment eu le sentiment de les subir, que les douleurs étaient plus fortes, les règles plus longues, etc.

J’ai essayé de remettre un stérilet aux hormones (comme j’avais avant ma grossesse), mais dès le moment où on me l’a posé, j’avais vraiment ce sentiment d’avoir un corps étranger dans mon corps. Je l’ai donc retiré peu de temps après. A ce moment, je me suis interrogée sur la ligature des trompes. J’en ai parlé avec mon gynécologue de l’époque qui m’a dit que niveau contraception ça réglerait le problème, et que ça pourrait même aider pour l’endométriose, si celle-ci devait revenir.  

Entre temps, j’ai changé de gynécologue pour diverses raisons. En discutant avec cette nouvelle doctoresse, j’ai évoqué la ligature, et là, elle m’a tout de suite dit que non, ça n’aiderait pas pour l’endométriose car j’aurai toujours mes règles ! (Et là, on ne sait plus qui-que croire…elle m’a même fait me demander si j’avais vraiment eu de l’endométriose ou si je m’étais faite opérer pour le petit porte-monnaie de mon ancien gynéco..) Elle m’a dit que pour elle, une solution serait de cautériser l’utérus (c’est-à-dire brûler l’intérieur et ainsi ne plus avoir d’endomètre et donc de règles) ou la pilule en continu. Lorsque je lui ai évoqué un peu sur le ton de « l’humour » l’ablation de l’utérus, elle m’a dit que ça ne se faisait pas.

J’ai donc réfléchi aux solutions proposées et en voyant que 30% des femmes continuent à avoir leurs règles en cautérisant, j’ai vite abandonné cette idée et de toute façon elle ne me parlait que très peu ! J’ai donc opté pour la pilule, par dépit… Chose que mon corps avait très bien comprise car les quelques pauvres jours où j’ai pris cette fameuse pilule, j’avais le sentiment de m’empoisonner (je n’aime pas l’idée de devoir prendre des hormones) et j’ai donc arrêté.

Retour au point de départ… un peu désespérée, avec des cycles toujours pénibles… Je me suis donc dit : si tu ne peux pas les changer, apprend à vivre avec ! J’ai commencé à me renseigner, à lire, chercher des infos sur comment « tirer profit », accepter, faire avec ces phases de mon cycle qui peuvent aussi m’apporter plein de choses, comme apprendre à m’écouter, à me reposer durant les règles, à utiliser mon élan de créativité juste après etc.

J’ai essayé, j’ai mis en place mon petit tableau pour savoir où j’en étais au fil du mois et que mon mari comprenne aussi mes différentes humeurs. Oui, ça a aidé, un peu, mais ça ne m’a pas enlevé les douleurs, les règles qui durent plus d’une semaine, le flux très abondant certains jours, le syndrome pré-menstruel qui s’est accentué depuis la naissance de mon fils.

Pour moi, la seule solution restait : enlever mon utérus. À mon sens, il n’avait plus d’utilité, il me gâchait plus la vie qu’autre chose… En commençant à m’informer, j’ai lu qu’on pouvait (bien) vivre sans utérus, que certes c’était une grosse opération mais pas impossible, etc.

Les mois se sont écoulés et finalement, fin 2022, j’ai décidé de changer de gynécologue car une amie me parlait tellement en bien du sien que je voulais avoir un autre (et un troisième) point de vue.

J’ai eu la chance d’avoir un rendez-vous assez rapidement et ai pu le voir avant Noël.

Je n’ai jamais rencontré un médecin aussi bienveillant, professionnel, à l’écoute, respectueux, attentif et tant d’autres choses encore ! Nous avons discuté de mes soucis, mes douleurs, etc. et il m’a demandé : quelle serait votre solution, même si elle semble impossible ? Et j’ai répondu : enlever mon utérus. Ce à quoi il me répond : ok si c’est ce que vous souhaitez.

Et là, une vague d’émotions est montée en moi ! J’avais les larmes aux yeux ! Enfin quelqu’un qui prenait ma demande en compte, qui me disait que c’était possible, que je n’étais pas « folle » de vouloir cela.

Nous avons quand même évoqué TOUS les moyens pour soulager mes douleurs et rendre plus supportables les règles (en partant de la méthode la plus naturelle pour arriver à la chirurgie), il m’a expliqué les avantages et inconvénients de chaque « traitement » et m’a donné le choix en m’invitant à y réfléchir tranquillement et à le recontacter en cas de questions ou de décision prise.

Je suis sortie de ce rendez-vous soulagée, entendue, respectée. Suite à cela, nous avons rediscuté avec mon mari de cette décision. Il est clair que cette dernière me revient car c’est mon corps, mais nous sommes un couple, une famille et il fallait être sûr que nos projets d’enfants soient terminés 🙂 Nous étions déjà très au clair avec cela avant, mais la discussion nous a permis de ré-évoquer le pourquoi de cette décision et de la confirmer.

Début janvier j’ai repris rendez-vous avec mon gynécologue pour lui confirmer mon envie de me faire opérer et fixer la date.

J’ai choisi l’hystérectomie pour ne plus avoir de règles, pour ne pas avoir à prendre de contraception hormonale ni mettre tout corps étranger en moi, pour réduire (et stopper j’espère) mes douleurs, et simplement car je ne lui trouvais plus aucune utilité dans mon corps.

Je me suis faite opérer fin mars, mon incroyable gynécologue m’a enlevé mon utérus, mes trompes de Fallope mais aussi de gros foyers d’endométriose présents sur mon ovaire gauche et les ligaments qui tenaient mon utérus (moi qui pensais ne plus en avoir…)

Je garde mes ovaires car ils sont sains et sont nécessaires à mon organisme jusqu’à la ménopause. Mes cycles hormonaux continueront, je risque d’avoir encore des changements d’humeur mais « au moins » sans tous les désagréments autour 🙂

Je sais que j’ai fait le bon choix, celui qui est juste pour moi. Je décide de prendre le temps pour ma convalescence, de m’écouter, de calmer le rythme pour prendre soin de cette partie de mon corps qui a pas mal morflé après mon accouchement (et dont je n’ai clairement pas correctement pris soin, voulant retrouver ma « vie d’avant » sans prendre le temps de me poser) et qui vient de subir une grosse intervention.

Je décide que ce prochain mois se déroulera sous le signe du lâcher prise, du prendre soin de soi, d’oser demander de l’aide, d’accepter l’aide offerte, d’accepter d’avoir une baisse au niveau moral (merci les hormones), d’accepter de ne rien faire et de ne pas être « productive », de prendre le temps que j’aurais dû prendre lors de mon post-partum.

Je suis reconnaissante d’être entourée et soutenue par mon mari, ma famille et mes amies si précieuses à mon coeur. 

Julie

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Perdre patience c’est OK !

Perdre patience c’est OK !

Qui n’a jamais perdu patience avec ses enfants après une mauvaise nuit de sommeil, une journée de travail compliquée et/ou une succession de “bêtises” de leur création? ????????

On est déjà tou-te-s passées par là, j’en suis sûre. Voici donc quelques pistes d’action pour mieux vivre ses moments où nous sortons de nos gonds.

Courage, on est tou-te-s dans le même bateau! ⛵️

 

Quand on devient parent, on vit parfois des journées plus difficiles que d’autres et notre patience est mise à rude épreuve.

Du coup, on s’est posé la question suivante: Comment réagir lorsque l’on perd patience avec nos enfants?

Et voici quelques-unes de nos pistes…

Premièrement, prends conscience de ton émotion du moment (tristesse, colère, fatigue, stress, etc.) et identifie que ta jauge de patience est faible à ce moment-là.

Verbalise ton émotion auprès de ton enfant et explique-lui que tu as passé une journée difficile et que tu n’as pas beaucoup de patience. Même tout petits (quelques mois), les enfants sont capables de comprendre.

Selon l’âge de ton enfant, explique-lui que tu as besoin de son aide et de son soutien et réfléchissez ensemble à comment il peut t’aider. Tu peux par exemple lui dire que tu as besoin que ce soir, il choisisse une « petite » histoire, qu’il range sa chambre seul, mettre la table, etc.

Lâche prise et choisis tes combats. Réduis tes attentes au minimum et n’insiste pas pour qu’il finisse ses brocolis, on commande des pizzas et on laisse le bain pour demain. Rien d’urgent! Et si ton dernier veut dormir avec 12 peluches, dis « Ce soir: OK! ».

Sois indulgent-e avec toi-même. Tu es un être humain et pas un robot donc il y a forcément des jours avec et des jours sans. Cela ne fait pas de toi un moins bon parent, ça fait juste partie de la vie…

Et quand bien même, tu perds patience, tu cries un peu trop fort et t’énèrves pour un « rien », ça fait aussi partie de la vie. Si cela sort, c’est OK. Prends le temps de souffler, mets-toi à l’écart 5 min. Ça arrive à tous les parents!

Prends le temps de t’excuser auprès de ton enfant après coup. Une fois calmé-e, reviens vers ton enfant et explique-lui ce qu’il vient de se passer et pourquoi tu as réagis comme ça.

De plus, tu enseignes à ton enfant que les hauts et les bas font partie de la vie, tu normalises l’expression de ses propres émotions. Et ainsi, c’est lui permettre de vivre ses propres émotions sans penser qu’il y a un problème ou que c’est anormal.

Et ça c’est un beau cadeau, non?

Yasmine

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